L’Antiquité nous a toujours réservé un lot de surprises et de découvertes insolites. Ses méthodes de torture, ses lois, ses morts glauques et ses mystères. Autant de raisons d’être fascinés par cette fabuleuse époque. Eh bien sachez que l’Antiquité regorge également d’aphrodisiaques purement chelous que même sous la torture je suis pas sûre qu’on s’en collerait un de cet acabit sous la dent aujourd’hui.

Miel et gelée royale

Jusque là, rien de bien surprenant me direz-vous, le miel on continue de s’en tartiner le visage avec une joie rarement égalée (ah bon, y’a que moi ?). En revanche, se faire sciemment piquer par une abeille pour s’ambiancer après un bon rencard des familles en pleine Grèce Antique, ça fait un peu plus flipper.

Des poireaux en veux-tu en voilà

Non seulement le poireau a des vertus diurétiques et laxatives mais sa forme phallique aurait été elle aussi un bon aphrodisiaque. Je me permets personnellement de douter de la véracité de cette légende, ça se saurait si on était sexuellement excité par le moindre truc phallique. On aurait envie de ken chaque fois qu’on passe devant la Tour Montparnasse, un bâtiment qui me semble pourtant incompatible avec la sensation d’excitation sexuelle.

Une vieille gousse d'ail

Eh bien oui, figurez-vous que l’ail n’est pas seulement utile pour repousser les vampires. En Grèce antique il servait également à avoir un bon gros braquemart et était dégusté en tartine pour le petit dej’. Paradoxalement, puer de la gueule peut donc ne pas être un obstacle définitif pour s’exciter sexuellement.

Le venin de serpent en application vaginale

Une sorte de suppositoire prescrit aux femmes par les gynécos de l’époque (et on peut supposer que ça devait être bonne ambiance l’auscultation au spéculum rouillé de l’Antiquité) qui pouvait réguler les saignements entre autre mais aussi servir d’aphrodisiaque. OU OU OU, c’était juste du foutage de gueule.

Un bon gratin de langues d'oiseaux

C’est du moins comme cela que l’empereur romain Tibère soignait ses érections en faisant venir d’Allemagne des bonnes petites langues d’oiseaux. Notons toutefois que cette information n’est pas absolument avérée et peut aussi bien être une légende, donc n’allez pas vous ruer sur un pigeon pour lui rouler un patin dans l’espoir de bander comme un cerf.

De la poudre de scarabée

La cantharide officinale est un insecte hautement désiré en Antiquité dont les vertus continuent d’être louées encore aujourd’hui. On en mange en salade ou n’importe comment, et c’est censé filer la gaule. Faut juste pas être dégoûté par l’idée de bouffer de la bouillie d’insecte.

Trop bandante la figue

Symbole d’érotisme et de passion la figue aurait été un remède aux problèmes d’érection (du moins c’est ce qu’on croyait). Normal, c’est parce que les figues sont physiquement très sexy.

De la sueur de gladiateur romain

Oui, oui vous avez bien lu. Le sang et la sueur de gladiateur recueillis sur leur corps dans les bains romains était une mixture dont les femmes adoraient se parfumer ou faire des cosmétiques.

Du moineau

Et plus particulièrement la cervelle de moineau, ravissait les hommes de l’Antiquité jusqu’au Moyen-Age. Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous avec ces pauvres bestiaux, ils pouvaient pas les laisser tranquilles bordel ?

Des aimants

C’était la méthode des assyriens pour se chauffer pendant une partie de jambes en l’air. Ils disposaient ainsi des pierres naturellement magnétiques pas loin du lit pendant le coït en espérant en accroître la jouissance. Mais pas sûr que ça marche si tu colles tous les magnets immondes de ton frigo sur ton corps pendant un rapport sexuel. De plus, ça risque de faire un peu peur à ton partenaire.

Je vous laisse, je file acheter des gousses d’ail.

Sources :

Care2

ScienceDirect