À la télé comme sur les réseaux sociaux ou Internet : on nous montre ce qu’on a envie de nous montrer. Les animateurs et animatrices, généralement souriants, agréables et relativement parfaits à l’écran, ne le sont pas forcément dans la vie privée ! Certains d’entre eux ont déjà du répondre de leurs actes devant la justice, pour des faits parfois particulièrement graves.

Stephane Plaza

L’info est tombée en septembre 2023 : « l’animateur préféré des Français » est accusé de violences verbales et physiques par trois ex-partenaires. Mediapart rapporte d’ailleurs qu’il entretenait des relations simultanées avec ces trois femmes, tout en leur promettant l’exclusivité. L’une d’elles dit avoir été blessée à la main par l’animateur, une autre raconte qu’il l’a menacé avec une fourchette au restaurant. L’affaire est désormais en cours.

Jean-Marc Morandini

Vous savez ce qu’on prend comme peine, en France, quand on est connu et accusé de harcèlement sexuel sur plusieurs jeunes personnes ? 6 mois de prisons avec sursis. Autrement dit : rien. Non, vous ne rêvez malheureusement pas, c’est bien ce que le tribunal judiciaire de Paris a statué le 29 août dernier à l’égard de Morandini. Pour rappel : caché derrière un pseudonyme, il a demandé à des comédiens âgés de 19 à 26 ans de joindre à leur casting pour une soi-disant web-série, des vidéos d’eux nus, pubis rasés, en se masturbant, parfois jusqu’à éjaculation. Ça me dégoute, autant que les décisions de justice.

PPDA

L’affaire Patrick Poivre d’Arvor débute en 2021, lorsque de nombreux témoignages de femmes se succèdent, incriminant toutes le journaliste pour des agressions sexuelles et/ou des viols commis sur des décennies. Au total : 90 femmes témoignent contre lui, 17 portent plainte, 8 pour viol, dont 2 mineures au moment des faits. Alors que les premières plaintes sont classées sans suite pour prescription, la chambre d’appel de Versailles annule les effets du classement sans suite en 2022, en expliquant que si la sérialité des faits était prouvée, alors la prescription serait annulée pour faire aboutir l’enquête.

Cyril Hanouna

Diffamation, injures, insultes, mensonges,… On ne compte plus les casseroles que ce type se traine. On a fait un top dédié à ces petits moments de grâce : vous devriez vite comprendre pourquoi il a eu à faire plus d’une fois à la justice. Je n’ai pas envie de parler plus de lui, ça donne bien trop d’importance à une personne qui, à mes yeux, ne le mérite vraiment pas. Voilà ma ptite beauté.

Patrick Sébastien

Je vous parle d’un temps que les moins de 27 ans ne peuvent pas connaitre : Patrick Sébastien a été condamné pour provocation à la haine raciale en 1996. Pour vous la faire courte, dans l’émission « Osons » sur TF1, il était arrivé déguisé en JM Le Pen et avait parodié la chanson « Casser la voix » de Bruel en « Casser du Noir ». Pas ouf, non. Il a dû payer une amende de 30 000 francs.

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Crédits photo (CC BY-SA 4.0) : Serge Ottaviani

Michel Drucker

Eh oui ! Celui qui semble avoir 65 ans depuis 65 ans a déjà dû comparaitre en justice ! En 2005, l’animateur « écrit » un livre pour les éditions Albin Michel, sauf que : une femme du nom de Calixthe Beyala, ex-petite amie de Michel, déclare avoir rédigé l’ouvrage, en accord avec Drucker qui lui a promis 200 000€ pour son travail. 200 000 € qu’il ne lui a jamais donnés ! Le tribunal l’a alors condamné à verser à la victime la somme de 20.000 euros pour son travail, 10.000 euros pour le temps qu’elle n’a pu ainsi consacrer à d’autres collaborations et 10 000 euros supplémentaires pour couvrir les frais de la procédure judiciaire. C’est toujours moins d’un quart de ce qui lui avait promis, mais bon.

(Source)

Léa Salamé

En février 2016, Léa Salamé est arrêtée par la police au volant de sa voiture pour un petit contrôle de routine. Jusque-là, pas de soucis, sauf que… La matinalière n’avait pas de permis de conduire valide, faute de points sur ce dernier ! Petite cerise sur la jante chromée : sa voiture n’était pas assurée. Elle n’a pas fait de prison mais a écopé d’une amende bien salée.

Jean-Luc Delarue

Jean-luc Delarue était un « habitué » des bancs du tribunal. En 2007, par exemple, il avait été jugé pour « violence », «outrage », « agression sexuelle » et « tentative d’entrave à la circulation aérienne » après avoir pété une durite en plein vol, à cause d’un mélange d’alcool et de médicaments. Il avait alors insulté, mordu, giflé un steward et touché les seins d’une hôtesse. (Source)

En 2011, il trempe dans des histoires de drogues, et est convoqué par la justice pour acquisition et détention de cocaïne. Il avoue lui-même avoir « pris jusqu’à 20 grammes de cocaïne par semaine pour tenir le coup, et ainsi dépensé jusqu’à 7 000 euros par mois ». Son procès au tribunal correctionnel doit se tenir en juillet 2012. Il décède de cette maladie un mois plus tard, ce qui met fin à l’action judiciaire. (Source)

Du côté des noms qui font rimer condamnations et télévisions, il y a aussi tous ces candidats à des émissions télé qui ont dû répondre de leurs actes en justice !