Il y a des réalisateurs qu'on aime bien chez Topito. Et puis ceux qu'on aime beaucoup, Cedric Klapisch fait partie de ceux là. Oscillant en le drôle ("l'Auberge Espagnole") ou le savoureusement cynique ("Un Air de Famille"), le bon Cédric est un homme qui respire le cinéma. On lui doit aussi la découverte de Romain Duris, présent dans beaucoup de ses productions. Comme quoi, on peut rater deux fois le concours d'entrée à l'IDHEC (Institut des Hautes Etudes Cinématographiques) et devenir à la fois réalisateur talentueux, célèbre et dénicheur de talent. (Maj Dec 2013)

  1. Un Air de Famille (1996)
    Adaptation au ciné de la pièce de Bacri-Jaoui, Klapisch au sommet de son art pour un film délicieusement triste. On aurait presque aimé y être dans ce bar pour écouter d'un peu plus près ces histoires de familles truffées de vieilles rancoeurs. 3 Césars en 1997.
  2. L'Auberge Espagnole (2002)
    Romain Duris (étrangement imberbe, mais on nous l'a fait pas) qui découvre les joies du programme Erasmus. Le "domaine des possibles", quand on est jeune, ça a du bon. Une jolie petite BO en plus pour ne rien enlever.
  3. Le Péril Jeune (1995)
    Ou comment repenser à l'époque ou l'on était un jeune étudiant fougueux, avide de sexe, de drogues et de rock and roll. Et même si on ne l'était pas, ça fait toujours du bien de le croire.
  4. Casse-tête Chinois (2013)
    Jamais facile de finir une trilogie que tout le monde attend. Et jamais finir non plus de passer la quarantaine. Romain Duris court toujours après sa vie et nous on s'en délecte en mangeant des pop-corn.
  5. Chacun Cherche Son Chat (1996)
    Le meilleur des films de quartier ? On se délecte des tribulations parisiennes et de la galerie de personnages provoquées par la perte de ce chat. A paris on cohabite, on se croise, on s'ignore. Bon si ce chat avait eu un pull, ça ne serait certainement pas arrivé.
  6. Les Poupées Russes (2005)
    La suite de L'Auberge Espagnole. Retrouver des personnages que l'on a aimé après quelques années, c'est jouissif. On est comme eux, on a un peu vieilli, mais pas tant changé que ça. On y voit d'abord Romain Duris quitter Audrey Tautou, on a envie de le tuer, et puis après on découvre les yeux de Kelly Reilly. Alors on pardonne. L'Angleterre vu dans les yeux de Kelly, tout de suite, c'est beaucoup plus charmant.
  7. Paris (2008)
    De petites histoires qui se croisent avec Paris en toile de fond. La vie, la maladie, la mort, la joie, le doute, des petits moments de grâce que l'on arrive enfin à saisir parce qu'on y prête attention, enfin.
  8. Ni Pour Ni Contre (bien au contraire) (2003)
    Un film noir avec Marie Gillain, au départ on se dit que c'est antinomique. Et puis avec un si bon titre et un aspect "Vis ma vie de ganster", on se laisse très largement emporté par le film. Dans la vie il faut faire des choix cruciaux. Et quand il y a du pognon à la clef, ça complique un peu tout.

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    Il n'a pas souffert, promis

Et aussi le petit ovni inclassable, premier film, "Rien du tout". Et vous, vous en auriez vu d'autres et dans quel ordre ?