C'est samedi, c'est l'instant sesque. Le fétichisme sexuel n'est pas forcément quelque chose de décalé. Pour la plupart des gens les petites fixettes se font sur les seins, les fesses, une chute de reins, les mains, les pieds... Certains s'éloignent vers le cuir, le latex, les chaussures, les bas, mais tout cela reste bon enfant. Certains en revanche sont moins connus et font de jolies embardées hors des sentiers battus. En voici un petit florilège.

  1. Le fétichisme du mohair
    Le mohair vous connaissez ? C'est de la laine. Et si vous voulez voir à quoi ressemble des fétichistes du mohair on vous a fait un petit top rien que pour ça. Un fétichisme qui prend tout son sens en hiver.
  2. L'asthénéophilie
    Ici le plaisir ne se focalise pas sur quelque chose de tangible mais sur un état : l'asthénéophile est excité sexuellement quand il est... malade. Un bon gros rhume et c'est l'extase.
  3. L'autonépiophilie : les couches-culottes
    Les ABDL (Adult Baby Diaper Lover) sont des adultes qui aiment porter des couches-culottes et être traités comme des bébés. Cet infantilisme est parfois couplé à d'autres petites paraphilies sympa comme la scatophilie, avec le fantasme de la couche pleine.
  4. Le fétichisme des masques à gaz
    Souvent associé au fétichisme du caoutchouc ou du latex ("rubber fetish" en anglais), ce fétichisme est (relativement) récent, puisque les masques à gaz ne sont apparus "au grand public" qu'en 1915, durant la Première Guerre mondiale. Les causes du fétichisme des masques à gaz sont assez mystérieuses. On peut y voir des références à la science-fiction ainsi qu'un souhait de déshumanisation. Ou bien l'envie de ressembler à un exterminateur de cafards.
  5. Le fétichisme des ballons
    Les fétichistes des ballons se divisent en deux groupes : les "exploseurs" ("poppers"), qui ressentent une excitation sexuelle lorsqu'un ballon éclate, et les "non-exploseurs" ("non-poppers"), qui sont attirés par les ballons mais détestent par dessus tout voir ceux-ci éclater. Si vous voyez un mec se frotter aux ballons de baudruche pendant la fête d'anniversaire de vos gosses, pas de panique, donc.
  6. Le fétichisme du plâtre
    Le fétichisme du plâtre (médical, le plâtre, pas celui que l'on met sur les murs) se décline sous plusieurs variantes : D'une part l'envie de porter un plâtre, souvent lié à une envie d'être immobilisé(e) et à un besoin d'attention. De l'autre l'attirance pour les personnes portant un plâtre, pour l'aspect esthétique ou en raison de leur vulnérabilité temporaire.
  7. La dendrophilie
    La dendrophilie est un attirance sexuelle pour les arbres. Cette attirance peut être liée à la sensation de contact avec l'écorce de l'arbre, ou à la perception de celui-ci en tant que symbole phallique. Le taux de dendrophiles au sein d'Europe Écologie Les Verts est aujourd'hui inconnu.
  8. La mucophilie
    Le terme "mucophilie" désigne le fétichisme du mucus, c'est-à-dire, plus concrètement, de la morve (et éventuellement, des éternuements). Les mucophiles sont contents toute l'année puisque les rhumes hivernaux laissent place aux allergies et aux rhumes des foins.
  9. La formicophilie
    Le formicophile est une sorte de micro-zoophile. Généralement, il aime bien crouler sous les insectes, se poser des fourmis sur la teub ou se faire piquer par des saloperies à plus de 4 pattes. Il aime particulièrement regarder Fort Boyard, riche en épreuves à base de mouches, blattes et autres bestioles rampantes.
  10. L'ursusagalmatophilie
    L'ursuquoi ? L'ursusagalmatophilie est sans doute le fétichisme le plus difficile à prononcer. Ce terme barbare désigne une attirance sexuelle envers les ours en peluche. Les ursusagalmatophiles considèrent-ils Petit Ours Brun comme du porno ? Possible.

Et vous, c'est quoi votre petite paraphilie ? Pas de chichi, on se dit tout.