Parmi toutes les immondices, les entraves et les drames que l’on peut vivre dans les transports en commun, voici, selon vous, les pires. Ceux dont on peine gravement à se remettre. Je constate que je fais partie des rares personnes qui se prennent systématiquement les portes de sortie dans la gueule et j’en suis profondément affectée.

Les flaques de pisse sous ton siège

Il semblerait que ces immondes ruissellements acides d’urine s’immisçant entre chaussures et sacs soient la plus grande hantise de nos lecteurs. Et on ne peut que comprendre… Puisqu’en plus de puer la mort, ces coulées du diable forment, au fil des jours, des strates de crasse peu ragoutantes de couleur jaunâtre. Ça donne les frissons.

Le métro super bondé le matin

Et ouais, les heures de pointe sont le cauchemar de l’usager lambda du métro : à peine, pénétrera-t-il dans cet antre de la mort qu’il sera intégralement recouvert de la sueur de ses pairs, de leurs odeurs corporelles… Et leur souffle chaud à proximité de son faciès innocent le hantera pendant plusieurs nuits.

Quand tu sens qu'on te touche le cul

Comme l’avait prédit un de nos lecteurs « ça va donner l’occasion à toutes ces truies de parler de féminisme ». Ne nous gênons pas. Et bah ouais, dans le métro, les meufs se font toucher la cuisse, les fesses et draguer par des gros relous et c’est chiaaaaaant. Et on est quasi sur que même les mecs en sont parfois victimes. Donc STOP, pas touche aux autres dans le métro, merci bieeen.

Le mec qui ne connaît pas le concept des écouteurs

Il est altruiste et mélomane, il veut faire partager sa passion à toute la rame. Et pour cela, il ne faut pas le condamner. En revanche, tu peux essayer l’initier au concept des écouteurs ou du casque (s’il désire être un peu plus à l’aise), c’est aussi ça, le vivre enseeeeemmble.

Le gros relou qui n'attend pas que tu sortes du métro pour rentrer

Il existe une règle tacite régissant les entrées/sorties de métro que certains ont énormément de mal à intégrer : lorsque le métro s’arrête et que les portes s’ouvrent, il est d’usage d’attendre avec patience et raison que les usagers se trouvant à l’intérieur sortent, vous m’entendez, ON ATTEND QU’ILS SORTENT.

Les odeurs de transpiration bien rances

Si vous y prêtez bien attention, il existe une palette assez large d’odeur de sueurs. Certains relents sont plus acides que d’autres, plus fruités. Tandis que d’autres encore ont très clairement eu le temps de macérer pendant plusieurs jours, nichés sous l’aisselle de votre voisin de strapontin.

La proximité contrainte avec les autres voyageurs

Dans les transports en commun, il faut très peu de temps avant que votre bulle d’intimité n’explose : entre l’autre relou qui regarde au-dessus de votre épaule les textos que vous envoyez à votre mère, votre voisin d’en face qui ne cesse de cogner son genou cagneux contre le votre et ce mec qui vous a transpercé le pied plusieurs fois avec son sac moisi, vous passez un très mauvais moment.

Le mec bourré qui menace de vomir à tout moment

Il est 1h du matin, un samedi soir et vous prenez le dernier métro. Vous êtes outrageusement sobre puisque vous n’avez pas d’ami. Inévitablement, vous assistez au spectacle de débauche et d’ivresse qui s’offrent à vous : des chanteurs de karoké complètement arrachés, des couples qui se déchirent (et se réconcilient), des endormis et surtout ceux que vous redoutez le plus : les gerbeurs en devenir.

La panne de métro soudaine qui te fout bien en retard

Tu menais ton petit bonhomme de chemin tranquillou, tu n’étais presque pas en retard -seulement de quelques demi-heures-. Et là, c’est le drame. Le métro ralentit doucement, les lumières s’éteignent une à une. Et plongé(e) dans le noir complet, entouré(e) d’inconnus potentiellement dangereux, tu cogites, tu te questionnes, tu te demandes pourquoi c’est TOUJOURS sur toi que ça tombe. TOUJOURS.

Le mec qui te fixe pendant tout le trajet

Jamais il ne cligne des yeux. Jamais il ne détourne le regard. Il est immobile. Il bouge à peine. Mais sa prunelle en dit long sur le feu qui l’habite. Et toi, tu es désemparé(e), incapable de savoir comment réagir. Le seul moyen de le déstabiliser, c’est en dégainant un merveilleux double menton. BEWAH.

La barre du métro moite

Elle est pourtant si nécessaire. Tu peux toujours apprendre à garder ton équilibre sans la toucher lorsque tu es debout mais il faudra gérer avec tes deux petits petons et tes flexions genouesques savamment maîtrisés. Et on te souhaite « BON. COURAGE. »

La meuf qui fait profiter de sa conversation téléphonique à toute la rame

Et tu es raviiiiiiiii(e) de savoir chaque détail infime de l’existence de cette nana. Mais de toute évidence, si elle continue à parler aussi fort, tu vas finir avec un tympan perforé, ce qui est plutôt emmerdant quand on écoute avec intensité la conversation d’une illustre inconnu.

Si tu es en train de lire ce top dans le métro, on est désolé d’avoir réactivé certains traumatismes et on espère que ton trajet va bien se finir. La bonne soiréeeee.

Source Image : BalkansCat/Shutterstock