Nous les humains on aime bien faire disparaître plein d’espèces sur la planète. Chaque année, on s’applique à en zigouiller un max pour bien foutre le bordel. Mais comme on n’est pas que des blaireaux non plus, on a aussi créé quelques espèces, parfois consciemment, et souvent sans faire exprès. On est un peu comme des dieux en fait. Des dieux qui boivent de l’eau et écoutent du Céline Dion.

Le blé

Le blé c’est le premier truc qu’on a cultivé il y a plus de 11.000 ans dans le Croissant Fertile, et aujourd’hui c’est toujours la base d’une bonne partie de notre alimentation. Pourtant, le blé n’existait pas à l’état sauvage. C’est nos ancêtres qui ont sélectionné des herbes en gardant celles qui donnaient des grosses graines, et petit à petit on est arrivé à un truc qui ressemblait à notre blé actuel. Ils ont bien fait parce que perso ça me ferait chier de bouffer du pain de seigle tous les jours.

Les vaches

Avant, la vache avait un ancêtre, l’auroch, qui s’est officiellement éteint en 1627 et qui ne faisait pas de pub pour Milka. On pense que toutes les vaches qui existent aujourd’hui descendent d’un seul troupeau d’aurochs d’il y a plus de 10.000 ans. Ça veut dire que les 1000 races de vaches qu’on connaît (perso je les connais pas par cœur mais vous peut-être que oui) proviennent d’un nombre assez limité d’aurochs. Grâce à quelques dizaines de bêtes et la main de l’homme, on a maintenant plein de vaches trop mimi.

Les morpions

Le pou du pubis, qu’on n’appelle jamais « pou du pubis » mais « morpion » parce que c’est plus marrant, c’est un pou qui a évolué et s’est adapté spécifiquement aux poils épais des humains. Il peut squatter notre pubis, mais aussi nos aisselles, notre barbe et même nos sourcils (désolé pour cette info), mais il ne se transmet pas aux autres animaux. Du coup, si on n’avait pas été là, il n’aurait jamais existé. Et en même temps, s’il disparaissait demain, on ne viendrait pas pleurer.

Le maïs

Le maïs a à peu près la même histoire que le blé : il y a 9000 ans, dans la région du Mexique actuel, on a commencé à cultiver une sorte de maïs beaucoup moins fourni que le nôtre, et puis à force de sélectionner les plantes, on est arrivé au maïs qu’on connaît aujourd’hui. Enfin je dis « on » mais je parle de nos ancêtres, parce que perso j’étais pas là. Ma mère voulait pas que je sorte de la maison.

Le poisson rouge

Toutes les espèces de poisson rouge qu’on connaît aujourd’hui dérivent du Carassin, une carpe chinoise. Des nobles chinois ont commencé à sélectionner des carassins autour du Xème siècle et ont créé, à force de croisements, l’espèce du poisson rouge. Si on avait foutu la paix aux petits poissons, on n’aurait probablement jamais eu droit à la blague nulle « de quelle couleur sont les petits pois ? Les petits poissons rouges » et on serait beaucoup plus heureux aujourd’hui.

La pomme de terre

L’ancêtre de la pomme de terre était cultivée au Pérou il y a plus de 10.000 ans, et elle avait un goût beaucoup plus amer que notre pomme de terre à nous. A force de sélections, on a pu créer plein de variétés beaucoup plus douces. Aujourd’hui, il y en aurait des milliers, mais le principal dans tout ça c’est qu’on puisse bouffer des bonnes frites. Les frites c’est toujours le plus important dans la vie.

Le moustique du métro de Londres

Oui, ce moustique existe bel et bien, mais il est en fait plus vieux que le métro londonien. On l’a découvert pour la première fois en Egypte au XVIIIe siècle. Il s’est adapté aux constructions souterraines des humains qu’il pique (en plus de piquer des rats), mais il dérive d’une espèce qui vit à l’air libre et pique plutôt des oiseaux. Si on l’appelle « moustique du métro de Londres », c’est parce qu’il est particulièrement présent dans le métro anglais, mais on le retrouve aussi bien à New York ou en Australie où il est particulièrement relou. En plus, à la différence des autres moustiques, il reste actif toute l’année puisqu’il est protégé dans ses souterrains même en hiver. On a vraiment créé un monstre.

Les espèces de choux

Toutes les espèces de choux dérivent d’une seule et même espèce de chou sauvage non comestible. Encore une fois, tout est une histoire du sélection : quelques siècles avant JC, on a commencé à cultiver différentes sortes de choux selon nos préférences pour arriver peu à peu aux espèces qu’on connaît. Le chou-fleur est apparu vers le XVe siècle, idem pour le brocolis, et cet enfoiré de chou de Bruxelles est venu gâcher nos vies à partir du XVIIIe siècle. Là aussi on a créé un monstre.

Les avocats

Pour le coup, les avocats existaient avant même que l’homme ne vienne y fourrer son nez, mais s’ils existent encore aujourd’hui, c’est grâce à nous. Quand on n’existait pas encore, l’avocat était mangé par de grands animaux et poussait grâce à leurs excréments. Le problème, c’est que ces animaux ont fini par s’éteindre et que l’avocat a failli les suivre. Mais c’était sans compter sur l’arrivée des humains qui ont trouvé que c’était un super aliment pour leur brunch du dimanche (ok ça c’est faux) et ont réussi à sauvegarder l’espèce en la cultivant. On a littéralement sauvé l’avocat. C’est fort.

Les chiens

On en parlait déjà dans le top des chiens qui ont le plus évolué avec le temps : les petits toutous sont bien des créations humaines. On les a croisés, croisés et encore croisés pour obtenir plein de races qui correspondent à nos besoins et, quand on y pense, c’est assez inhumain. J’espère qu’on ne tombera pas entre les mains d’extraterrestres qui feront pareil avec nous.

Et vous saviez que même l’humain n’a pas fini d’évoluer ?

Sources : Wikipedia (l’origine du blé), conseilsveterinaire, Wikipedia (maïs), Wiki (poisson rouge), Wiki (pomme de terre), Wiki (moustique du métro de Londres), Botanistinthekitchen, Wiki (vache),