On en fait des caisses sur Sex Education et La Casa de Papel, mais la véritable série du moment, c’est Squid Game. La preuve, la série est première du top 10 Netflix dans plus de 76 pays du monde. Un peu stylé. Cette série qui raconte l’histoire de 456 coréens endettés s’affrontant à mort dans des jeux pour enfants nous a tellement époustouflés qu’on en a loupé certains détails qu’on vous partage aujourd’hui avec étonnement et stupéfaction. Attention, ça spoil de malade, vous êtes prévenu(e)s.

Les épreuves étaient sous leurs yeux depuis le début

À cause du nombre de lits dans le dortoir (456 pour tous les participants), il était impossible de distinguer les peintures présentes sur le mur. Et pourtant, si les candidats y avaient prêté attention, ils auraient pu comprendre ce qui les attendait. Subtil.

Crédits photo : Netflix
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La tenue des participants est une référence à la tenue de gym portée par les lycéens coréens

Le réalisateur de la série Hwang Dong-hyuk a choisi un ensemble de jogging vert pour les participants avec une référence derrière la tête. C’était en effet le genre de tenues que portaient les lycéens coréens quand il était jeune. On peut d’ailleurs noter que le vert est à l’opposé du rose dans le cercle chromatique et que le rose est la couleur des combinaisons des soldats, ce qui les oppose d’autant plus ces deux groupes. Le choix d’un uniforme chiffré permet d’ailleurs d’ôter l’identité de chacun des participants. Fascinant.

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Le rose est utilisé pour symboliser la peur

Qu’il soit utilisé pour les tenues des soldats, l’escalier et les couloirs qui mènent à l’arène ou pour les toilettes, le rose est associé à la violence de ces jeux et à la peur de mourir tué à tout moment. Ce qui crée un vrai contraste puisqu’on associe socialement le rose à une couleur joyeuse, douce, enfantine. Intelligent.

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Les soldats ont des rôles différents à la manière des colonies de fourmis

Hwang Dong-hyuk, réalisateur de la série, s’est inspiré du fonctionnement d’une colonie de fourmis pour représenter les soldats. Comme chez les fourmis, tous ont un rôle bien défini, même si de l’extérieur, ils semblent tous être les mêmes ce qui les rend impossible à distinguer. Dans Squid Game, ce sont les uniformes des soldats qui permettent de comprendre leurs rôles : ceux portants un cercle sont en fait des ouvriers, ceux ayant un triangle sont bien des soldats et ceux portant un carré sont les managers. Futé.

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Les escaliers sont inspirés de l'œuvre d'un artiste néerlandais

Ces escaliers hyper chelou (qui nous font penser à une aire de jeux de fast food ou à une construction de Numérobis dans Astérix et Obélix) sont en fait inspirés du travail de l’artiste M.C. Escher, originaire des Pays-Bas. Il a en effet réalisé une lithographie intitulée « Relativity » qui comporte 7 escaliers et qui représente un monde où les lois de la gravité sont différentes de celles du monde réel. Renversant.

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Le choix des musiques contribue à accentuer l'horreur des jeux

Johann Strauss et le Danube Bleu ou Frank Sinatra et Fly Me To the Moon, voilà le genre de musiques qu’on peut entendre lors des épreuves de Squid Game ou des scènes tristes. Oui, ce ne sont pas du tout des musiques d’horreur ou dramatiques qui pourraient d’ordinaire illustrer ces jeux plus que glauques. Jung Jae-il, le directeur musical de Squid Game, a en fait choisi spécifiquement ces musiques calmes et réconfortantes pour trancher avec la violence de ces jeux mortels. Elles illustrent également comment des jeux pour enfants ont été détournés en un but macabre. Glaçant.

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Oh Il-nam porte le nom de son numéro

Difficile de comprendre la subtilité si l’on ne parle pas coréen. En effet, le nom du vieil homme, qui nous semble tout mims au premier abord (des larmes de sel quand on a vu le dernier épisode), signifie approximativement « Homme numéro un » en coréen puisqu’on peut traduire « Il » par « un » et « Nam » par « masculin ». Amusante coïncidence puisqu’il est le premier à participer à ces jeux cette année-là. Ce qui est moins amusant, c’est qu’il soit finalement le créateur de tout ce cirque. On comprend mieux l’idée du 1. Flippant.

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L'appellation des participants entre eux a beaucoup de signification

Difficile de voir ce détail avec les sous-titres anglais qui ne traduisent pas exactement ce qui est dit en coréen. Dans la série, de nombreux personnages s’appellent « hyung », qui est une marque de respect et de confiance puisqu’elle signifie « grand-frère ». L’ironie se trouve dans le fait que le N°218 autorise Abdul Ali à l’appeler ainsi alors qu’il va le trahir bien salement. Horrible.

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Le pari hippique, la somme à gagner et le code de carte bancaire sont liés

Aviez-vous remarqué que Seong Gi-hun gagne près de 4, 56 millions de wons lors de son pari hippique dans le premier épisode ? Que les participants du Squid Game peuvent gagner près de 45.6 milliards de won ? Qu’il y a 456 participants ? Et que le code de carte bancaire utilisé dans l’épisode final est 0456 ? Ingénieux.

Crédits photo : Netflix
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Les jeux dans lesquels s'affrontent les participants sont de vrais jeux d'enfant coréens

Que ce soit le tir à la corde, le un, deux, trois soleil ou le squid game, il s’agit de jeux quotidiennement joués par des enfants coréens. On peut d’ailleurs voir des enfants jouer au jeu du calamar dans la scène d’ouverture de la série. Inventif.

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Ça part en petite marelle à la pause-dej ?

Sources : The Smart Local, Alt Selection, Looper.