On connait tous ces marques célèbres mais personne ne pense jamais que ces noms et prénoms correspondent à des vraies personnes avec un petit cœur qui bat (ou qui ne bat plus parce que y en pas mal qui ont cané tout de même). On vous avait déjà parlé des destins de mascottes de pubs comme la Vache qui rit et le lapin Duracell qui ont parfois mal tourné. Il y a même les mascottes de céréales comme le professeur Weetos qui profite maintenant de sa retraite (et il a bien raison). Se marrer c’est important, mais on aime aussi apprendre des choses donc aujourd’hui, on vous révèle les vrais visages de ces marques cultes.

Yves Rocher

À seulement 14 ans, Yves Rocher rencontre une guérisseuse qui lui confie la recette d’une pommade à base de plantes. C’est à ce moment qu’il décide de commencer à confectionner des soins et des crèmes, tout seul dans son grenier. À 30 ans, il fonde son entreprise de produits cosmétiques basés uniquement sur des produits naturels. L’entreprise familiale grandit et ses enfants et petits-enfants travaillent avec lui. À sa mort en 2009, son petit-fils hérite de la présidence de l’entreprise.

William Saurin

La marque William Saurin existe depuis 1898, date à laquelle ouvre l’épicerie de Emmanuel Adolphe William Seurin à Saint-Mandé. Il change son nom Seurin en Saurin et la société se développe rapidement en vendant des conserves de plats préparés et de confitures. L’entreprise reste dans la famille jusqu’en 1979, quand Vincent Saurin la vend à Lesieur.

Alain Afflelou

La tête de ce bon vieux Afflelou vous est peut-être familière puisqu’on a déjà vu ce monsieur dans quelques pubs pour la marque. En 1972, Alain Afflelou ouvre sa première boutique d’optique à l’âge de 24 ans et 6 ans plus tard, lance une chaîne de magasins à son nom. Son investissement personnel dans l’entreprise, en apparaissant dans les campagnes publicitaires notamment, a permis à la marque de s’imposer partout en France.

Jean-Louis David

Jean-Louis David arrive à Paris dans les années 50 et se destinait à une carrière dans la mode mais se tourne finalement vers la coiffure quand il est embauché dans un salon sur près des Champs Élysées. Il s’occupe de coiffer plusieurs stars de cinéma et devient rapidement connu dans le métier. À 25 ans, il ouvre son premier salon et développe le groupe grâce au système de franchise. Il est surtout connu dans les années 1960 pour être un grand spécialiste du dégradé et pour son invention de la « résille », une décoloration légère. Il vend finalement sa société en 2019 au groupe qui détient également la société Franck Provost. Jean-Louis David meurt d’un cancer en 2019.

Franck Provost

Franck Provost est une pupille de la nation et commence sa vie professionnelle à 26 ans en travaillant en tant qu’apprenti dans un salon de coiffure. Il ouvre quelques années plus tard son premier salon et participe à de nombreux concours. En 1976, il est sacré meilleur coiffeur de France et gagne même une épreuve au championnat du monde de la coiffure.Il devient coiffeur de stars et ouvre de plus en plus de salons de coiffure.

Crédits photo (CC BY-SA 4.0) : Gil Zetbase

JCDecaux

Dans les années 50, Jean-Claude Decaux crée une société spécialisée dans l’affichage publicitaire sur les autoroutes. Le problème, c’est qu’une loi de 1964 augmente les taxes sur ces affichages routiers. L’entreprise JCDecaux s’oriente alors vers l’affichage urbain et Jean-Claude Decaux invente un nouveau concept : l’Abribus. Le but est de proposer aux municipalités des abris pour les gens qui attendent le bus entièrement financés par les annonceurs publicitaires.

C’est également lui qui invente les panneaux de signalisation lumineux et les panneaux d’information sur lesquels ont peut voir des messages de la municipalité en lettres lumineuses. Jean-Claude Decaux est aussi le premier à proposer les vélos en livre-service en France ; d’abord avec « Vélo’v » à Lyon en 2005 puis avec « Vélib' » à Paris en 2007.

Marc Dorcel

Marc Dorcel se lance en 1968 dans l’édition d’œuvres érotiques qu’il vend par correspondance, certains de ses ouvrages deviennent des best-sellers avant d’être censurés pour « outrage aux bonnes mœurs ». Marc Dorcel se reconvertit ensuite dans le dessin et la vente de romans-photos érotiques avant de se diversifier en commençant la vidéo avec son premier film : Jolies Petites Garces (ça donne envie). Il monte sa société et vend des milliers de VHS.

Ben & Jerry’s

Ben Cohen et Jerry Greenfield sont amis depuis toujours. Ils se rencontrent à l’école en 1963 et ont raconté qu’ils étaient les seuls élèves de la classe à ne pas pouvoir courir un kilomètre en moins de sept minutes. Les deux amis ne savent pas quoi faire de leur vie et décident d’apprendre à fabriquer des glaces via des cours par correspondance. Ils montent ensemble leur entreprise et leurs crèmes glacées sont aujourd’hui réputées partout dans le monde.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Dismas

Dom Pérignon

Dom Préignon est un moine français du XVIIème siècle qui aurait découvert la méthode de la prise de mousse du vin et donc inventé le champagne. Il n’est pourtant ni vigneron ni alchimiste. Cette histoire reste une légende car il n’existe aucune preuve que Pierre Pérignon ait vraiment fait cette découverte lui-même.

Crédits photo (Domaine Public) : D'après le fragment de tableau d'Arnaud Gudry

Loïc Raison

Dans les années 1920, Louis Raison Père lance sa cidrerie et apprend ce savoir-faire à son fils. Plus tard, la société se développe et en 1983, Louis Raison Fils décide d’appeler la marque « Loïc Raison », Loïc étant la version bretonne de Louis.

Crédits photo : Loïc Raison

Pierre Martinet

Pierre Martinet n’a que 14 ans quand il quitte sa famille pour apprendre le métier de boucher. Il achète par la suite sa propre boucherie et fait les marchés avec sa 2CV et des tréteaux. Des années plus tard, il s’installe près de Lyon et commence à vendre ses produits dans toute la France sous une nouvelle marque : Pierre Martinet.

La Veuve Clicquot Ponsardin

Barbe Nicole Ponsardin est une femme d’affaires française du XIXème siècle et la fille du baron de Ponsardin. En 1805, son mari François Clicquot meurt en lui laissant une maison de champagne qui produit 100 000 bouteilles par an ; on la surnomme alors « la Veuve Clicquot ». Elle est à l’époque la première femme à diriger une maison de Champagne et a un sens des affaires remarquable. Elle dirige cette la maison Clicquot jusqu’à sa mort.

Crédits photo (Domaine Public) : Léon Cogniet

Si tu veux en apprendre plus parce que tu aimes la culture (et que tu n’as plus de bons bouquins chez toi), tu peux découvrir les organes dont on peut se passer et les explications des expressions drôles de la langue française.

Sources : WikipediaWilliam SaurinWikipediaLes EchosLoïc Raison