Avec quelques 2 700 000 habitants, Toronto est la ville la plus peuplée du Canada. Elle regorge de sites exceptionnels et ne manque donc pas d’attraits. Pour autant, s’il est plutôt simple de visiter les incontournables, il est plus compliqué de dégoter les petits trésors que cache la cité. Heureusement, nous sommes là pour vous mettre sur la voie…

Les Elgin et Winter Garden Theatres

Ces deux théâtres sont les derniers théâtres empilés de l’époque édouardienne du monde. Ici, grâce aux plantes accrochées au plafond, le spectacle est permanent. Y compris quand la scène est vide. Construit en 1913, ce complexe très « nature » fit un temps office de cinéma. Il fut jadis menacé de destruction mais fit l’objet d’une campagne de sauvetage.

The Rainbow Tunnel

Parce que les tunnels c’est souvent moche, ce tunnel arc-en-ciel s’impose comme salvateur à plus d’un titre. C’est à un certain B.C. Johnson, un adolescent norvégien désireux de rendre hommage à l’un de ses amis, que nous devons cette œuvre de street art. Plusieurs fois dégradée, elle fut à chaque fois repeinte. Par son auteur mais aussi par des habitants de la ville. On le trouve dans le Moccasin Trail Park. Difficile de le rater !

La Berczy Park Dog Foutain

Vous aimez les chiens et les fontaines ? Cette fontaine est faite pour vous ! Érigée en hommage au meilleur ami de l’homme, elle rassemble plusieurs statues de chiens qui crachent de l’eau en direction d’un os. On peut aussi voir un chat qui, lui, n’en a strictement rien à cirer de l’os. Du coup, il regarde pour sa part en direction de deux sculptures d’oiseaux. Le Berczy Park est situé en plein centre de Toronto.

L'Ireland Park

Plusieurs milliers d’Irlandais sont arrivés en Amérique du Nord entre 1845 et 1852 afin de fuir la grande famine. Conçu par l’architecte Jonathan Kearns, ce parc commémore leur souvenir. Il se compose de cinq sculptures en bronze réalisées quant à elles par Rowan Gillespie. On y trouve également un mur de calcaire importé de Kilkenny en Irlande, sur lequel sont inscrits les personnes qui ont péri en 1847.

Le phare de Gibraltar Point

C’est amusant, car au moment de sa construction, en 1808, ce phare, le plus ancien monument de la ville, était logiquement situé au bord de l’océan. Aujourd’hui, l’accumulation de sable l’a relégué à une centaine de mètres de la côte. On le trouve sur l’île du Centre et il paraît qu’il est hanté par le fantôme du premier gardien.

La Arthur Conan Doyle Room

Il n’y a pas qu’à Londres, sur Baker Street, que l’on peut en apprendre un rayon sur Sherlock Holmes et sur son auteur, Arthur Conan Doyle. Ici, au dernier étage de la bibliothèque de Toronto, se trouve la plus importante collection de documents relatifs au célèbre écrivain. Décorée comme le 221B Baker Street, cette pièce propose une immersion inédite et surprenante. Le top étant qu’on peut non seulement admirer les pièces exposées mais aussi les manipuler à volonté.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

La Casa Loma

Il était une fois Henry Mill Pellatt, l’homme qui fournissait en électricité tous les lampadaires de Toronto. Un personnage très fortuné qui voulut reproduire à domicile les châteaux européens qui le faisaient tant rêver. C’est comme ça qu’il utilisa sa fortune pour construire la Casa Loma. Malheureusement, Pellatt finit par faire faillite et dut se séparer de sa belle et fastueuse demeure. C’est aujourd’hui un musée et une bibliothèque. On y trouve quelques 10 000 ouvrages, une véranda remplie de plantes, de magnifiques jardins, 3 pistes de bowling, un champ de tir, des portes en bronze, des passages secrets, une piscine (inachevée) et 30 salles de bain.

Leslieville's Crazy Doll House

Les poupées, certains trouvent ça flippant et d’autres pas du tout. Au point de les collectionner et d’exposer la collection en question à la vue de tous. À Leslieville, à l’Est du vieux Toronto, cette maison met en avant un nombre assez hallucinant de poupées. Il y en a pour tous les goûts : des anciennes, des récentes, des Monsieur Papate, des Shrek, etc.

The Little House

Ici, la petite maison n’est pas dans la prairie, mais dans la ville, coincée entre deux baraques plus grandes. Une curiosité qui vaut le déplacement. Construite en 1912, cette minuscule demeure est née de la volonté d’un homme désireux d’exploiter un petit espace entre deux maisons. Il y a vécu d’ailleurs 20 ans avec son épouse. Depuis, la petite maison a acqui une petite célébrité.

La Toronto's Half House

On reste dans les maisons avec cette moitié de maison. Au début, ce bâtiment était cela dit tout à fait complet. C’est quand le quartier commença a changer que les destructions débutèrent. Curieusement, alors que chaque maison abritait deux habitations, une seule fut détruite. Aujourd’hui, on peut toujours voir cette moitié de maison. Elle témoigne à elle seule de l’histoire du quartier et de la ville.

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À Toronto, tout est beau !