On le sait, avoir des enfants, c’est un bonheur incroyable, puisque tout le monde le dit. Mais pas que. Et si une série nous rappelait qu’il y a des moments, des jours entiers, voire des semaines où on fatigue un peu plus que d’autres et ben on la regarderait cette série. En entier. Ça tombe bien, il y a Breeders. Dix raisons de la regarder, vite fait, sur MyCanal.

Pour le pitch

Etre confronté à la paternité et à la maternité est un révélateur. On se croyait aimant, calme, serein. Avant. On se découvre parfois colérique, gueulard, impatient. Après. Etre “éleveurs” (d’où le nom “Breeders”, ahhh d’accord), c’est incroyable, mais ce n’est pas de tout repos et ça bouscule nos convictions profondes (et notamment toutes les légendes sur la parentalité), comme celle de Paul et Aly, les deux parents de la série.

Parce que c’est rassurant pour tout le monde

Oui eux aussi, ils sont tout le temps en retard, eux aussi ne partent toujours que 15 minutes après avoir dit “on est prêt on y va ?”, eux aussi crient trop fort parce qu’ils sont fatigués et le regrettent, eux aussi font semblant de dormir pour ne pas se lever la nuit, eux aussi essaient d’éviter les parents d’élèves. Eux aussi. Nous ne sommes pas seuls. Nous sommes légions.

Parce qu’il y a Martin Freeman dedans

Tellement impliqué qu’il est aussi producteur et créateur de la série. Et que globalement le monsieur ne nous déçoit jamais (Fargo, Sherlock, Black Panther, le Hobbit). On aurait bien aimé que ce soit notre père, mais c’est pas possible. Chiant. On oublie pas pour autant la mère Daisy Haggard, qui prend toutes les distances nécessaires avec la mère parfaite et nous soulage aussi toutes du fardeau de celle qu’on devrait être.

Source: Copie d'écran de Breeders

Parce que c’est le format parfait quand on a peu de temps

Entre 2 biberons, entre 2 siestes, ou le soir quand on a plus la force de regarder un film parce qu’on vient juste de finir les ranger les jouets qui traînaient dans le salon. Des épisodes de 25 minutes, on déguste ça comme un petit crackers. Ils ont pensé à tout on vous dit.

Parce qu’on y redécouvre une méthode une vieille méthode d’endormissement : rouler en bagnole

Avant d’être parent on croyait que c’était un mythe. Quand on est devenu parent, on s’est dit “nooooon”. Et puis un soir, faute de mieux, on a testé : ça marche. La petite boule de nerfs qui refusait de fermer les yeux s’est endormie au deuxième feu rouge. Voir Martin Freeman faire la même chose que vous quand il galère, ça fait toujours plaisir. Mais vous inquiétez pas, il existe aussi d’autres astuces pour faire dormir un enfant.

Parce que tu cherchais une série à regarder en couple

Histoire d’entendre sur certaines scènes “tiens tu vois, lui il le fait”, ou “tu pourrais prendre exemple ça te ferait pas de mal”, une petite engueulade devant la télé fait toujours du bien (ouais parce qu’en vrai, il y a plein de trucs chiants quand tu regardes une série en couple). Au delà de ça, rassurez-vous, voir un couple se débattre dans la vie quotidienne, ça resserre aussi les liens : il y a toujours pire ailleurs.

Source: Copie d'écran de Breeders

Parce que c’est une série produite par FX (et Sky One)

Fargo, Atlanta, American Horror Story… on est rarement déçu avec les prod FX. Si on continue de reconnaitre une série HBO pour sa manière d’aborder et d’angler un sujet, on commence à penser pareil avec les séries FX.

Parce que c’est une série anglaise

Dans un univers globalement noyé par les séries ricaines (bon là y’a quand même FX hein), qui ont encore malgré la profusion actuelle ailleurs dans le monde, un temps d’avance, entendre ce petit accent tonique anglais est un vrai bonheur. Sans compter les plans de Londres. L’humour anglais existe encore, on l’a recroisé pendant 10 épisodes et en fait il est vachement sympa.

Parce qu’au delà d’être parent, on voit un couple se débattre dans ce petit tsunami

Etre parent, le plus souvent (mais pas toujours, on sait hein), c’est aussi être en couple. Les flashback du couple sans enfant nous rappellent que si la vie a été plus simple, elle était déjà pleine de doutes. On en a peut-être plus après, mais on en avait déjà. Etre 2 n’est pas un pré-requis, mais disons que parfois, quand la confiance est là, le respect des envies et des besoins de chacun, c’est plus simple.

Parce que gérer ses propres parents aussi c’est compliqué

Sans parler de la trop souvent raillée belle-maman. Il arrive un âge où l’aide potentielle de nos patriarches se transforme parfois en poids, ou gérer les idées arrêtées ajoute de la confusion à une situation déjà stressante. Quand l’un d’entre eux débarque en plus directement chez vous avec la légèreté d’un ado de 70 ans, ça donne un excellent personnage en la personne de Michael McKean, le frère de Saul Goodman dans « Better Call Saul ».

(Bonus) Parce qu’il y aura une saison 2, ça vient de tomber

Quand on vous dit qu’on vous ne vous parle que du meilleur.

Etre parent comme le dit Paul, c’est comme “gravir une montagne avec un mini frigo attaché dans le dos”. C’est plus compliqué, sans doute plus long, mais au final on y arrive quand même. A voir sur Mycanal