Chantons ensemble une chanson dont voici les paroles : « Les boxers, c’est pour les nuls, les boxers, c’est pour les nazes, les boxers, c’est tout pourri, les boxers, ça te rentre dans les fesses, les boxers, brûlons les touuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuus ! »

Et désormais nous pouvons chanter en lisant ce top.

Le boxer te serre les hanches et te rend plus gros que tu n'es

A moins bien sûr que tu sois taillé en allumette musclée, auquel cas bravo à toi, mais sinon l’élastique du boxer te serre affreusement et te comprime les cuisses et fait ressortir tout le petit gras de ton ventre et tu es mal à l’aise et peu sexy.

Le boxer te comprime les testicules

Qui ne peuvent donc pas évoluer librement et ballotter comme elles le faisaient autrefois à l’état de nature quand nous étions libres, poilus, chasseurs ou cueilleurs et que nous vivions une vie de patachon dans des grottes avant de mourir à 30 ans de la dysenterie comme des merdes.

Le boxer te rentre dans les fesses

Ce qui est super désagréable et en plus t’expose deux fois plus à la possibilité de laisser ce qu’on appelle des traces de pneu dans tes sous-vêtements, une sensation vraiment pas agréable et, de manière générale, peu compatible avec l’idée un peu snob élégante façon Jean Rochefort petit ange parti trop tôt que tu te fais de toi.

Pour le même prix, tu as plus de tissu avec le caleçon

Preuve que le caleçon est supérieur au boxer dans la mesure où pour le même prix tu en as plus, tu te fais donc moins arnaquer et te voilà un investisseur de premier ordre pour ta vie future qu’on imagine déjà florissante avec un compte aux Caïmans.

Tu peux prêter un caleçon à un pote de passage alors qu'un boxer tu seras mal à l'aise

Un pote dort chez toi et doit aller bosser le lendemain. Pas de problème, tu peux lui prêter un caleçon propre. Mais un boxer, y’a comme un hic, un truc qui te gêne… Du coup, te voilà en train de refuser le prêt et de mettre ainsi en péril une amitié de plusieurs années au nom d’un truc que tu ne saisis pas tout à fait mais qui te semble viscéral.

Enlever un caleçon est beaucoup plus simple qu'un boxer

Au moment de faire du zizi, enlever son boxer peut être une gageure : le truc colle aux cuisses, glisse mal, reste coincé aux chevilles et ne veut pas partir ; alors qu’un caleçon glisse tout seul comme une équipe de bobsleigh jamaïcaine sur tes jambes et te permet de t’exhiber, nu, avec fierté et beaucoup de classe.

Tu peux prêter ton caleçon à ta meuf

Si elle a envie de dormir en ayant un genre de bas de pyjama pas trop long et assez large. Alors qu’un boxer, tu peux pas, parce que c’est tout nul et qu’on est mal dedans et qu’en plus ça a une poche ridicule pour la bite.

Tu peux mettre ton caleçon à l'envers

Si vraiment toute ta lessive est morte et que tu dois remettre un sous-vêtement déjà porté, tu peux remettre ton caleçon à l’envers. Alors qu’un boxer, c’est un peu dégueulasse parce que t’as beaucoup plus transpiré dedans et que ça te dégoûtes grave.

Le boxer peut finir KO

S’ils finissent tous KO les uns après les autres t’es bon pour devoir en racheter plein et niveau budget, ça pèse dans une France tenue de se serrer les coudes et la ceinture.

Le boxer est un chien

Que je te reprenne pas à enfiler un chien.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Mood210

Vive le caleçon.