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Source photo : theoriginaljc

Alors oui, on peut tout à fait adorer le sport à l'école, mais le fait est que la plupart des gens ont quand même été traumatisés par l'EPS. Pourquoi ? Nous avons plusieurs pistes d'explications. En espérant que nos petits copains de l'éducation nationale tombent sur ce top et retirent une bonne fois pour toutes les cordes à nœuds du programme.

  1. La piscine
    Corvée parmi les corvées, responsable chaque année d'une recrudescence de rendez-vous chez le médecin pour se trouver une dispense crédible (dont la fameuse allergie au chlore qui en général ne tient pas la route du tout), la piscine à l'école est une vraie plaie. Il faut se désaper devant tout le monde, plonger les pieds dans des pédiluves dégueulasses et nager des heures dans la pisse de tous nos petits copains. Et évidemment le trimestre piscine est toujours en plein hiver, sinon c'est pas marrant.
  2. Les chasubles
    De foot, de basket, de volley ou de tout autre sport collectif. Vous savez ces maillots que des générations entières d'élèves suants ont portés et qui pourtant n'ont jamais vu l'ombre d'une machine à laver ?
  3. Le prof de gym
    Sans généralité aucune, le prof de gym est généralement une grosse flemmasse. Le sifflet vissé à la bouche, il te gueule dessus parce que tu craches tes poumons après le 36ème tour de stade mais n'a pas couru depuis 1976. Il est de plus souvent aigri, parce que sa matière n'est pas considérée comme l'égale des autres et qu'à la machine à café, il ne parle que de sport et que ça gonfle tout le monde. Sans généralité aucune, évidemment.
  4. Le triple-saut
    Qui a déjà fait du triple-saut en dehors des cours d'EPS ? Super compliqué et donc super barbant, il nécessite déjà de piger quelque chose aux règles, que l'IAAF définit ainsi : "le saut s'effectuera de telle sorte que le concurrent retombe d'abord sur le pied avec lequel il a pris son appel, puis au second saut sur l'autre pied, à partir duquel le troisième saut sera fait". Voilà voilà.
  5. La constitution des équipes
    Grand classique de l'EPS, le moment où les leaders doivent composer leur équipe, est à la source de nombreux traumatismes vécus par les geeks nuls en sports. Généralement choisis en dernier, ils doivent faire face à une humiliation qui prouve bien que le sport à l'école, ça craint pue des pieds.
  6. La corde à nœud
    Une simple question : quel est le connard qui a un jour inventé cet instrument du diable ? C'est nul, ça brûle les mains, ça ne sert à rien et ça fout grave les chocottes quand on a le vertige. Ajoutons à ça l’humiliation subie par les enfants un poil rondouillards qui n'arrivaient pas à dépasser le deuxième nœud.
  7. Les vestiaires
    Combien de films et de séries ont montré l'enfer des vestiaires à l'école ? Les serviettes mouillées, les remarques sur le physique, les blagues potaches... Autant de raisons de sécher l'EPS.
  8. C'est un coup à louper son brevet, et son bac, et sa vie
    Pensez au pauvre type nul en gym et cruellement moyen dans toutes les autres matières. Là où certains vont profiter de leur niveau en EPS pour passer dans la classe supérieure ou pour réussir leurs examens, d'autres vont se voir plombés parce qu'il leur faut 30 minutes pour parcourir 100 mètres en nage libre. Qui a parlé d’injustice crasse ?
  9. Le risque de blessure
    Qui s'est déjà blessé en résolvant une équation à 3 inconnus ou en tentant d'expliquer pourquoi Les Fourbin est plus proche du mouvement de la Commedia dell'arte que de la Grande Comédie ? Personne !
  10. L'EPS creuse les différences
    Ok, on peut toujours affirmer que si les plus nuls s’entraînaient un peu en dehors des cours, leurs problèmes se régleraient d'eux-même mais dans la réalité, un élève ayant de bonnes prédispositions en sport sera toujours supérieur à celui qui est en surpoids, trop maigre, trop grand ou trop petit et qui se retrouve TOUJOURS sur la touche. Et nous, nous sommes pour l'égalité.

Et sinon, des allergiques au chlore par ici ?