C'est un fait établi de manière quasi-scientifique, le PSG ne sera pas champion de France cette saison. Mais les Parisiens font figure d'épouvantail dans la Ligue Europa et pourraient bien ajouter un trophée européen à la vitrine française. Dix bonnes raisons de croire en un triomphe du PSG dans "l'autre Coupe d'Europe".

  1. Le PSG est une équipe de Coupe : Enfin... surtout de Coupe de la Ligue. Et surtout quand le tirage offre aux Parisiens des équipes de National ou de Ligue 2. Avec le BATE Borisov, on reste dans cette belle tradition de tirage en bois.
  2. Nenê retrouve la motivation : Nenê a clairement levé le pied depuis qu'il a compris que personne ne regarde la Ligue 1, surtout au Brésil. Mais la Ligue Europa... Un sélectionneur qui appelle des mecs de Kiev ou de Fenerbahce regarde forcément la Ligue Europa!
  3. Un objectif prioritaire : Des titres de champion, Paris en a quelques uns. Les coupes nationales, on ne sait plus où les ranger. Mais des titres européens, le PSG n'en a qu'un seul et pour une compétition qui n'existe plus. C'est un peu comme être champion de Tchécoslovaquie ou de RDA, la misère.
  4. Les gros se neutralisent : Le vainqueur de Lille-PSV affrontera celui de Rangers-Sporting, ça fait trois sérieux concurrents en moins. Porto rencontre Séville et Liverpool se cogne le Sparta Prague. Ca sent bon la finale PSG-Metalist Khariv.
  5. Une sécurité exemplaire : Le Lech Poznan a été sanctionné avant son match contre Braga pour avoir été un peu léger sur les questions de sécurité. L'UEFA a décidé de favoriser les clubs qui font gaffe à ce genre de détail. Le Plan Leproux saura être apprécié en haut lieu.
  6. Une finale à Dublin : Le peuple irlandais sera surement enchanté d'accueillir une équipe française. Une équipe qui a du panache, et qui sait gagner avec la manière.
  7. C'est quand même une coupe en carton : Si même ces poissards de l'Atletico l'ont gagné, c'est quand même à la portée de n'importe quelle équipe de peintres.
  8. Des joueurs d'expérience : Ludovic Giuly a joué deux finales de Ligue des Champions, Makélélé aussi, Ceara a gagné la Libertadores et Sammy Traoré est vice-champion de D3 avec Créteil, et Edel a gagné tous ses procès. Dans un vestiaire, ça compte.
  9. Le plus dur est fait : Le PSG termine en tête de son groupe devant Dortmund, tenant d'une C1 et d'une C2, et de Séville, vainqueur de deux C3 consécutives. Les Parisiens ont montré qui étaient les patrons cette année.
  10. L'UEFA offre davantage de primes par match gagné : Et ça, c'est un argument qui compte double. Claude Makélélé n'a pas accepté une baisse de salaire pour laisser filer des primes. Allez Claude, travaillons plus pour gagner plus!

Et vous, vous êtes prêts à renouer avec les grandes soirées européennes parisiennes?