L’avantage avec les profondeurs abyssales de l’océan c’est qu’il y a de la place pour que les petites bestioles se développent. Le problème c’est qu’il n’y a rien à bouffer, pas de lumière, et que de toute façon personne n’est là pour voir ce qui s’y passe. Du coup on se rend compte que la Nature a un peu baissé les bras et s’est dit « A quoi bon ? », un peu comme elle l’a déjà fait avec les insectes moches. Plongée dans les abysses avec des créatures dignes d’un défilé de freaks pas bien jolis tenant plus du film Alien que du petit animal mignon.

Le requin-lutin

Dans la cour de récré des requins, tout le monde se fout de sa gueule. Même le requin-marteau a plus d’amis que ce croisement raté entre Pinocchio et Régine. Son petit plus : il peut se déboîter la mâchoire.

Crédits photo (Creative Commons) : Dianne Bray / Museum Victoria

Le poisson-ogre

Pas de panique, c’est vrai que le poisson-ogre se la raconte un peu avec son nom mais en vrai il mesure 16 cm. Cette petite baltringue. Son petit plus : Il s’agit de l’animal possédant les plus grandes dents au monde, proportionnellement. A tel point que le pauvret ne peut même pas fermer sa mâchoire.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : This illustration was made by Citron

Le grand avaleur

Son nom semble sorti tout droit d’un bouquin de Lovecraft, et vous noterez que sa gueule aussi. Son petit plus : Son estomac est tellement souple qu’il peut avaler des proies 3 à 4 fois plus grandes que lui.

Crédits photo (Domaine Public) : Gdr

Le poisson-vipère

Découvert en 1801, cet ignoble rebut de l’évolution n’intéresse personne, pas même les scientifiques, du coup on ne sait rien sur lui. Son petit plus : rien.

Crédits photo (Domaine Public) : David Csepp, NMFS/AKFSC/ABL

Le requin grande gueule

Ce requin mangeur de plancton se caractérise par sa large tête aux lèvres caoutchouteuses, comme Lana del Rey. Son petit plus : il ne chante pas.

Crédits photo (CC BY-SA 2.5) : OpenCage

Le grenadier

Si la saga Harry Potter se passait chez les sardines, le grenadier serait Voldemort. Son petit plus : vous en avez sûrement déjà mangé, vu qu’il est abondamment pêché.

Crédits photo (Domaine Public) : NOAA/MBARI

Le revenant

Ce petit bout de chou à la tête transparente appartient à la famille des Opisthoproctidae. En Grec, ça veut dire « qui a l’anus derrière ». Et on est vachement content pour lui. Son petit plus : ses yeux sont tubulaires et lui permettent de regarder en haut sans lever la tête. Pratique.

Crédits photo (Domaine Public) : Emma Kissling

Le poisson-hachette

En terme de tristesse, cet animal est super triste. Heureusement, son nom un peu swag lui permet de ne pas déprimer totalement, tout seul au fond de l’Océan. Son petit moins : il avait bien un pote Jojo la crevette, mais il l’a mangé.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Neale Monks sur Wikipédia anglais

Le dragon à écailles

Vous pouvez toujours essayer de le décrire avec vos mots à vous, nous on se contentera de « très très moche ». Son petit moins : On pensait qu’il crachait du feu sous l’eau ou qu’il volait, mais non, ce n’est pas vraiment un dragon. C’est juste un poisson avec le bouc de la Fouine.

Crédits photo (Domaine Public) : Peter Marriott

Le grandgousier

Le grangousier a tendance à pas mal la ramener parce que sa grande gueule lui permet d’avaler des proies beaucoup plus grosses que lui. Ce à quoi on lui répond sans hésiter : Peut-être, mais tu n’as pas de bras. Son petit plus : il a une ampoule lumineuse au bout de la queue, mais personne ne sait vraiment pourquoi.

Crédits photo (CC BY 3.0) : Alexei Orlov

Le poisson-pêcheur

Il avait tout pour être un déchet de plus, laissé sur le bas-côté de l’évolution, mais le poisson-pêcheur a su devenir une des rock-stars des abysses, et ce grâce à son antenne lumineuse qui lui permet de lire la nuit. (Et il fait toujours nuit à 1000 mètres de profondeurs.) Son petit plus : Son antenne attire aussi des proies, ce qui lui permet de manger sans avoir à sa déplacer.

Crédits photo (CC BY 2.0) : Steve Childs

Le Grimpoteuthis

Lui, il a pioché la boule noire à la loterie génétique. Une sorte flubber avec des yeux de perruche et une teub à la place du nez. Son petit plus : pour nager, il peut agiter ses oreilles, d’où son nom anglais « Dumbo Octopus ».

Crédits photo (Domaine Public) : NOAA Okeanos Explorer

La chimère

Le premier animal qui ressemble plus à une maquette pour le prochain J.J Abrams qu’à une véritable créature marine. Son petit plus : Il s’agit du seul vertébré possédant les vestiges d’une troisièmes paires de membres.

Crédits photo (Domaine Public) : SEFSC Pascagoula Laboratory; Collection of Brandi Noble, NOAA/NMFS/SEFSC

L'Uranoscopidae

Quand Gollum est constipé, ça donne l’Uranoscopidae. Ou quand l’horreur est prise en otage par la laideur. Son petit plus : il est très venimeux et balance des chocs électriques quand il est énervé. On le serait aussi si on avait sa gueule.

Crédits photo (CC BY 3.0) : Izuzuki

Le bathynome géant

NON. NONONONON. NON. OH NON. NON NON. NONONONON. NON. Le petit plus : NON.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : friend of User:Borgx

Le calmar géant

C’est comme un petit calmar sauf qu’en fait il fait 20 mètres de long. Et qu’il se frite avec cachalots. Le petit moins : Il est très difficile à apercevoir. Non finalement, c’est un petit plus.

Crédits photo (CC BY 4.0) : Luciana Leite

La grande rouge

La Tiburonia granrojo pourrait très bien s’appeler « splourch bleuarg » mais non. Physiquement, il s’agit d’une boule de chair toute bête de laquelle dépassent plusieurs langues rouges portant le doux nom de « bras buccaux ». Voilà. Le petit plus : Seuls 23 spécimens ont pu être observés à ce jour.

Crédits photo (Domaine Public) : NOAA/Monterey Bay Aquarium Research Institute

Le vampire des abysses

Quand la nature s’amuse, elle fabrique un parachute mou rempli de dents, un truc qu’on ne veut surtout pas croiser quand on va se baigner à la Baule. Le petit plus : Ce méchant monstre des fonds marins mesure 30 cm. Maximum. Le plus mignon des vampires.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : This illustration was made by Citron

Le requin-lézard

Quand la plus horrible des anguilles croisent le plus monstrueux des requins, ça donne de tube de chair à dents. Et c’est pas jojo. Le petit plus : sa période de gestation peut aller jusqu’à 3 ans et demi, la plus longue chez les vertébrés.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : This illustration was made by Citron

Le Caulophrynidae

Le Caulophrynidae, ou quand la Nature baisse les bras, dépitée. Le petit plus : Son nom vient du grec et signifie « Tronc Crapaud », ce qui est plutôt juste.

Crédits photo (CC BY-SA 2.5) : L’auteur n’a pas pu être identifié automatiquement. Il est supposé qu'il s'agit de : Tambja (étant donné la revendication de droit d’auteur).

On a aussi les fonds marins les plus profonds, les poissons les plus moches et les autres trucs qu’on trouve tout au fond des océans.