Le sport, c’est une affaire d’amateurs et de professionnels. Les amateurs, normalement, jouent entre eux et les professionnels entre eux et tout va pour le mieux et tout le monde s’amuse. Mais il existe des mecs qui décident, alors qu’ils sont nuls à chier, d’aller chasser sur les terres des pros. Et là, c’est la boucherie. La boucherie absolue.

Les tennismen qui dépensent du fric pour prendre des 6-0 6-0 tout le temps

Article mythique. Ils sont un certain nombre d’amateurs fortunés (classés 30/4 ou 30/5, c’est-à-dire à peu près le niveau que tu as après 6 mois de tennis) à courir les tournois professionnels de catégorie inférieure partout dans le monde. Ils s’inscrivent sur liste d’attente et parfois entrent dans le tableau. Et là, c’est la branlée : ils ne marquent jamais un jeu. Parfois ils ne marquent pas un point. C’est le cas de Ramy Ezat, dont le tableau de statistiques est exceptionnellement triste.

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Le nageur guinéen des JO 2000

Eric Moussambani n’avait tout simplement jamais fait de 100 mètres ni d’ailleurs nagé dans un bassin de 50 mètres avant de se retrouver aux JO de Sydney. Le mec faisait de la natation depuis 6 mois et s’était retrouvé catapulté dans le grand bain grâce à une dérogation favorable aux pays en voie de développement. Son maillot comme ses lunettes lui sont prêtés une demi-heure avant l’épreuve par d’autres athlètes. Mais le truc marrant, c’est que, comme ses concurrents ont été disqualifiés pour faux départ, il s’est retrouvé à remporter sa série en nageant seul dans le bassin.

Michael Edwards, le loser magnifique

Aux JO de 1988, les Britanniques envoient pour la toute première fois un athlète au saut à ski. C’est Michael Edwards, qui va terminer dernier de la compétition sous les houras de la foule. En surpoids pour un athlète, il est aussi hypermétrope et doit porter des lunettes h24. Et il ne voit donc rien à cause de la buée. Surnonmé Eddie l’aigle, il a même eu droit à son biopic.

Quand Paolo Maldini se rêve tennisman

Le mec était une légende du foot, mais après sa retraite, il a voulu changer de sport. Et il s’est dit qu’après tout, il savait jouer au tennis. Maldini a donc fait comme Ramy Ezat, il s’est inscrit à des tournois Challenger en double. Et il s’est bien ridiculisé. Classé environ 15/5, il n’avait absolument pas le niveau pour jouer contre les professionnels qui lui faisaient face. Ou comment ruiner son aura.

La championne de half pipe qui ne savait pas vraiment faire de figures

Elizabeth Swaney représentait la Hongrie aux JO d’hiver 2018 dans la discipline du half pipe. Et en fait, elle ne savait pas trop faire de figures, contrairement à tous ses concurrents et à ce qui lui était demandé. Résultat, elle est devenue la risée des réseaux sociaux en raison de sa performance assez marrante, faut reconnaître.

Robel Kiros Habte, digne héritier de Moussambani

Le mec était pas tout à fait fit, faut reconnaître. Il était pas non plus tout à fait bon nageur. Mais il a tenu son truc : représentant de l’Ethiopie aux derniers Jo, il a fait 100 mètres en plus d’une minute et s’est classé bon dernier. Et c’est vrai que quand on le voit, on a plutôt envie de lui offrir une bière qu’une pistoche.

Boxeur thai contre kangourou

Je crois que cette vidéo se passe de commentaire, en fait.

Le skieur mexicain n'est pas un oxymore

German Madrazo a mis 26 minutes de plus que l’avant dernier à franchir la ligne d’arrivée de l’épreuve de ski de fond des JO d’hiver 2018. Il avait appris à skier il y a à peine un an et ça se voit un peu. On se demande pourquoi le mec se tape cet enfer, mais ça force quand même le respect.

Masos qu’on vous dit.