Ce qui est cool, depuis que Trump est président et que Kim Jong-Un joue des muscles, c’est qu’on ne s’ennuie jamais. Là, ils se livrent à une escalade de la violence façon j’ai quatre ans à la récré mais avec un attirail nucléaire derrière. Bon, a priori, vu comme Kim Jong-Un déteste l’Amérique, il y a moyen qu’il attaque plutôt New York ou Los Angeles que la France, mais on sait jamais. Si ça devait en être fini de la civilisation telle qu’on la connaît en raison d’une guerre nucléaire pas jojo, on se battrait pour notre survie. Et dans ce cas-là, il y a deux trois trucs à savoir.

S'abriter très rapidement en sous-sol ou en hauteur

Ok, ça vient de péter à 800 mètres au-dessus de ta tête, mais pas tout à côté non plus, puisque tu n’es pas mort. Bon. Là, t’as deux solutions : soit tu habites en hauteur (au-delà du dixième étage) d’un immeuble solide solide, mais pas non plus au dernier étage, et là tu peux rester chez toi et bouffer tes restes en attendant mieux. Soit, tu n’habites pas au dixième et là il faut que tu te trouves fissa fissa un abri en quelques minutes, soit en sous-sol, soit très très haut. C’est Fort Boyard sauf que si tu rates, tu meurs.

Habiter à plus de 10 km de tout point névralgique

Reprenons ce que fait une attaque nucléaire : son impact tuera tout sur 1 km de diamètre. Ensuite, une onde de choc fera fondre les bâtiments sur 2 km environ. A 3 km, tu seras exposé aux radiations et mourra en quelques heures. A 10 km, quasiment tous les immeubles seront endommagés et les êtres humains blessés, pour environ 50% de morts. Au-delà, t’as une chance. Bref : plutôt que de t’installer peinard dans ton bel immeuble avec vue sur la Tour Eiffel, va plutôt vivre à Melun, où a priori, tu seras peinard.

Le seul problème de ce calcul, c’est que s’il n’y a jamais d’attaque nucléaire tu vas passer une bonne grosse vie de merde.

Ne pas s'exposer aux flash

Bon. Y’a eu une bombombe. Tu le sais, tu l’as vu à la télé et ça explique l’énorme boum que t’as entendu tout à l’heure. Ne cherche sous aucun prétexte à essayer de la voir, la bombe ! Le flash des radiations te brûlerait la rétine. Il faut se projeter au sol, protéger ton visage et aussi tes oreilles pour ne pas t’exposer aux bruits et attendre que tout redevienne calme pour agir. Ce serait con d’être aveugle en pleine apocalypse nucléaire : ça risquerait de mettre tes chances de survie en péril.

Fuir en faisant gaffe au vent

Bon ensuite, comme tu peux l’imaginer, il faut que tu te casses. Que tu te casses loin d’ici. Donc tu prends un petit manteau, des trucs pour te protéger la gueule, et tu pars loin, dos à l’impact (t’es pas con), et perpendiculairement au sens du vent. Si tu ne sais pas vers où est le vent, t’as qu’à mouiller ton doigt ou regarder l’appli Météo France.

Respirer dans un tissu

Par ailleurs, si tu ne veux pas avoir une vilaine toux et vomir tes tripes, il faut que tu respires sous un tissu, tout en mettant un petit cache-nez sur ta gueule pour protéger ta peau et ton nez. Même s’il faut chaud, oui. C’est pas le moment de chouiner.

Se faire décontaminer aussi vite que possible

Bon, ça y’est, tu t’en est tiré, t’es à 100 kilomètres de l’impact. Tu commences à être plus peinard. Mais pour autant, il n’est pas encore temps d’aller boire un demi en terrasse pour te féliciter d’être encore en vie. Il faut que tu ailles te faire décontaminer, que tu te débarrasses de tes vêtements et que tu te douches. Puis que tu prennes plein d’iode. J’espère que tu aimes ça, parce que tu vas en bouffer, de l’iode.

Habiter dans un pays neutre

Sinon, une solution clé en mains pour éviter de se prendre une bombe nucléaire consiste essentiellement à aller vivre dans un pays où il n’y a aucune raison pour qu’une attaque nucléaire ait lieu. L’Argentine, par exemple, bloquée dans sa crise économique de l’enfer qui n’en finit jamais et qui n’intéresse aucune des grandes puissances nucléaires mondiales ; ou j’en sais rien, moi, Malte, l’Afrique du Sud, où tu veux mais pas aux États-Unis ni en Russie, ni en Corée du Nord, ni en Europe occidentale.

Faire confiance à ce mec

Comme ça tu sauras où aller.

Se caler dans un frigo

Apparemment ça marche trop bien. Sisi, promis, c’est Hollywood qui nous le dit, et ils disent toujours la vérité.

Être un cafard

Enfin, dernière solution pour survivre à une attaque nucléaire, tu peux choisir de te réincarner en cafard. 10% des blattes survivent aux radiations équivalentes à la puissance dégagée par la bombe nucléaire lâchée sur Hiroshima. Bon, la plupart du temps tu t’emmerdes royalement en étant chassé par des humains de cuisines où tu bouffes de la merde, mais le jour de l’apocalypse mondiale, tu seras vengé pour toutes ces heures d’ennui.

C’est pas comme dans un jeu vidéo, tu peux pas faire de sauvegarde si tu rates une étape.

Sources : Guide de survie, DailyGeekshow