Le plus souvent, les plaques commémoratives n’ont rien de spécialement amusant. Mais parfois si, comme le prouvent ces plaques pas comme les autres. Non pas qu’elles soient toutes à se pisser dessus, car ce n’est pas le cas, mais elles ont en revanche toutes le mérite de sortir du lot. Et si vous en connaissez d’autres, n’hésitez pas à nous écrire…

Le gars qui a glissé sur la glace (Dublin, Irlande)

Il en faut parfois peu pour accéder à la célébrité. Si certains s’échinent jour après jour pour obtenir la reconnaissance, d’autres y accèdent par hasard. Comme ce type qui un jour, s’est lamentablement viandé sur le trottoir verglacé d’une rue à Dublin, en plein reportage TV. Un homme qui s’est vu honoré début 2020 par une plaque commémorative. Plaque financée par la marque de bière Coors.

Le premier baiser de Michelle et Barack Obama (Chicago, États-Unis)

Le début d’une belle histoire d’amour pour le futur président des États-Unis et la première Dame. Un baiser qui, comme l’a décrit Barack Obama, a suivi la dégustation d’une glace au chocolat dans Hyde Park à Chicago.

L'enlèvement extraterrestre (Lincoln, États-Unis)

Alors qu’ils roulaient peinards dans l’état du New Hampshire, Betty et Barney Hill ont aperçu un vaisseau en forme de cigare. Soucieux de savoir de quoi il s’agissait, les deux amoureux se sont arrêtés et on subitement été enlevés. Il s’agit bien sûr de la version courte de cet événement survenu le 19 septembre 1961. Le premier cas d’enlèvement extraterrestre officiellement rapporté. Voilà qui valait bien une plaque.

Un petit pas pour Bill Murray (Woodstock, États-Unis)

En 1993 sortait le chef-d’œuvre Un jour sans fin. Un film dans lequel le génial Bill Murray campe un reporter irascible amené à changer alors qu’il se retrouve pris au piège d’une boucle temporelle… Si vous avez vu le film, plusieurs fois de préférence, vous vous souvenez forcément de cette scène où Bill Murray marche accidentellement dans une flaque d’eau boueuse. Et bien c’est à cet endroit précis que la ville a choisi de poser une plaque.

La première sorcière moderne (Brighton, Angleterre)

Au Royaume-Uni, le pratique de la sorcellerie a longtemps été punie de mort. En 1951 néanmoins, cela redevint légal. De quoi inspirer une certaine Doreen Valiente qui, non contente de s’autoproclamer sorcière à plein temps, décida de moderniser un peu les codes de la sorcellerie pour se focaliser sur les sorts de guérison et ainsi prouver qu’on pouvait très bien maîtriser les arts mystiques pour faire le bien. Une personnalité atypique qui vécut jusqu’à sa mort en 1999 dans un immeuble de Brighton, où figure aujourd’hui l’une des fameuses plaques bleues comme on en voit tant à Londres.

La dernière demeure de Freddie Mercury (Londres, Angleterre)

Peu de temps avant sa mort, Freddie Mercury fit promettre à sa grande amie, Mary Austin (qui hérita d’ailleurs de son manoir et de plusieurs autres biens) de ne jamais révéler le lieu où ses cendres seraient dispersées. Pourtant, un jour, 21 ans après le décès de la rock star, une plaque indiquant « En mémoire de Farrokh Bulsara (le véritable nom de Mercury), 5 septembre 1946 – 24 novembre 1991 » fut trouvée dans un cimetière de Londres. Plaque qui n’eut pas le temps d’attirer les fans en masse vue qu’elle disparut immédiatement. On ne sait toujours pas où elle se trouve à ce jour…

La plaque Henri IV (Paris, France)

Une plaque située rue de la Ferronnerie dans le 1er arrondissement de Paris, où Ravaillac poignarda à mort Henri IV, alors roi de France. Pour la petite histoire, cet acte valu à Ravaillac d’être condamné à mort. Il fut ainsi torturé place de Grève. On lui brûla notamment sa main de régicide et il fut écartelé par 4 chevaux. Mais Ravaillac était tellement costaud, qu’un des chevaux, trop épuisé, dut être remplacé. Mais cela ne suffit pas à séparer ses 4 membres de son tronc. Au bout d’une journée entière, un bourreau entama les bras et les jambes du condamné pour permettre un écartèlement fatal. La populace, encore très attachée au concept de royauté, dispersa ses restes dans Paris…

Les plaques humoristiques (Royaume-Uni)

Des plaques qui apparurent presque simultanément un peu partout au Royaume-Uni. Toutes étant reliées à la famille Devenish-Phibbs et consistant en un message humoristique. On peut ainsi notamment en trouver sur certains bancs, avec des mots comme « Si vous pouvez lire ceci, cela signifie que vous êtes moins mort que moi » ou encore « Barbara Devenish-Phibbs a exprimé le souhait que figurent sur ce banc ses derniers mots. Malheureusement, les voici : Putain de merde (plus une succession d’insanités) ».

La plaque de Rocky (Philadelphie, États-Unis)

Tout en haut des marches du musée d’art de Philadelphie se trouve une jolie plaque ornée d’une paire de semelles Converse. Plaque indiquant donc l’endroit exact où Rocky se tient dans le film éponyme, quand il arrive en haut des marches du musée, avant son combat contre Apollo Creed. Là où se trouve dans Rocky III, la statue du boxeur. Statue d’ailleurs visible en bas des marches, dans un petit square sur la droite.

«Le 17 avril 1967 il ne s'est rien passé ici » (Rue de Charenton, Paris)

De nombreux touristes ont en effet rapporté la présence de cette plaque dans plusieurs endroits du monde. Une blague à l’échelon mondial donc…

La consécration ultime !

Source : Mental Floss