Qui n'a jamais un peu gonflé une ligne de son CV pour se faire embaucher ? Rien de mal à ça, hein, c'est la jungle dehors, il faut se battre. Bilingue espagnol alors que vous ne comprenez rien du tout ? Pas un problème. Mais quand on ment pour atteindre des postes à responsabilité, c'est un peu plus grave. Si vous êtes compétents et discrets, ça peut passer mais parfois des gens se rendent compte de l'arnaque et là il faut être prêt à faire ses valises. Ou à nier en bloc.

  1. Gilles Bernheim
    Le Grand Rabbin de France est un fieffé coquin. Mis en cause il y a quelques semaines pour plagiat, Gilles Bernheim l'avait joué à la Cahuzac en niant d'abord et reconnaissant ensuite avoir un peu pompé sur pas mal de bouquins pour écrire le sien. Comme une affaire en cache souvent une autre, Gilles Bernheim est aujourd'hui accusé d'avoir bidonné son CV : il ne serait pas du tout agrégé de philo comme il l'affirme. Rien de bien grave, il s'agit juste du titre universitaire le plus prestigieux en France. Il a d'ailleurs démissionné le 11 avril.
  2. Rachida Dati
    L'ancienne Garde des Sceaux avait créé un petit scandale à l'époque quand le Canard Enchaîné et l'Express avait révélé une petite "coquille" dans son CV : elle y précisait avoir obtenu le "M.B.A du groupe H.E.C" en tant qu'«ancienne élève de l’Institut supérieur des affaires». Ce qui serait totalement faux. Un mensonge qui l'aurait aidée à entrer à l'Ecole nationale de la Magistrature.
  3. Scott Thompson
    Si Rachida n'a pas quitté son poste pour un CV bidonné, d'autres ont eu moins de chance. Prenez Scott Thompson par exemple: embauché en tant que CEO de Yahoo en janvier 2012, il se retrouve pris au milieu d'une affaire de CV truqué où il aurait menti sur ses diplômes. Officiellement, il démissionne pour soigner un cancer, cancer qui disparaîtra mystérieusement quelques semaines après. Étrange...
  4. Oscar Giannino
    Quand on est un homme politique et qu'on base toute sa campagne électorale sur l'économie, le minimum c'est d'être calé en la matière. Ce tombe bien puisqu'Oscar Giannino, candidat à la présidence du conseil italien, disait être diplômé dans le domaine. Il s'avère qu'il avait un poil "arrangé" la vérité à sa convenance et que s'il était bon en économie, c'était sûrement parce qu'il regardait beaucoup BFM TV. Vous allez nous dire, un politicien qui ment, surtout en Italie, hein, BON.
  5. Jacques Labeyrie
    Jacques Labeyrie est choisi en mars 2005 pour diriger l’École Centrale de Lyon. Un poste crucial qui pouvait l'amener à encadrer des recherches, mais qu'il avait obtenu en mentant, et pas qu'un peu. Il prétendait être normalien et agrégé de mathématiques, ce qui lui avait permis de négocier une paye de 80 000 euros par mois. Sauf que c'était totalement faux. Il aurait démissionné pour raisons personnelles mais tout le monde sait que c'est cette affaire de trucage qui lui a valu sa place,une fois la vérité révélée au conseil d'administration de l'école.

Et vous, vous avez menti sur quoi ?