L’épilation, c’est pas pour les gonzesses. Eh oui, c’est pour tout le monde, tous ceux qui veulent. Mais ça fait mal, on va pas se mentir. Après, on est pas tous égaux face à cette douleur, c’est selon ton type de peau, ton type de poil ou ta technique d’épilation préférée. Et selon les endroits, on peut passer du « oh ça va » à « PUTAIN TU ME COLLES ENCORE DE LA CIRE A CET ENDROIT LÀ ET JE TE BUTE TOI ET TOUTE TA FAMILLE. »

Afin de réaliser ce classement, la rédaction a décidé de faire appel à moi, une personne dont l’expérience de l’épilation est très limitée et qui a su mener une enquête objective auprès des personnes les plus concernées. Durant cette enquête, le mot « chatte » n’a été prononcé qu’une fois.

Les narines

Toute personne qui a déjà tenté de se retirer un poil du nez à la pince à épiler connaît le sens du mot douleur. C’est plus facile de pleurer en réalisant cette action qu’en regardant 15 fois de suite la mort de Dobby dans Harry Potter. En institut ou chez le barbier on peut même tout t’arracher d’un coup en te fourrant de la cire dans l’entrée des narines. Ok, ça dure moins longtemps, mais c’est une souffrance qu’on pourrait presque faire figurer parmi les pires douleurs du monde.

Les lèvres génitales

Le mec qui a inventé les poils à cet endroit devait être un gros sadique puisque de l’avis général les lèvres génitales (oui, celles de la chatoune si tu préfères) sont méga douloureuses à épiler. Ou alors il s’était justement dit qu’on avait aucune raison valable d’aller épiler cette zone et qu’on devrait plutôt la laisser vivre pépouze avec ses poils.

Le sillon interfessier

Nom de code : le SIF. Un mot que les hommes découvrent en arrivant à l’âge adulte alors que les femmes l’utilisent depuis leur première rencontre avec un poil. Un endroit où la peau est fine et très sensible et où tu douilles ta mère quand on te retire ta cire. Et on ne parle même pas de la douleur psychologique de cette position ridicule qu’on doit adopter en institut pour offrir sa raie à l’esthéticienne.

Les orteils

Les poils des orteils sont le signe que notre évolution n’est pas encore achevée. C’est typiquement la pilosité inutile avec deux-trois poils qui sont restés là on sait pas trop pourquoi. Et en plus de ça c’est beaucoup trop douloureux à virer, parce que bien sûr tu le fais à la pince, tu vas pas gâcher de la cire ou aller à l’institut pour si peu (sauf si t’es blindé(e), mais dans ce cas mets-toi à notre place s’il te plaît). Donc t’arraches tout ça à l’unité en prononçant des insultes de plus en plus vulgaires.

Crédits photo (CC0 1.0) : Masha ivanova meow

La peau des testicules

Qu’on appelle aussi en société « peau des couilles ». Dans cette région, la peau est très très sensible, et en plus tu peux pisser le sang pour la moindre coupure donc n’essaie de pas trop jouer ta vie avec un rasoir. Faut imaginer la mort de merde si tu te vides de ton sang comme ça, t’as pas envie de finir dans la rubrique des faits divers ridicules. Aller en institut reste l’option la plus safe et plus propre au niveau du résultat. MAIS tu vas douiller et crier après ta maman.

Le maillot

On parle bien des poils qui peuvent dépasser d’une culotte ou d’un maillot de bain. Oui je précise parce que ce terme peut être un mystère pour beaucoup de représentants du sexe masculin. Et un conseil : choisir le rasoir pour éviter la douleur n’est pas du tout une bonne solution. Du tout, du tout.

Les aisselles

Y’a l’école rasage et l’école épilation à la cire. Les flemmards qui se retrouvent avec des poils qui repoussent en deux-deux et les courageux qui n’ont pas peur d’aller au front pour regarder la douleur dans les yeux. Choisis ton camp.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Yourslovingly

Le duvet de la lèvre supérieure

Toutes les filles ne sont pas concernées par ce souci, mais certaines d’entre elles veulent se débarrasser de leur petit duvet présent entre la bouche et le nez. C’est possible avec différentes méthodes mais la plus efficace serait l’épilation à l’indienne, une technique à l’aide d’une ficelle dont les résultats sont censés être plus durables. Il n’en reste pas moins que ça fait à peu près aussi mal qu’avec une pince à épiler, sachant que c’était déjà pas très jojo.

Crédits photo (Domaine Public) : Friedrich Hermann Hartmann

Le torse

Allez, ça picote, mais on commence à arriver dans le domaine de l’acceptable, du petit « ouille ouille ouille ». C’est que c’est pas la peau la plus dure non plus celle-là, mais on serre les dents.

Les bras

Oui, certaines personnes s’épilent les bras. Contrairement à ce qu’on pense c’est pas une mauvaise idée puisque les poils repoussent de plus en plus fins à chaque épilation. Ça fait plus douiller que les jambes mais c’est pas insurmontable, tu restes digne et tu ne souhaites la mort de personne pour te défouler.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Enochlau

Et après assumer les poils, ça peut être bien aussi. Et c’est moins douloureux !