Karl Lagerfeld, l’homme au sourire rayonnant nous a quitté en 2019 à 85 ans. En plus d’avoir été un des plus grands couturiers de la planète, ce bon vieux Karl nous a régalé de quelques perles sans équivalent. Parce que c’était un très bon client pour les interviews et les passages à la télé. Un vrai personnage qui manquera aux fans de mode.

"Je déteste avoir des conversations intellectuelles, seule ma propre opinion m’intéresse"

"Si je sais combien j'ai sur mon compte bancaire ? Mais c’est une question de pauvre, ça."

"Les pantalons de jogging sont un signe de défaite. Vous avez perdu le contrôle de votre vie, donc vous sortez en jogging."

"Je suis une sorte de nymphomane de la mode qui n’atteint jamais l’orgasme."

"Je n'ai pas besoin de faire des courses puisque je ne mange jamais."

"Je suis une meringue ambulante."

"Je voulais à tout prix apprendre le piano. Au bout d’un an de cours, ma mère m’a foutu le couvercle sur les doigts et elle m’a dit : ‘Dessine, ça fera moins de bruit’. Elle avait raison."

"Je n’ai ni remords ni regret. Je suis amnésique du passé."

A propos des selfies : "Ils sont cette chose horrible où vous êtes déformé. Le menton est trop gros, la tête est trop petite. Non, c’est de la masturbation électronique".

"Je me souviens d’une créatrice qui disait que ses robes n’étaient portées que par des femmes intelligentes. Évidemment, elle a fait faillite."

"Je n’ai jamais voté de ma vie. Je ne voterai jamais. Je connais trop comment fonctionne la politique pour en avoir vu les coulisses. Pour voter, il faut croire toutes les promesses qu’ils vous font, alors qu’ils ne les tiendront pas. Mais si on me donne un pin’s d’Obama, je veux bien le porter."

"La mode n'est pas faite pour les cloches, alors allez sonner Pâques ailleurs que chez moi."

"Je pense que les tatouages sont horribles, c'est comme porter une robe Pucci à vie."

"Je publierai mes mémoires après ma mort, avant je ne peux pas, j’ai trop de comptes à régler. Il faudra qu’elles restent en anglais, j’écris mieux en anglais et n’accepterai pas de traduction. Si vous ne pouvez pas me lire en anglais, c’est que ces mémoires ne sont pas faites pour vous."

"Il n’y aura pas d’enterrement. Plutôt mourir."

Presque aussi beau que les plus belles citations de Nelson Mandela. On aurait aimé un peu plus de phrases sur Paris quand même.