Marre de passer ses vacances dans les villes les plus visitées du monde et d’avoir les mêmes photos que tes potes ? Il est temps de passer des vacances alliant culture et tranquillité. Éruptions volcaniques et plaques tectoniques obligent, il y a eu au cours des siècles passés pas mal de jolies petites bourgades inondées, voire carrément submergées. Aujourd’hui à plusieurs mètres de profondeur, ces sites sont encore visitables si vous avez une bonne paire de palmes et que vous n’êtes pas trop mauvais plongeur. Ca change de la Thailande.

Lion City (Chine)

Située dans le lac artificiel de Qiandao, Lion City aurait abrité 290 000 habitants pendant plus de 1300 ans. Aujourd’hui à 26 mètres de profondeur, l’ancienne cité est extrêmement bien conservée et ses ruines découvertes en 2001 sont particulièrement impressionnantes. Pour votre gouverne, Lion City aurait été, entre les VIIe et les VIIIe siècles, un centre économique et culturel majeur pour la Chine. Askip c’est la ville la plus peuplée du monde en poisson.

Héracléion (Égypte)

Quand on parle de cités englouties, l’Égypte c’est un peu the place to be. Non loin de l’actuelle Aboukir, on trouve donc Héracléion, ancienne ville portuaire recouverte par les eaux aux alentours du VIIIe siècle. Les ruines sous-marines de l’ancienne cité ont été découvertes en 2000 par l’archéologue français (cocorico) Franck Goddio et son équipe.

Canope (Égypte)

Également découvert par Franck Goddio et son équipe, le site de Canope est célèbre pour ses magnifiques ruines du temple de Sérapis, dieu guérisseur de l’époque des Ptolémées. Fondée, selon la légende, par les Spartes de retour de Troie, la ville a également abrité un monastère chrétien au IVe siècle après JC, peu de temps avant que la mer ne reprenne ses droits sur la cité.

Pavlopetri (Grèce)

Cité portuaire de l’âge du bronze, Pavlopetri se situe à environ quatre mètres de profondeur à l’extrême sud-est du Péloponnèse. Assez moderne, le village avait des bâtiments séparés, des rues, des routes et des tombeaux. Il semblerait que Pavlopetri ait été abandonné au VIIIe siècle avant JC à cause de l’avancée de la mer, avancée qui s’est d’ailleurs poursuivie depuis puisque le village est désormais à plusieurs dizaines de mètres de la côte.

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Il n'a pas souffert, promis

Yonaguni-jima (Japon)

Découvertes en 1985 par un plongeur, les ruines de Yonaguni se trouvent dans l’archipel japonais de Ryukyu. Depuis trente ans, les scientifiques du monde entier n’arrivent pas à se mettre d’accord sur les origines de cette cité sous-marine. Avec ses 75 mètres de long et ses 25 mètres de haut, la construction pyramidale principale, qui ressemble étrangement aux ziggourats babyloniennes, est en tout cas particulièrement impressionnante.

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Il n'a pas souffert, promis

Port-Royal (Jamaïque)

Siège du gouvernement britannique en Jamaïque et principal port de l’île au XVIIe siècle, Port-Royal a connu la grande époque des pirates et des corsaires. C’est après un immense tremblement de terre, le 7 juin 1692, que les deux tiers de la ville couleront. Depuis cette époque, de nombreux plongeurs s’aventurent dans les ruines sous-marines de Port-Royal à la recherche de potentiels trésors de pirates.

Baïes (Italie)

Riche station balnéaire de la Rome antique, la ville de Baïes est aujourd’hui en grande partie sous les eaux suite à des bradyséismes qui ont provoqué des glissements de terrain. Les nageurs qui plongent dans la baie de Naples peuvent néanmoins encore admirer de nombreux vestiges archéologiques, comme des statues datant du 1er siècle avant JC, des mosaïques et des objets du quotidien abandonnés là par les anciens habitants de la ville. Les fondations de la cité sont par ailleurs encore visibles à travers les eaux cristallines si l’on prend un peu de hauteur.

Ninfeo Di Claudio

Atlit-Yam (Israël)

Daté de -6900 à -6300 ans avant J.C, le site d’Atlit-Yam est situé à 8 mètres de profondeur et couvre une surface de 40 000 m2. Habité pendant sept siècles à l’époque, le village sous-marin abrite plusieurs corps et a permis aux archéologues d’attester de rites funéraires datant de l’époque du néolithique. D’après les géologues, Atlit-Yam aurait été englouti suite à un tsunami provoqué par une éruption de l’Etna.

Dunwich (Angletterre)

Dunwich était l’une des plus grandes villes du pays au XIe siècle. Malheureusement, des tempêtes se sont succédées, au cours du XIIIe et XIVe siècle, érodant le littoral tout en laissant la mer submerger la ville. Des tentatives désespérées de barrages et de fossés défensifs afin de retenir l’eau ont été effectuées par les habitants afin de leur épargner une noyade. Mais nul n’a pu empêcher l’inévitable et la ville s’est retrouvée dans les eaux profondes. Actuellement, la maquette en 3D de Dunwich est visible dans le musée local. Malgré la noirceur de l’eau rendant presque impossible la photographie, les plongeurs ont pu identifier des églises et des maisons.

Kekova (Turquie)

Au deuxième siècle, un tremblement de terre a enseveli une ville localisée sur l’île turque de Kekova. Apparemment cette cité a occupé une place assez importante dans l’époque byzantine. La clarté de l’eau bleue de la Méditerranée rend possible la vue des ruines qui se trouvent en dessous, l’endroit donne envie de plonger pour voir ces belles ruines à moitié enfoncées qui sortent de l’eau. Sauf que non. La zone est protégée et la plongée en apnée est interdite. Damn

Balek, de toute façon le meilleur spot de plongée est en Polynésie. Ouais ça fait un peu loin.

Sources : Le Figaro, Dailygeek, Hitek