Parfois, les serial killers posent la hache et prennent la plume. Ils nous offrent dès lors de beaux moments d’une littérature froide, absurde, absconse, totalement exaltée et surtout ULTRA FLIPPANTE. Cruelle aussi. A gerber, quoi. Et les exemples sont nombreux.

La fameuse lettre d'Albert Fish à la mère d'une de ses victimes

On ne vous refait pas le parcours d’Albert Fish dont on parle dans presque tous nos tops relatifs aux serial killers parce qu’il était terrifiant. Il tuait, violait et mangeait des enfants dans les années 20 et 30. Parmi ceux-ci, une petite fille, Grace Budd, qu’il avait amadouée en s’invitant à déjeuner chez ses parents et en proposant d’emmener la fille à une fête chez sa tante. La petite n’est jamais réapparue, mais Albert Fish a écrit une lettre à la mère. Celle-ci, illettrée, a dû demander à son fils de la lui lire. En substance, outre diverses histoires à dormir debout sur l’origine de son cannibalisme, voilà ce qu’Albert Fish disait :

« Je me suis mis tout nu dans la chambre et je l’ai appelée à la fenêtre. Puis je me suis caché dans le placard. Quand elle m’a vu nu, elle a paniqué, a appelé sa mère et s’est mise à dévaler les escaliers. Je l’ai attrapée et elle a dit qu’elle allait le dire à sa mère. Elle s’est débattue, m’a mordu, griffé… Je l’ai coupé en petits morceaux pour pouvoir ramener la viande chez moi, la cuisiner et la manger. Ses petites fesses étaient bien tendres. Je ne l’ai pas violée : elle est morte vierge. »

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Donald Harvey et la lettre pince-sans-rire

Dans les années 70 et 80, cet infirmier en gériatrie a tué entre 40 et 70 patients. Sans aucun remords. Condamné à la prison à vie, Donald Harvey a écrit cette lettre qui ne manque pas d’humour :

« Seigneur, donne moi la force d’accepter les choses que je ne peux pas changer, de changer les choses que je peux, et la sagesse de faire disparaître les corps des personnes que j’ai dû assassiner parce qu’elles me saoulaient.«

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L'invitation musicale du tueur à la hache de la Nouvelle-Orléans

En 1918 et 1919, un tueur en série a découpé 6 personnes à la hache et en a blessé 12 autres. Une fois la psychose bien établie, le tueur a envoyé la lettre suivante à un journal local.

« Il se trouve que j’aime beaucoup le jazz, et je jure par tous les diables que j’épargnerai toute personne chez qui un orchestre de jazz sera en train de jouer à fond à l’heure de mon passage. Si tout le monde fait jouer un orchestre chez lui, et bah, ce sera tant mieux pour vous. Ce qui est sûr, c’est que si certains d’entre vous n’envoient pas du jazz mardi soir, ils tâteront de ma hache. »

Heureusement que c’était pas du zouk.

Les snipers du Maryland

En 2002, pendant trois semaines, 10 personnes ont été tués par deux snipers qui choisissaient leurs victimes au hasard et leur réservaient une balle dans la tête à longue distance. Psychose absolue. Surtout quand la police a reçu la lettre de revendication des déglingués, laquelle demandait beaucoup d’argent, sous peine de buter des enfants.

Sauf que la lettre commençait par : « Pour Monsieur Police. Appelez-moi Dieu. » Ce qui en dit long sur la santé mentale des mecs et sur le fait que ce sont peut-être des enfants de 6 ans. Toujours est-il qu’on les a retrouvés et qu’ils ont été arrêtés.

Dennis Rader oui comment c'est galère d'être un tueur en série !

Entre 1974 et 1991, ce tueur du Kansas a tué une dizaine de personnes en attendant longtemps entre chaque meurtre pour s’assurer de n’être jamais retrouvé. Mais comme du coup il s’emmerdait ferme entre deux assassinats à base de torture et d’horreur, il écrivait à la police histoire d’entretenir la magie. Dans l’une de ses nombreuses lettres, on peut lire, fautes d’orthographe incluses :

« Le monstre est là pour rester. La société peut être reconnaiçante que des gens comme moi puissent se soulager en faisant des rêvant que je torture des gens et me les approprie. C’est super compiqué ce que mon ami le monstre fait, à repérer les victimes, les suivre, les attendre dans le noir, les attendre, les attendre… »

C’est grâce à ces lettres qu’on l’a retrouvé.

