Il fait beau, le soleil brille, le printemps est là, ne serait-ce pas une magnifique journée pour déprimer un peu en se rappelant que si on continue de si peu respecter la planète, dans quelques années, on sera déjà en bikini au mois de mai ? Eh ouiiii, surprise : la planète va mal, le réchauffement climatique prend ses aises, et y’a de quoi bien flipper. Petit résumé de ce qui nous attend, youpi youpla oulalala.

Ça va réveiller des milliers de maladie

D’ailleurs, pas mal de virus présents aujourd’hui sont déjà des conséquences du réchauffement climatique ! C’est le cas de la dengue, du chikungunya ou de la dysenterie, par exemple. C’est déjà bien relou, mais le pire reste à venir. Réchauffement climatique = fonte du pergélisol = mise à nu de couches glacières vieilles de plusieurs milliers (millions, même) d’années = rencontre avec des virus très anciens. Sympa.

Par ici la canicule

Les étés enfermés dans un appart sous les toits parisiens sont déjà intenables. Imaginez un peu dans quelques années, quand les températures continueront de grimper en flèche. Quand on voit que le Canada a atteint un pic de température à 49,5°c en 2021, on a de quoi flipper un peu. Selon le dernier rapport du GIEC, on a déjà atteint 1,2 °C de réchauffement climatique au niveau mondial, ce qui fixe le point de non-retour des 1,5 °C aux années 2030-2035. On se réveille et on se bouge le uc, ou on décide tous de crever dans d’horribles conditions ?

D'ailleurs, d'ici 2100, toute une partie de la planète pourrait être inhabitable

Pour détailler un peu plus le point précédent, voici les faits : aujourd’hui, la température globale de la Terre est de 15°c (toutes températures relevées confondues). Quand on parle de limiter le réchauffement à 1,5°c à l’horizon 2100, c’est en comprenant cette moyenne. Si toutes les glaces du globe fondaient, cette moyenne générale grimperaient à 26°C. Autant vous dire que les moutons que nous sommes deviendraient rapidement des méchouis.

Des milliers d'espèces s'éteignent

Le crapaud doré détient la triste place de première espèce complètement éradiquée par le réchauffement climatique. Si les choses se poursuivent en l’état, les ours polaires, les manchots Adélie ou encore les morues de l’Atlantique Nord disparaîtront aussi. Envie de chialer.

... Et les poissons vont prendre cher

Et ce sont les émissions de gaz à effet de serre qui sont en grande partie responsables de ces dégats. En effet, le CO2 se dissout dans l’eau, ce qui produit notamment de l’acide carbonique. Résultat : les eaux des mers et des océans sont de plus en plus acides. Les répercussions sur la vie marine sont terribles puisque selon une étude menée en 2019 : aucun écosystème marin ne semble prêt aux conséquences à venir.

Plusieurs villes vont disparaître sous les eaux

Les villes enfouies sous l’eau nous fascinent. Pas d’inquiétude pour tous les adeptes des ruines sous-marines, si on ne fait rien pour calmer le réchauffement climatique et la fonte des glaces, y’aura bientôt du nouveau sous l’eau ! En France, les villes menacées de se faire engloutir sont évidemment celles des zones côtières. Profitez bien de Nice, Bordeaux et Biarritz, tant que vous n’avez pas besoin de votre masque de plongée pour remonter la rue Ste Catherine.

100 000 personnes meurent chaque année à cause des conséquences du réchauffement climatique

Selon une étude publiée en 2021 dans la revue «Nature Climate Change», 37% des décès liés à la chaleur sont directement attribuables aux conséquences du réchauffement sur la planète. Histoire de rajouter une tartine d’infos bien déprimantes : ce chiffre monte à 40 % dans des pays comme le Mexique et l’Afrique du Sud, et jusqu’à 60 % au Brésil, aux Philippines ou au Koweït. Bonne ambiance, hein ?

Au feu les pompiers, y'a la terre qui brûle

Malheureusement, « été » ne se conjugue plus seulement avec « farniente entre ami ». Désormais, il sous-entend aussi un risque accru d’incendies. Il n’y a qu’à regarder quelques mois en arrière : durant l’été 2022, les flammes ont ravagé les forêts de pins de Gironde, les monts d’Arrée dans le Finistère, plusieurs territoires du Var, du Gard, des Cévennes, des Pyrénées-Orientales et même de Normandie. A l’échelle de l’Europe, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, et la Turquie ont également été particulièrement touchés. Avec la hausse des températures, l’accroissement des vagues de chaleur et les fortes sécheresses attendus, les risques d’incendies ne font qu’augmenter aux quatre coins du globe.

Les conséquences sur le corps humain seront multiples (et pas folichonnes)

Si je vous dis que le réchauffement climatique pourrait nous faire rapetisser, que notre cerveau va finir par péter une durite, et que notre cœur va beaucoup moins bien fonctionner, vous commencez un peu à vous dire qu’il faudrait se bouger le derch, ou toujours pas ?

Les risques de mourir dans une catastrophe naturelle augmentent

Prenons l’exemple des conséquences de la disparition des récifs coralliens (qui vont finir par clamser de thermostress si les températures continuent de s’enflammer) : les risques de tsunamis se multiplient grandement. En effet, quand il y a un cyclone, par exemple, 70% à 90% de la puissance des vagues sont absorbées par les barrières. Sans elles, elles arriveront plus facilement et avec une force incontrôlable sur les terres. Si vous ne vous sentez pas concernés du fait de votre distance avec tout cet écosystème, je vais vous refroidir très vite : voici les prochaines catastrophes naturelles prévues par la science.

Et tout ça, ce n’est qu’un infime partie de tout ce qui nous attend. Si vous voulez continuer à déprimer un peu (mais en étant responsable et concerné par l’avenir de la Terre), vous pouvez également faire un tour du côté des trucs horribles qui nous attendant avec la fonte du permafrost, des régions françaises les plus exposées aux conséquences ou encore, lire ce top des résultats du réchauffement climatique sur notre quotidien. Rien de bien fun.