On a l’habitude des vous présenter les plus beaux villages à l’instar des villages du sud de la France ou des villages de Bretagne mais il existe aussi des villages fantômes ! En France, on en compte plusieurs dizaines. Des communes abandonnées pour diverses raisons : exode massif, ravages de la guerre ou encore construction d’un barrage… Des hameaux qui témoignent du passé de notre pays. Des lieux flippants plus ou moins qu’il est souvent possible de visiter, tranquillement, loin de l’affluence des grandes villes peuplées et de leurs monuments propices aux longues files d’attente…

Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne)

Nombre d’habitants selon le dernier recensement : 0

Tristement célèbre pour le massacre qui y fut perpétré pendant la Seconde Guerre mondiale, le village a été conservé à des fins mémorielles. Il fut ainsi décidé de construire un nouveau bourg à proximité, qui compte aujourd’hui plus de 2400 habitants.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Celles (Hérault)

Nombre d’habitants selon le dernier recensement : 32

C’est à la fin des années 60 que ce village (déjà pas surpeuplé) est exproprié dans le cadre de la mise en l’eau du barrage du Salagou. Dans un premier temps condamné à une immersion totale, Celles « survécut » quand il fut décidé que la hauteur des eaux ne dépasserait pas 139 mètres (au lieu des 150 initialement prévus). Robert Enrico y a tourné son film, Zone Rouge, en 1985.

Brovès (Var)

Nombre d’habitants selon le dernier recensement : 0

Ce village a carrément été supprimé, le 10 août 1970 quand fut créé le camp militaire de Canjuers. Les habitants furent ainsi relogés afin d’éviter de se prendre des obus sur le coin de la figure et l’endroit fut interdit au public. Il est possible de rouler sur la route qui passe à proximité mais il est défendu de s’y arrêter.

Cumières-le-Mort-Homme (Meuse)

Nombre d’habitants selon le dernier recensement : 0

En voilà un qui porte bien son nom. Plusieurs fois chanté par Brel, Cumières-le-Mort-Homme fait partie de ces villages pilonnés et totalement détruits pendant la Premier Guerre Mondiale (il en existe 9 au total). Il est aujourd’hui possible de visiter les vestiges, où trône la Chapelle St-Rémi, construite avec les pierres de l’ancienne église.

Saint-Symphorien (Alpes-de-Haute-Provence)

Nombre d’habitants selon le dernier recensement : 6 (en 1968 donc peut-être bien 0 aujourd’hui)

La commune a disparu une première fois durant le XVe siècle après avoir subi plusieurs destructions pendant la guerre de Cent Ans tout en étant victime de la peste noire. Peu à peu repeuplé, le village est victime d’un exode rural massif, pendant la seconde moitié du XIXe avant de se prendre de plein fouet une épidémie de Choléra et deux guerres mondiales. Occupé, dévasté, Saint-Symphorien finit par s’éteindre.

L'Île aux Marins (Saint-Pierre-et-Miquelon)

Nombre d’habitants selon le dernier recensement : 0

Ancienne annexe du port de Saint Pierre, l’Île aux Marins a compté jusqu’à 600 habitants. Liée à la pêche à la morue, elle essuya un raz de marée qui ne fit aucune victime, mais elle se dépeupla néanmoins au fil des années. C’est en 1963 qu’elle se vida complètement de sa population. De mai à septembre, certaines personnes vont y profiter du beau temps.

Rombly (Pas-de-Calais)

Nombre d’habitants selon le dernier recensement : 0

L’histoire de cet ancien village est pour le moins unique. La légende raconte en effet que celui-ci fut entièrement enseveli sous les sables en 1646. Le tout en une seule nuit ! Dans les faits, l’ensablement fut nettement plus progressif. En 1686, le village fut effacé de la carte. Aujourd’hui, à la place, on y trouve le bois de Rombly, et un autre village a hérité du même nom.

Le Poil (Alpes-de-Haute-Provence)

Nombre d’habitants selon le dernier recensement : 5

Jadis, ce village comptait quelques 300 poilus. Aujourd’hui, après une épilation massive, il n’y a plus personne. Les habitants, qui cultivaient la vigne, sont tous partis, laissant le hameau à l’abandon. Une association a depuis repris les choses en main et a rénové plusieurs bâtiments.

Mariaud (Alpes-de-Haute-Provence)

Nombre d’habitants selon le dernier recensement : 19 (en 1968)

Ce village fut classé parmi les anciennes communes en 1987. Victime d’un exode rural massif, il est malheureusement apparu dans l’actualité en mars 2015 quand le vol 9825 de la Germanwings s’écrasa à proximité.

Le Bourget et Brillat (Jura)

Nombre d’habitants selon le dernier recensement : 0

Les deux villages sont ici réunis pour la simple et bonne raison qu’ils disparurent tous les deux sous les eaux lors de la mise en eau du barrage de Vouglans en 1968. Une grande partie des habitants fut déplacée à Ogrelet. Un silure géant a parait-il investi la mairie de Brillat…

Pas sûr qu’il y ait du réseau… Et sinon vous connaissez les gentilés drôles des villes de France ?

Source : Wikipedia