Quand tu viens d’accoucher, tu es face à un tsunami émotionnel. Que ce soit la chute des hormones, ou bien simplement le fait de réaliser qu’à partir de maintenant, ta vie ne sera plus jamais la même, tu peux te retrouver complètement désemparée, et en proie à ce qu’on appelle communément le « baby blues ». Rajoute à ça un gros manque de sommeil, et c’est le combo gagnant.

Il faut en parler

Ça, c’est la première chose à faire. Tu te sens triste ? Tu pleures sans cesse ? Ce n’est peut-être pas que dû à la fatigue, ça peut être le baby blues. Il ne faut pas en avoir honte et il faut que tu mettes des mots sur ce que tu ressens, avec ton mec, tes parents, tes potes, peu importe. Vide ce que tu as sur le coeur, ça te fera du bien.

Tu n’es pas forcée d’en avoir un

Toutes les femmes qui viennent d’accoucher n’ont pas forcément un baby-blues. Si tu as des antécédents de dépression, ou bien si tu as vécu des événements un peu traumatisants comme une séparation, ou bien la mort d’un proche, tu peux être plus sujette à ce phénomène.

Il y a quelques signes annonciateurs

Tu pleures souvent, tu te sens nulle, tu as l’impression que tu ne vas jamais y arriver, tu culpabilises de ressentir toutes ces émotions négatives alors que tu devrais être au comble du bonheur… Toutes ces choses sont peut-être le signe d’un baby blues, pas de panique : il faut juste en parler à ton médecin.

Ne te dévalorise pas

Non, tu n’es pas une mauvaise mère, oui tu vas réussir à t’occuper de ton bébé, et oui, tu es une wonder maman, n’en doute pas. C’est juste que là, présentement, tu ne le vois pas, parce que tu es trop dans le brouillard. Mais pourtant, tu vas parfaitement y arriver.

Ça ne dure qu’un temps

Toute cette phase te semble interminable, et tu n’en vois pas le bout. Pourtant, ce sentiment va s’en aller progressivement, et tu vas réussir à reprendre le dessus, ne t’inquiète pas.

Si ça s’attarde, consulte un spécialiste

Si ton baby-blues s’attarde trop, que tu ne te sens toujours pas mieux, au contraire, et que tu as l’impression que son long tunnel ne fais que s’allonger, alors n’hésite pas, et fais toi aider. Il n’y a aucune honte à dire qu’on ne va pas bien. D’autant plus qu’un baby-blues plus important que la moyenne peut être le signe d’une dépression post-partum qui nécessite une prise en charge médicale.

Essaye de t’accorder du temps pour toi

Si tu le peux, laisse ton bébé à son père ou à tes proches, et va te faire masser, ou bien va te promener seule et respirer un peu d’air frais. Essaye de laisser ton bébé à son père ou autre pendant quelques heures et dors, récupère, et chouchoute toi, tu ne t’en sentiras que mieux ensuite.

Arrêtons d’en faire un tabou

Le baby blues n’est pas rare, et il ne doit pas être tabou. C’est pour ça qu’il faut que tu en parles, que tu ne gardes pas toutes ces pensées, qui peuvent te paraitre horribles, que pour toi, et que tu arrêtes de croire que tu es une mauvaise mère: c’est faux.

Allez, bon courage, tout va finir par aller mieux.