On ne parle que de ça. On ne parle que de ça tout le temps, sur toutes les chaînes, dans tous les articles partout. Ça c’est le Coronavirus : nombre de morts, statut des personnels hospitaliers, comparatif pays par pays des mesures de confinement, on ne parle que de ça que de ça et le fait d’être enfermé chez soi n’aide pas à échapper à la déferlante d’informations permanentes. Enfin ça c’est ici, en France ; car dans certains pays ou pour certaines institutions, le Coronavirus s’apparente à une donnée nulle quelque chose qu’on ne prendrait pas en compte ou alors uniquement pour faire des jeunes mots sur la bière.

Toute la Biélorussie

En Biélorussie la vie continue comme si de rien était. L’essentiel des activités, des championnats (notamment de football) et du travail se poursuit comme si le Coronavirus n’existait pas. Les autorités affirment qu’il n’y a pas de virus dans le pays et que cela justifie de ne pas prendre de mesures pour éviter une pandémie. Nul doute que l’histoire leur donnera tort.

Parcoursup

La date limite pour exprimer ses vœux en matière d’orientation dans le supérieur sur Parcoursup est restée la même : le 2 avril. C’est d’autant plus incompréhensible que les lycéens n’ont pas la moindre idée de la manière dont va se dérouler la fin de leur année et vont a priori passer le bac en contrôle continu. Toujours aussi moderne notre éducation nationale.

Les cabinets d'huissiers

Je peux vous dire d’expérience que s’il est un corps de métier qui continue à travailler comme si le Coronavirus n’existait pas, c’est bien celui des services de recouvrement dont les cabinet d’huissiers font partie. J’en veux pour preuve un échange édifiant avec l’un d’entre eux qui m’a expliqué que le confinement ne constituait pas une excuse valable pour obtenir un report d’échéance de quelques semaines en raison d’un décalage dans l’émission des salaires. Bonne ambiance, fairplay.

Jair Bolsonaro

Contre l’avis de toutes les autorités médicales et sanitaires – et d’ailleurs contre la plupart des initiatives décidées par les maires des grandes villes brésiliennes – Jair Bolsonaro continue de prôner une liberté de circulation quasi totale pendant la période de Coronavirus. On l’a d’ailleurs vu serrer des louches dans les rues de Brasilia alors même que la ville était censée entrer en confinement. Des images qui ont été censurées sur Twitter et Instagram, car elles risquaient d’inciter les citoyens brésiliens à ne pas observer les règles de base pour se prémunir contre la propagation du virus. Une bonne raison de virer ce mec de Twitter.

Les producteurs de pétrole

Nous vivons une drôle d’époque et si vous aviez un doute à ce sujet, sachez que dans peu de temps le baril de pétrole pourrait être vendu à perte sur les marchés mondiaux. La raison en est simple : les producteurs de pétrole estiment qu’il leur coûterait trop cher de suspendre l’extraction et continuent donc de pratiquer des extractions à volume constant comme si la demande n’avait pas baissé. Résultat, les capacités de stockage de pétrole au niveau mondial sont en passe d’être saturées et le baril n’a jamais atteint un prix aussi bas. Le tout, cela va de soi, au détriment des considérations écologiques les plus élémentaires.

La Suède

Comme la Biélorussie mais en un peu moins folle, la Suède continue de refuser toute forme de confinement à l’échelle nationale. L’activité économique du pays bat encore son plein et si certains commerces sont fermés, les recommandations du gouvernement suédois demeurent extrêmement flexibles en matière de gestes barrières et de distanciation sociale. En Suède, fais ce qu’il te plaît.

Ebola

On n’en parle pas beaucoup, mais le virus Ebola aussi continue à tuer, et dans des proportions très importantes au regard de l’étendue plus réduite que celle du coronavirus de la zone touchée. Ebola est encore très vivace en Afrique, ce qui fait planer une menace d’autant plus grande sur le continent en cas d’arrivée supplémentaire de la pandémie de COVID-19. On imagine les discussions : « t’est mort de quoi, toi ? Du corona ? » « Non non, d’Ebola. » « Ah super ! » Pas tellement de quoi rire d’Ebola (même si Twitter le fait).

Les trafiquants de drogue

Quand on n’est pas vraiment habitué à observer les lois, il n’y a pas de raison pour que cela change. De fait, de nombreux articles relaient des arrestations de dealers un peu partout en France. Les vendeurs de stupéfiants continuent de vendre et de délivrer leur marchandise à leurs clients malgré le confinement. Seul problème : le couvre-feu, décrété dans de nombreuses communes, ainsi que les contrôles renforcés de la police doivent rendre pas fastoche fastoche d’exercice de leur métier. Si on peut appeler ça un métier.

Les pubs

Vous aurez peut-être remarqué que les publicités ne sont pas toutes mises à l’heure du confinement. À la télévision, les programmes sont interrompus par des images de voitures roulant sur des routes désertes, le tout bombardé de slogans exaltant la liberté de circulation. De plus, tous les produits ne constituant pas des biens de première nécessité vantent encore et toujours leurs avantages à longueur de spots.

Les habitants de Niort

Avant l’éruption du Coronavirus et la mise en oeuvre des procédures de confinement, la ville de Niort était totalement déserte à longueur de journée. À présent que le confinement a été mis en place, les rues de la ville continuent d’être totalement vides. À Niort, confinement ou pas confinement, tout est resté comme dans les années 50.

Le Coronavirus ? Balek !