Les rock stars qui berçaient notre enfance, notre adolescence et peut être même plus encore sont des sacrées vicelardes. La preuve, parfois elles chantent des chansons hyper chouettes sur lesquelles on danse avec un rythme effréné (principalement parce qu’on entrave rien aux paroles) alors qu’en fait les mecs nous racontent juste que c’est cool de se tripoter la nouille. Vraiment choquant. J’espère que le gouvernement va interdire ces chansons dans les écoles.

"My Ding-A-Ling" Chuck Berry

« When I was little boy in grammar school, Always went by the very best rule, But every time the bell would ring, You’d catch me playing with my ding-a-ling »… Mouais mouais, c’est bien mignon son histoire de ding-a-ling, des clochettes offertes par sa grand-mère, mais de toute évidence il évoque avec un peu de subtilité un cas de masturbation publique. Pour beaucoup, c’est carrément une chanson porno.

"Pictures of Lily" de The Who

« Pictures of Lily made my life so wonderful. Pictures of Lily helped me sleep at night. Pictures of Lily solved my childhood problems. Pictures of Lily helped me feel alright ». Sympa cette Lily dont la photo nous aide à dormir la nuit et résout tous nos problèmes. Une bonne déco de chambre à adopter.

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Il n'a pas souffert, promis

"Don't stop me now" de Queen

D’aucuns diraient que l’interprétation masturbatoire de cette chanson est un peu abusive. Alors oui bien sûr il faut peut être gratter un peu, chercher entre les lignes… A la base il faut déjà noter que cette chanson a été scientifiquement évaluée comme un tube rendant heureux. Soit. Logique en même temps parce que la masturbation ça rend vachement heureux. Mais si on regarde bien les paroles : « Tonight, I’m gonna have myself a real good time » (= « ce soir je vais me donner du bon temps ») et un peu plus tard, « Don’t stop me now, I’m having such a good time I’m having a bal » (= ne m’arrêtez pas je passe un super bon moment ») avant de dire « I am a satellite, I’m out of control I am a sex machine, ready to reload Like an atom bomb about to Oh, oh, oh, oh, oh explode » (= « je suis un satellite, je perds le contrôle, je suis une machine de sexe, prêt à me recharger comme une bombe prête à exploser »). Ça part en plaisir de type sexuel.

"Dancing With Myself" de Billy Idol

« When there’s no-one else in sight, In the crowded lonely night, Well I wait so long, For my love vibration, And I’m dancing with myself ». J’ai déjà essayé de danser avec moi-même et je vous jure que c’est hyper galère de le faire sans finir par se masturber avec amour et virulence.

"She Bop" de Cyndi Lauper

« Hey, hey, they say I better get a chaperone, Because I can’t stop messin’ with the danger zone. No, I won’t worry, and I won’t fret, Ain’t no law against it yet. Oop, she bop, she bop ». Peu de temps après sa sortie en 1984, la chanson a même été intégrée (par le Parents Music Resource Center) dans la liste des chansons déconseillées pour les mineurs. Bip-bop-a-lulaa.

"Pump It Up" d'Elvis Costello

« Down in the pleasure centers, Hell bent or heaven sent, Listen to the propaganda, Listen to the latest slander. There’s nothing underhand, That she wouldn’t understand. Pump it up until you can feel it. Pump it up when you don’t really need it ». Pas besoin d’être un expert de Shakespeare pour piger que ce bon vieux Elvis ne parle pas de volume mais bien de masturbation.

"I don't need a man" des Pussycat dolls

« I don’t need a man to make it happen I get off being free I don’t need a man to make me feel good I get off doing my thing I don’t need a ring around my finger To make me feel complete So let me break it down I can get off when you ain’t around »… « Pas besoin d’un homme pour me sentir bien », bon bah voilà tout est dit. On remercie encore les Pussycat Dolls pour leur expression franche et sincère d’une féminité simple et pure.

"Holiday songs" des Pixies

« He took his sister from his bed and he painted her on the sheets This ain’t no holiday ‘Cause it always turns out this way Here I am with my hand »… « La peindre sur les draps » ? Non ce n’est pas l’oeuvre d’un artiste. Enfin si, ça peut mais bon, pas ouf la toile. Belle carte de France.

"Thinking About You" de Radiohead

« Been thinking about you, and there’s no rest Shit, I still love you, still see you in bed But I’m playing with myself, and what do you care ». Bon quand on parle de jouer avec soi même c’est assez clair. Ça se tâte la guimauve tranquillou pépouze dans les draps.

"Fingers" de Pink

« When it’s late at night and you’re fast asleep I let my fingers do the walking I press record I become a fiend And no one else is watching I let my fingers do the walking ». Bon là on n’est même plus dans l’implicite, c’est carrément obvious que ça cause trifouillage dans la culotte. La chanteuse parle du fait qu’elle est insatisfaite sexuellement et se livre donc à de joyeuses séances d’onanisme : « J’appuie sur le bouton et je deviens un démon ».

"Alice" de Noir Désir

Alice a le don … Alice a le doigt … Alice se frotte … A la fin oui tout s’explique.

De la paluche pas farouche.

Sources: Cracked, Buzzfeed