On ne compte plus les différences entre nos deux pays. Par exemple, draguer en France et aux Etats-Unis est complètement différent. Manger aussi (la bouffe américaine est trop chelou). Et quand il s’agit de boulot, on voit vraiment deux mondes différents. Après avoir lu ce top, vous pourrez décider où vous préférez bosser. Mais ne nous donnez pas votre décision, nous ça nous fait une belle jambe.

Aux Etats-Unis, le nombre d'heure de travail n'est pas limité par la loi

Les 35 heures, là-bas, on connaît pas. La limite est fixée par l’employeur, mais en moyenne on est loin de l’esclavage, puisque les Américains tourneraient autour des 40 heures par semaine. Après il faut se méfier des moyennes (c’est très dangereux les moyennes, j’ai un cousin qui s’est fait attaquer par une moyenne en CE2, il n’est plus le même depuis.) mais oui, généralement ils font 40 heures par semaine, ce qui reste assez réglo.

Les Américains ont beaucoup moins de congés payés

Si on ne les explose pas plus que ça niveau horaires, on démonte les Ricains en ce qui concerne les congés. Nous, on a 5 semaines de congés payés par an (30 jours à poser). Eux, 0 garanti par la loi. Après ils peuvent négocier avec leur employeur, mais ils auraient malgré tout en moyenne beaucoup moins de jours que nous (entre 10 et 20 selon l’ancienneté dans la boîte). C’est quand même un peu triste.

Les salaires peuvent être donnés à la semaine

Quand nous on attend sagement notre paie mensuelle et qu’on organise notre budget au mois, les Américains peuvent être payés au mois, à la quinzaine ou à la semaine, selon leur employeur. Ça demande une autre organisation pour gérer son fric.

Les contrats de travail aux States, c'est un peu plus simple

Tellement simple que si on veut, on peut juste avoir un accord verbal pour bosser. Mais même si on rédige un contrat, beaucoup d’employés aux Etats-Unis n’ont aucun préavis, ils peuvent partir du jour au lendemain… mais aussi se faire virer du jour au lendemain. La simplicité c’est chouette, mais si c’est pour se retrouver à la porte pour un pet de travers, non merci.

Crédits photo : Topito

Les employeurs américains paient l'assurance maladie de leurs employés

Chez nous, ce sont les organismes sociaux qui paient l’assurance maladie, et les employeurs doivent nous proposer une mutuelle à laquelle ils participent. Aux USA, avoir un job est une bonne nouvelle quand on a des frais de santé à prévoir, puisque l’assurance maladie n’est pas prise en charge par l’Etat. Ça donne tout de suite un peu plus envie de ne pas se retrouver au chômage.

On est bien meilleurs en pause déj'

Nous, on prend facilement une heure de pause déjeuner, sauf quand on bosse dans des boîtes de con***** qui nous font badger et qui nous filent seulement 3 min de pause par heure travaillée (le minimum légal, quoi). Bref, si on a des patrons sympa, on peut prendre notre temps le midi. Aux Etats-Unis, ils ne prennent pas le temps. Pas parce qu’on leur interdit, mais parce que c’est comme ça. Petit sandwich triangle devant l’ordi et la journée continue.

Le management est plus positif en Amérique

Aux States, quand on fait quelque chose de bien, notre manager nous le dit, là où en France on va juste pointer du doigt ce qui ne va pas. Ça ne veut pas dire que les Américains sont des espèces de gens flippants qui ne sortent que des « AMAZING » comme s’ils étaient à Disneyland, mais ils mettront davantage les formes lorsqu’ils voudront faire une critique sur le travail d’un de leur collègue.

Le congé maternité rémunéré n'est pas garanti par la loi aux USA

Les mamans ont droit à 12 semaines de congés, mais pas rémunérés, donc il faut s’organiser en amont et savoir qu’on va perdre un fric monumental quand on va avoir un enfant. Heureusement, certains employeurs peuvent décider de rémunérer un certain nombre de semaines de congés, mais c’est loin d’être une généralité. De quoi bien accentuer les différences hommes/femmes.

Les collègues américains se confient beaucoup plus

Ils sont plus chaleureux au premier abord et beaucoup plus enclins à raconter leur vie, quitte à rendre floue la limite entre le privé et le travail. Par contre, ça ne veut pas dire qu’ils sont vos amis pour la vie. En France, c’est un peu l’inverse : on parle peu de nous au début, on est peu démonstratif, on ne se confie pas trop, mais au fur et à mesure on se découvre un peu et on peut devenir plus facilement amis. Du coup quand on part pour les USA, il faut s’habituer à ce changement et ne pas trop s’emballer non plus.

Les Américains ne boivent pas d'alcool le midi

Bon, pour beaucoup de Français c’est aussi inenvisageable, mais il y a quand même pas mal d’entreprises où on boit du vin ou de la bière au moment du déjeuner. Pour quelqu’un qui débarque des States, c’est un vrai choc culturel.

N’oubliez pas de faire des cadeaux américains pour vos futurs collègues (non ne faites pas ça).

Sources : Internabroadusa, businessinsider, rtl, Investir.us, Frenchyet