Entre 2006 et 2013, certaines ville se sont révélées plus attractives que d’autres. Par « autres », on entend par exemple le Havre ou Saint-Etienne, dont les habitants semblent chercher le point de fuite. Sans doute s’envolent-ils vers Marseille ou Rouen, mais plus vraisemblablement vers Lyon qui rafle le gros lot et est première du classement. Nous avons volontairement exclu Paris de ce classement, parce que tout le monde y vient pour bosser et que sa population est disproportionnée par rapport aux autres villes. Sinon, Paris aurait été preums, évidam’s, puisque c’est la ville la plus peuplée de France.

Lyon

+28.000 habitants en 6 ans. 501.000 Lyonnais. Lyon en chiffres, quoi.

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Montpellier

La population montpelliéraine s’est renforcée de 20.000 personnes sur cette même période pour atteindre un total de 272.000. C’est vrai que c’est sympa Montpellier. Il y fait bon en hiver. Oui, c’est joli. Voilà voilà.

Montpellier Mural

Toulouse

Dans le même temps, Toulouse accueillait une horde de 19.000 mecs en sarouel qui rêvaient de faire des bolas sur les bords de la Garonne en écoutant Tryo. Ils sont 458.000 à faire ça, maintenant.

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Marseille

J’ignore si le nombre de personnages de Plus belle la vie a augmenté entre la fin de la chiraquie et le début du hollandisme, mais en tous les cas la population de Marseille, elle, a augmenté de 16.000 habitants.

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Villeurbanne

Les villes qui succèdent à Villeurbanne dans le classement doivent l’avoir mauvaise, puisque c’est bien la banlieue de Lyon connue pour son équipe de basket qui les bat à ce jeu du j’attire du monde, avec un accroissement de population de 11.000 unités (oui, je dis les choses mal, et alors ?) pour porter son total à 147.000.

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Nantes

Folle journée à Nantes avec 10.000 habitants supplémentaires pour un total de 293.000, lesquels doivent activement participer au débat sur l’appartenance ou non de Nantes à la Bretagne.

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Bordeaux

En plus d’Alain Juppé qui vient d’y revenir, pas moins de 9.000 personnes ont élu domicile entre la place Gambetta et la rue Sainte-Catherine, depuis 2006, faisant de la ville un petit nid d’amour pour ses 243.000 habitants.

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Nîmes

Personne ne sait comment les 6.500 personnes qui sont arrivées à Nîmes depuis 2006 ont pu entrer dans l’arène avec les 150.000 autres qui y étaient déjà.

Je viens de réaliser que les arènes, c’était plutôt Arles, mais j’ai décidé d’assumer plutôt que de me jeter dans le lac. Parce qu’il y a sans doute aussi des arènes, à Nîmes.

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Perpignan

Venus d’Espagne, de Navarre ou d’ailleurs, à pied, en cheval, en voiture, ils sont venus, ils sont tous là pour profiter des prix frontaliers, ils sont 6.000 Perpignanais supplémentaires, ils sont 120.000 au total. C’est drôle à dire, Perpignanais. Perpignanais. Perpignanais. Perpignanais. Perpignanais. Perpignanais.

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Lille

Déso, Lille, malgré ta bière et tes architectures flamandes, tu n’as attiré que 5.500 personnes entre 2006 et 2013, tu es donc une ville qui lose.

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Pontault-Combault aussi est en plein essor.

Source : Wikipédia.