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Il n'a pas souffert, promis

Jack l'Eventreur, l'homme qui venait de l'Enfer

C’est en 1888 que la presse a reçu la fameuse lettre commençant par « From Hell », laquelle participera grandement à la renommée exceptionnelle de Jack l’Eventreur dans l’histoire criminelle. Dans celle-ci, il prévenait la galerie.

« La prochaine fois, j’arracherai l’oreille de la dame et l’enverrai aux officiers de police juste pour m’amuser, qu’est-ce que vous en pensez ? Gardez cette lettre jusqu’à ce que j’accomplisse un peu plus de travail, puis publiez la. Mon couteau est tellement affûté que j’ai bien hâte de m’y remettre. Bien à vous, Jack l’Eventreur. »

Et trois jours plus tard, Jackie Jack s’est exécuté.

Le Zodiac

5 victimes à la fin des années 60 et un tueur qui n’a jamais été identifié. Il envoyait pourtant de nombreuses lettres à la presse, mais elles étaient codées. Un code si compliqué que presque aucune des lettres n’a pu être décodée. En réalité, il n’y a qu’une lettre dont on a pu reconstituer le contenu. Et voilà ce qu’elle disait.

« J’aime tuer des gens parce que c’est beaucoup plus marrant que de chasser dans la forêt parce que l’homme est l’anamal le plus dangereux de tous, tuer quelque chose, c’est l’expérience la plus dingue, c’est même mieux que de baisser son pantalon avec une fille quand je mourrai je revivrai au paradis mais les gens que j’aurai tué seront mes esclaves je ne donnerai pas mon identité sinon vous essaierez de me ralentir et de diminuer mon nombre d’esclaves. »

A priori, Arthur Leigh Allen serait le tueur du Zodiac, mais il n’a jamais pu être formellement identifié.

Crédits photo (Domaine Public) : San Francisco Police Department

Gerard Schaefer

Ce flic a tué environ 30 jeunes filles en les prenant en stop dans sa bagnole. Il les emmenait dans des bois, les pendait, les dépendait pile avant la mort, les faisait boire, les filmait pendant qu’elles pissaient et chiaient, puis les pendait à nouveau cette fois-ci pour de bon, violait les corps morts, les découpait en morceaux et se masturbait sur les corps démembrés.

Oui, moi non plus je me sens pas bien.

Alors qu’il clamait son innocence pour plusieurs crimes, Schaefer a commencé une relation épisolo-amoureuse avec une ancienne copine, Sondra London. Laquelle assure qu’en 1989, il lui a envoyé une lettre dans laquelle il dit :

« J’ai pris en stop deux écolières en 1969, Peggy Rahn et Wendy Stevenson. Tu connais le modus operandi. C’était un bonheur. Et ce coup-ci, je les ai mangées. Elles étaient délicieuses. J’ai raconté ça à Ted Bundy, il était impressionné.«

Crédits photo (Domaine Public) : possibly Fort Lauderdale Police Department

David Berkowitz

Berkowitz écrivait pendant sa série de crime des lettres aux autorités qu’ils signait Son of Sam, le fils de Sam. Il a tué 6 personnes au moins avant d’être arrêté. Dans ses lettres, il décrivait à quel point Sam était méchant et tout et tout et se foutait ouvertement de la gueule des flics. Quand ils l’ont arrêté, les flics ont notamment trouvé une lettre qui disait :

« Merci d’informer tous les inspecteurs qui bossent sur l’affaire que je leur souhaite toute la chance du monde. Qu’ils continuent à creuser, à chercher, à être positif, à se bouger le cul, à soulever les cercueils… Une fois capturé, je promets d’acheter à tous les mecs qui bossent sur l’affaire une nouvelle paire de pompe si j’ai assez de thune. »

Xavier Dupond de Ligonnès

Pas vraiment un tueur en série, mais il a quand même massacré sa famille. Quand on y pense, il y a un cynisme infini dans cette lettre envoyée à sa soeur, dans laquelle il explique qu’il ne faut pas se préoccuper des gravats sur la terrasse. Bah non, puisque c’est là qu’il a enterré sa femme et ses enfants. Autant ne pas s’en préoccuper.

Dur dur d’être un tueur et un bon correspondant épistolaire.

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Source : Listverse