Ils seront vos compagnons d’infortune pendant ces trrrès longs moments qui émailleront votre vie de parents d’élèves. Problème : ils sont, chacun à leur manière, parfaitement horripilants et vous feront regretter de ne pas avoir utiliser de contraceptifs. Rien que ça.

Les permissifs

Ces parents sont à genoux devant leur si douce progéniture. Quand bien même cette dernière a la pire des attitudes. Il a frappé un autre élève ? « ça va, ça saignait à peine ». Il a traité le prof’ de fils de p*** ? « vous avez dû mal comprendre ». Un « coquin » puisqu’ils vous le disent. Un coquinou assis à la droite de Satan et qui lorgne sur sa place, oui. Les permissifs font de loin partie des pires parents d’élève de l’histoire.

Crédits photo : Topito

Les « Papaouté »

Ce sont les parents fantômes. On ne les voit pas à la sortie de l’école. Ni dans les temps collectifs. A se demander si leur enfant ne s’appelle pas Rémi. Rémi sans famille ? Vous l’avez ? Fonctionne également en version féminine : on les appelle les « Mamaouté ».

Les absents

Complètement différents des Papaouté car eux, physiquement, ont fait le déplacement. Mais cérébralement, ils ont tout laissé dans le vide-poche du monospace. Leur regard torve se perd dans les limbes d’un infini où les enfants crient encore à deux heures du matin.

Les Philippe Lucas

L’ingérance à son meilleur, tendance névrotique. Corentin doit être le meilleur. Partout. Tout le temps. Même à la cantoche. Les autres parents vont manger du Corentin à toutes les sauces pendant cette réunion de parents d’élèves.

Les gros mytho

Ce sont ceux qui ont un enfant surdoué, haut potentiel complexe. Pas testé évidemment, mais la suspicion est forte (c’est une cousine psy du dimanche qui leur a dit après un repas où Boubinet a brisé les raisins à l’intégralité de la famille). Oui, Boubinet s’ennuie en classe. Peut-être parce qu’il est tout simplement stupide. Et là, il n’y a pas trop de suspicion.

Les fayots

On les reconnaît facilement : ils prennent des notes sur un cahier à spirales. Et lèvent le doigt pour prendre la parole.

Les démissionnaires

On les reconnaît facilement : ils font semblant de perdre des notes sur leur téléphone. Ils jouent à Candy Crush Saga.

Les complotistes

Tout doit être remis en cause. La nature de l’enseignement. Le fond du programme scolaire. La provenance des aliments de la cantine. Commencent toujours leurs phrases avec l’injonction « vous trouvez ça normal que… ».

Les perfectionnistes

Se marie très bien avec les fayots – même si la concurrence s’avère rude. A cause d’eux, la réunion parents prof dure tellement longtemps que vous songez à changer d’adresse.

Le parent prof’

Parle peu. Connaît tout les rouages. Echange des regards compassionnels avec son collègue. Débriefera le lendemain matin à la machine. Et balancera sur les autres parents de sa classe. Dans le métier, on appelle ça une « poukav ».

Evidemment, toutes ces catégories peuvent s’assembler pour encore plus de plaisir. Un gros mytho tendance Philippe Lucas aux relents perfectionnistes s’incruste et la réunion dure plusieurs heures. A en regretter presque de ne pas être absent limite papaouté. Vous suivez ? Dans le même genre on a aussi les perles de parents d’élèves, pour plus de kif.