C’est une enquête de Franceinfo qui a récemment révélé les terribles secrets que cachent nos bouteilles de pinard. En analysant plusieurs bouteilles de vins (standards, bios et naturels), le résultat des laboratoires a listé une cinquantaine de produits présents dans le divin liquides, et certains font franchement pas plaisir. Malheur. Souffrance. Tristesse. Damnation.

Des pesticides en veux-tu en voilà

Des pesticides dans le vin, ça en s’en doutait. Mais le fait qu’on en trouve parfois jusqu’à 15 différents dans une seule bouteille et que même les bouteilles de vin naturel en contiennent, ça c’est un peu plus inquiétant.

Du sulfite, mais genre vraiment beaucoup de sulfite

Le sulfite (ou dioxyde souffre) est nécessaire à la conservation du vin (même les vins naturels en contiennent dans une moindre mesure). Malheureusement, c’est aussi ce qui donne mal au crâne quand tu te payes tu gueule de bois de l’enfer (rien à voir avec le fait que tu as bu deux bouteilles à toi tout seul enfin voyons). Le sulfite c’est donc légal et les producteurs sont juste obligés d’en signaler la présence quand elle dépasse 10mg/L. Le souss c’est qu’à partir du moment où on dépasse cette quantité, plus besoin de signaler le dosage et c’est comme ça qu’on se retrouve avec certaines bouteilles qui contiennent 202mg/L ce qui commence à faire un peu beaucoup.

De la colle de poisson

Bon je vous rassure, même si c’est pas vraiment ragoûtant, ce n’est pas le pire des ingrédients du la vinasse, du moins pas pour la santé. Elle sert notamment à donner de la brillance au vin blanc et réduit l’amertume du doux nectar.

Des acides

Et parmi nos acides stars on peut citer : l’acide ascorbique, bon en soit c’est juste la vitamine C contenue dans les grains de raisins donc on se calme ; l’acide métatartrique, qui évite l’effervescence des vins ; l’acide galacturonique ; l’acide pyruvique ; l’acide oxoglutarique… Et tout un tas d’acides au nom imprononçable. En soi, ces acides ne présentent aucun danger sur la santé, les associations se plaignent plutôt du fait qu’ils ne soient pas mentionnés dans l’étiquetage du vin. C’est avant tout un manque de transparence qui est dénoncé par l’enquête.

Des protéines de lait et d'œuf

Mh. Miam, miam. Bah oui, désolée chers amis vegans, mais bien que ces substances soient inoffensives, on ne doute pas qu’elles aillent à l’encontre de vos valeurs. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on voit arriver depuis peu sur le marché du vin vegan.

La crème de tartre

A ne pas confondre avec le tartre à la crème. On ne sait pas ce que c’est mais on a trouvé que ça avait l’air hyper appétissant. En fait c’est un sel produit par l’acide tartrique et qui joue un rôle dans la fermentation du vin.

Le polyvinylpolypyrrolidone

Alors on va jouer à un jeu, celui qui est capable de prononcer ce mot 5 fois d’affilée sans se vomir dessus aura droit à une photo de moi en format A4. Bon entre nous, c’est pas ouf comme intrant présent dans le vin c’est juste une colle de synthèse qui sert entre autre à limiter le jaunissement des vins blancs.

Et puis un peu de raisin

Parce que quand même sinon ce serait con qu’on passe à côté de l’ingrédient de base.

Vous l’aurez compris, la mauvaise nouvelle dans tout ça c’est le squat exagéré des pesticides… au bout d’un moment on ferait mieux de manger directement des morceaux de pesticides ça ira plus vite.

Source : Vigne vin, Franceinfo