Lyon n’a pas seulement vu naître le cinéma grâce à ses deux illuminés frères Lumière. Elle reste un décor familier du 7ème art, et notamment des réalisations bien de chez nous. Silence, on tourne… action !

De plus Belle (2017)

« La vie est une immense blague alors s’il te plaît arrête de te faire chier avec le reste ! » C’est sans doute la meilleure réplique du film qui navigue entre drame et comédie, avec une Foresti de retour dans sa ville (presque) natale puisqu’elle est est née à Bron. Lyon sert ici de décor souvent nocturne mais quand même, que ce soit devant l’église St Jean, sur les Quais de Saône, à Confluence devant la Sucrière, ou sur la colline de Fourvière. Un joli film, comme la ville.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Fatima (2015)

Triple César à Cannes en 2016, ce film social qui évoque le quotidien d’une femme de ménage originaire du Maghreb qui élève seule ses filles adolescentes nées en France, a été tourné en grande partie dans le quartier des États-Unis (8ème arrondissement). Quant au personnage principal, il est interprété par Soria Zeroual, elle-même femme de ménage dans le civil, et qui vit toujours dans la région.

Les Adoptés (2011)

Pour son premier film derrière la caméra, Mélanie Laurent a choisi Lyon comme décor à sa comédie dramatique. Et notamment, une petite librairie de quartier située au pied des Pentes appelée « coquillettes). D’autres scènes ont également été tournées dans la Capitale des Gaules cour des Voraces, rue Rivet, place Rouville (1er arr), dans le parc de la Tête d’Or et dans l’hôpital Jean Mermoz situé dans le 8° arrondissement.

Les Lyonnais (2011)

Difficile d’aller tourner ailleurs qu’à Lyon, un film sur le grand banditisme local. Olivier Marchal et ses gueules cassées (Lanvin, Tcheky Karyo…) ont donc posé leur artillerie dans la ville le temps du tournage. En vrac, la scène du baptême a été shootée dans l’église d’Aisnay (2ème arr), celle du casse de la Trésorerie générale, dans l’ancien Hôtel Dieu, l’assassinat du chef de gang, place St Jean dans le 5ème arr, et on peut même apercevoir un bout de Perrache dans le générique.

Notre Paradis (2011)

Deux hommes qui s’aiment, se prostituent et dépouillent leurs clients de passage. Forcément ça part en sucette, de Paris à Lyon, pour une cavale entre Rhône et Saône, le tout sous le regard d’une Béatrice Dalle toujours dans les sales coups.

L’âge de raison (2010)

Une gamine de 7 ans qui s’envoie à elle-même une lettre qui lui sera remise à ses 40 ans et dans laquelle, elle rappelle les promesses qu’elle s’était faite petite. Sauf qu’en l’espace de 33 ans, la gamine s’est transformée en business woman un peu basse du front, à cent mille lieues de celle qu’elle rêvait de devenir. Un film régressif tourné en partie dans la Cité Internationale située à côté du Parc de la Tête d’Or.

Les émotifs anonymes (2010)

Typiquement le film à la française. Scénario léger, amourette fleur bleue et acteurs populaires pour emballer la critique, ces émotifs anonymes incarnés par Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré sont notamment passés livrer leurs états d’âme près de la gare Saint Paul dans le Vieux Lyon, et dans le restaurant Cintra Place de la Bourse.

Madame Hyde (2018)

Une timide professeure de physique dans un lycée de banlieue est méprisée par ses élèves. Un jour, elle est foudroyée pendant une expérience dans son laboratoire et sent en elle une énergie nouvelle, mystérieuse et dangereuse… Le synopsis pue le navet à plein nez, mais on se dit qu’avec Romain Duris, José Garcia et Isabelle Huppert, ça ne peut pas être aussi dégueu qu’il y paraît. Pour en avoir le cœur net, il ne vous reste plus qu’à vous le farcir (le navet). Quant à Lyon, elle est belle et bien au casting, notamment son Lycée Louis Lumière du 8ème arrondissement, ainsi que la ville d’Oullins (même si c’est la banlieue).

Corps étrangers (2017)

Clandestinité, désir, radicalisation, jalousie, deuil, rivalité, famille… Lyon. Ces corps étrangers se croisent dans la cité des Gaules du côté de la Croix-Rousse, de la Guillotière (quartier chinois notamment) et des Brotteaux.

Wallay (2017)

Un gamin turbulent de banlieue envoyé par son père au Burkina Faso au contact de ses origines pour lui remettre la tête à l’endroit. Lyon ou plutôt Vaulx-en-Velin n’est ici qu’un point de départ, une parenthèse bétonnée de 4 minutes dans le film, tournée en grande partie entre le mat du taureau et la piscine Jean Gelet (pour ceux qui connaissent). 4 minutes qui suffisent à se dire que c’est forcément mieux ailleurs.

Et si vous préférez les films de science-fiction, on connait plein de coins à visiter où certaines scènes cultes ont été tournées.

Source : filmfrance.net