Faire la fête, c’est bien. Le payer le lendemain matin au réveil des enfants à l’aube, c’est moins bien. La seule chose pire qu’une gueule de bois, c’est une gueule de bois avec des enfants qui crient. La seule chose pire qu’une gueule de vois avec des enfants qui crient, c’est l’éternité passée à brûler à l’azote dans les flammes de l’enfer avec Carlos qui chante tous ses tubes en boucle à côté. C’est dire. Mais heureusement, des solutions existent.

La règle du “on fait tout pareil”

Couchez-les à la même heure que vous le samedi soir pour les fatiguer un maximum. Soyez généreux sur les droits de regarder des dessins animés à la pelle. Réveillez-les au besoin pendant la soirée s’ils s’endorment trop tôt.

La règle du “dors, je ne te hais point”

Avant 10 heures du matin, faites lui simplement comprendre “je ne suis pas ton père, tu n’es pas mon fils”. On se respecte, mais on s’ignore, en bon colocataires. Ou en bon kidnappeur d’enfants, mais c’est moins cool.

La règle du “cadeau surprise”

Le dernier levé dans la maison gagne un cadeau. Ça marche parfaitement bien. Restez toutefois un peu vague sur la notion de cadeau, ça pourrait devenir coûteux. Est-ce que l’amour d’un père ou d’une mère pour son enfant n’est pas le plus beau des cadeaux auquel on puisse gnagnagna ?

La règle du “do it yourself”

Mettez tout à sa hauteur pour qu’il apprenne à vivre seul. Biberon / micro-ondes/ couches / télécommande / téléphone en cas d’urgence. La vie est une jungle, qu’il s’y habitue dès maintenant.

N’oubliez pas les clés de bagnole et la bouteille de whisky.

La règle du “C’est qui le patron ?”

Faites poser un verrou sur sa chambre. Mais à l’extérieur bien entendu. Prenez la peine de lui expliquer avant : vous êtes un fêtard, mais vous restez un parent compréhensif et aimant.

Adieu migraine.