Certains parcs d’attractions sont à l’abandon. On n’y entend plus guère que les échos de cris d’enfants surexcités qui, dans un lointain passé, s’extasiaient devant des montagnes russes à la sécurité discutable. Ces enfants sont désormais devenus des experts-comptables qui emmènent leurs propres enfants dans d’autres parcs bien vivants, où l’argent coule à flots et où le fun s’invite à tous les râteliers.

Disneyland Paris

En 2015, plus de 10 millions de personnes sont venues se taper la parade à Mickey. 10 millions de personnes ont pris la pluie dans des files interminables dans l’unique but de s’offrir 5 minutes de sensations fortes. Disney est le 9ème parc du monde en termes de fréquentation et le premier en matière de prix de vente des k-ways. Bref, Picsou se régale.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Carterhawk

Le Puy du Fou

Élu meilleur parc du monde à deux reprises, deuxième parc français si l’on considère le nombre de visiteurs annuels, le Puy du Fou demeure pourtant – ironie du sort – un sujet de moqueries constantes du type « cette année t’as passé tes vacances à Center Park ou au Puy du Fou ? » ou encore « le spectacle de fin d’année de ma fille, c’était son et lumière on se serait cru au Puy du Fou ». Vendée tout.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Padpo

Le Jardin d'acclimatation

Avec 2 millions de visiteurs en 2016, ce petit parc situé à Boulogne à côté de la fondation Vuitton, le Jardin d’acclimatation qui a abrité la masse d’expositions coloniales, réussit à fédérer presque autant de gens autour de ses churros qu’autour des noirs en cage qu’il exhibait au début du siècle dernier. Cela dit, y’a des paons.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : David.Monniaux

Futuroscope

Quasi 2 millions de visiteurs en 2016. 150.000 morts du cancer dans la même année. Coïncidence ? Sans doute. Minitel, télex, aérotrain, fax, tattoo : le futur commence à Poitiers.

Crédits photo (CC BY 3.0) : Denis laming

Le parc Astérix

1,850 millions de visiteurs en 2016 pour le parc inspiré des personnages créés par Goscinny et Uderzo. Perso, j’y suis allé une fois, le jour de mes 10 ans ; à la fin de la journée, ma mère a quitté mon père après qu’ils se sont engueulés toute la journée ; donc là, je peux pas trop faire de commentaire rapport au fait que je suis en larmes.

On n’a même pas fait UNE attraction.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : cnb

Nigloland

Aux confins de la forêt de l’Orient, dans l’Aube, Nigloland propose 39 attractions à ses 600.000 visiteurs annuels. J’ignorais l’existence de Nigloland jusqu’à il y a très exactement 5 minutes. Je suis un niglo.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Superjuju10

Le Pal

En pleine Sologne, le Pal est un parc de 50 hectares comprenant 26 attractions. On y est bien, à la fraîche. Secam, le Pal, quoi.

Ceci est un jeu de mots en rapport avec des protocoles de diffusion audiovisuelle concurrents.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Julien Ville

Walibi Rhône-Alpes

Ce qui est bien, avec Walibi Rhône-Alpes, c’est qu’on y a deux parcs d’attractions en un : Walibi et Aqualibi. A deux, ils attirent 420.000 visiteurs annuels qui n’ont pas peur de se mouiller. Ni de dire « j’étais à Walibi ce week-end ».

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Christophe Badoux

Océanopolis

OK, Océanopolis n’est pas TOUT A FAIT un parc d’attractions. Mais bon, le parc aquatique de Brest attire tout de même 415.000 visiteurs annuels venus admirer ses 10.000 animaux. Après, ce n’est pas nécessairement pas un parc d’attractions si on se place du côté des poissons. Pour les poissons, c’est l’éclate. Océanopolis est ainsi le premier parc d’attractions pour poissons. Question de point de vue, la vie.

Crédits photo (CC BY 3.0) : Gaëlle Fily

Ok Corral

400.000 personnes se pressent chaque année à ce parc d’attractions inspiré du Far West, du côté de Marseille. Et les mecs de la compta y font des règlements de comptes.

Tout le monde s’éclate à la queue leu leu.

Source : L’Internaute