Quand on parle d’avion, il y a deux équipes distinctes qui se forment rapidement : les « même par peur » VS les « jemechiedessus ». Eh bah, croyez-moi qu’après ce top, on formera tous ensemble une seule et même team soudée dans son rejet et sa phobie de ces « oiseaux de fer ». Que plus jamais personne ne me dise que c’est le moyen de transport le plus safe, si des piafs sont capables de les faire se crasher. PLUS JAMAIS.

A320 VS un troupeau d'oies canadiennes

15 janvier 2009, le vol 1549 d’US Airways décolle de l’aéroport de LaGuardia (New York) à destination de Charlotte, en Caroline du Nord. À bord : 150 passagers et cinq membres d’équipage. Après quelques minutes de voyage seulement, l’Airbus 320 percute un troupeau d’oies canadiennes, des oiseaux relativement imposant (pouvant aller jusqu’à 122 centimètres et 11 kg). Résultat : les deux moteurs de l’appareil sont endommagés et cessent de fonctionner. Heureusement, le pilote réussit à garder le contrôle de l’avion de ligne, et le pose sur la rivière Hudson, sauvant ainsi la vie de 155 personnes. Une des seules situations où un avion peut littéralement arriver à bon port. Chapeau, moussaillon.

(Cette histoire vous dit peut-être un truc ? C’est que vous avez probablement vu le film « Sully » : une adaptation cinématographique de la catastrophe aérienne, avec Tom Hanks (un acteur qui ne peut être que gentil dans la vraie vie).)

A321 VS goélands

Une histoire assez proche de la précédente ! Le 15 août 2019, un Airbus A321 de l’Ural Airlines, après avoir décollé de Moscou, entre en collision avec une volée de goélands. Pas de rivière à l’horizon pour un atterrissage de fortune, mais un champ de maïs. C’est ici que le capitaine Yusupov parvient à poser l’appareil, sauvant la vie de 233 personnes. Plusieurs blessés, dont un grave, sont quand même à déplorer. Une minute de silence, tout de même, pour le pauvre agriculteur qui s’est fait défoncer ses récoltes sans rien demander.

Un oiseau à l'origine du crash d'un avion de l'armée

Septembre 2021, Texas. Un avion de la Navy, piloté par un pilote étudiant et son instructeur, est en plein exercice d’entraînement et se dirige vers la base de Fort Worth (Dallas). C’était sans compter sur un oiseau qui passait par là et qui a décidé de se crasher sur l’appareil. Les deux hommes ont alors décidé de s’éjecter de l’appareil. Dans sa chute, l’avion a endommagé trois maisons. Par chance, aucune victime n’est à déplorer.

Des étourneaux à l'origine de la mort de 62 personnes

Malheureusement, tout ne se finit pas toujours aussi bien que dans les précédentes histoires. Âmes sensibles, je préfère vous prévenir tout de suite : à partir de ce point, tous les crashs du top sont mortels. Vous êtes prévenus. En octobre 1960, le vol 375 d’Eastern Airlines s’écrase dans la baie de Winthrop, peu après son décollage de Logan. L’appareil a heurté des étourneaux, qui se sont retrouvés aspirés dans les moteurs. 62 personnes sont décédées.

35 passagers décèdent à cause d'un groupe de pigeons

28 ans plus tard, le 15 septembre 1988, un Boeing 737-260 de la compagnie Ethiopian Airlines heurte des pigeons en plein décollage, entre 100 et 200 pieds au-dessus du sol. L’avion perd en puissance et les moteurs commencent à toussoter, mais le pilote parvient tout de même à se détourner du lac Tana pour retourner vers la piste d’atterrissage. Malheureusement, lors du retour, les moteurs cessent de fonctionner. Le pilote tente quand même un atterrissage, mais l’appareil se brise et s’enflamme sur le tarmac. 35 des 102 passagers sont morts dans l’accident.

Crédits photo (Creative Commons) : Raimund Stehmann

Au Népal, un oiseau cause la mort de 19 personnes

Cette fois, c’est le bimoteur d’une compagnie népalaise qui s’est écrasé, en septembre 2012, peu après son décollage de Katmandou. Transportant à son bord cinq touristes chinois et sept Britanniques vers l’Everest, son vol a finalement été interrompu par une collision aviaire. Il s’est écrasé violemment près des berges d’une rivière puis s’est enflammé, ne laissant aucune chance de survie à ses passagers.

(Source)

4 morts en Seine-et-Marne à cause d'un cormoran

En avril 2021, quatre personnes embarquent à bord d’un avion de tourisme, en Seine-et-Marne. En plein vol, l’aile gauche du petit avion est percutée par un oiseau type cormoran. L’appareil s’est écrasé dans un champ de la commune de Saint-Pathus. Dans l’accident, l’instructeur de vol de 37 ans et ses trois élèves (de 21 à 40 ans) périssent.

"The Birdman", tué par un oiseau

Il s’agit ici du tout premier décès causé par la collision d’un avion et d’un oiseau. Calbraith Perry Rodgers était le 49e aviateur à obtenir sa licence au monde. Il était notamment connu pour avoir réalisé le premier vol transcontinental à travers les USA, entre le 17 septembre et 5 novembre 1911. Sa renommée nationale sera finalement de courte durée, puisqu’il périt dans le crash de son avion en avril 1912, devant des centaines de personnes. Il était en plein spectacle aérien, en Californie, quand il est entré en collision avec une volée d’oiseaux. Une triste fin pour celui qui était paradoxalement surnommé « Birdman »… Ouais, c’était gratifiant à la base, mais avec un peu de recul sur sa mort, ça fait vite vanne de mauvais goût.

Crédits photo (Domaine Public) : File Upload Bot (Magnus Manske)

Même sort tragique pour les Thunderbirds

Les Thunderbirds (« oiseaux du tonnerre ») est un groupe de vol de précision créé en 1953, en tant qu’équipe de démonstration officielle de l’US Air Force. En octobre 1958, un Fairchild C-123B transportait 19 personnes à son bord lorsqu’il est entré en collision avec une formation d’oies. L’avion s’est écrasé près de Payette, dans l’Idaho. Tous les passagers sont décédés dans l’accident.

Crédits photo (Domaine Public) : US Air Force

Crash mortel après qu'un groupe d'oiseaux ait détruit le cockpit

En 1969, un Ilyushin (un avion de transport militaire à quatre réacteurs, conçu en Union soviétique à partir de 1967), transportant 17 personnes, se prend de plein fouet une volée d’oiseaux. Cette fois, il n’est pas question de moteur endommagé, mais d’un cockpit complètement détruit par les volatiles, 4 minutes à peine après le décollage. Aucune des personnes à bord n’a survécu.

Les oiseaux sont clairement à ajouter à la liste des raisons d’avoir peur en avion ! Gnagnagnagna c’est le moyen de transport le plus safe, blah-blah-blah.. MON CUL OUI.

Source principale : Listverse