Jadis vous, parents, étiez son héros. Aujourd’hui, il a grandi et vous considère comme des gros nuls. Vengeance ? VENGEAAAANCE ! Voici neuf façons de mettre la grosse hchouma aux fruits de vos entrailles.

Refuser de le déposer à 100 mètres de son collège

Il est pri-mor-dial de l’accompagner au bahut. Devant le bahut. Au moment où l’ado sort du véhicule familial, il est important de réclamer un bisou. Faites cela de façon sonore.

Aller le chercher à la sortie du collège

Essayez d’avoir la même place que le matin même. S’il vous évite, suivez-le en roulant au pas. Fenêtre ouverte, criez pour lui demander pourquoi il fait la gueule et que vous lui avez acheté des contraceptifs.

Si l’ado réussit à s’échapper, trouvez le troquet où il se pose

Posez-vous à table, tapez l’incruste et faites croire (avec d’énormes sabots) que vous êtes grave jeune cool. Glissez au détour de la conversation (que vous accaparez) qu’il croit encore au père Noël.

Se poser systématiquement volontaire pour les sorties

Quand bien même il faut poser un RTT pour suivre la petite troupe. Ne traînez pas nécessairement avec lui. Mais plutôt avec son professeur-accompagneur et faîtes le gros fayot.

Réclamer une rencontre avec son prof principal

D’habitude on fait tout pour éviter les réunions parents-prof. Mais pas vous. Profitez-en pour raconter plein d’anecdotes – tel que les aliments que votre enfant digère avec le plus de difficulté. Il est indispensable que l’adolescent soit présent lors de ce sommet de gêne.

Surprendre l’ado en train de dragouiller

Même si vous êtes ému.es, n’oubliez pas que vous êtes une mauvaise personne et hurlez « fonce champion.ne ! il/elle est joli.e celui/celle-là pour une fois ».

Lui refuser toute forme d’autonomie

Effroyablement perverse comme attitude. Il réclame de l’autonomie ? Refusez-la et continuez à lui choisir ses vêtements, ses idées de sortie. Grosso modo retrouvez tous nos conseils pour foirer l’éducation de votre enfant. Ça va coûter un fric fou en psychanalyse.

S’habiller comme lui

Plutôt malin car cela peut générer un effet repoussoir chez lui de vous voir. Le voir à son image le dissuadera de s’habiller comme un as de pique. Pour le coup, vous aurez un peu honte mais ça en vaut la peine.

Être professeur dans son établissement

Si la probabilité est extrêmement faible, n’hésitez pas à usurper votre identité. Une fois votre stratagème accomplie, appelez-le par son surnom en classe. Bravo, vous êtes le boss final de la te-hon.

Evidemment nous vous conseillons de ne suivre aucun de ces conseils à la lettre. Le collège est un univers impitoyable. Un plaisir instantané peut découler d’années de souffrance – souvenez-vous de la conception de l’enfant.