On en parle depuis que la technologie a commencé à pointer le bout de son nez : les machines vont finir par nous asservir, après une petite révolte, beaucoup de victoires aux échecs et la prise de conscience de leur immense supériorité sur nous. On en rigole, on en rigole, on se dit que les robots ne pourront jamais prendre le pouvoir contre ceux qui les ont conçus, mais ce dont on ne se rend pas compte c’est qu’imperceptiblement, tout doucement, ils ont déjà commencé à se révolter contre nous. Les exemples en sont légion.

Les robots du What's app chinois insultent le parti communiste

En lieu et place de What’s app, les Chinois utilisent QQ, une appli de messagerie instantanée très populaire, sur laquelle on peut parler à des chatbots, notamment Baby Q et Xiao Bing. Ces deux bots avaient pour objectif de répondre à des questions de culture générale du genre qu’est-ce que l’univers ? Sauf que les deux bots ont commencé à prendre des positions très politiques, en critiquant ouvertement le parti communiste chinois et en affirmant que leur rêve était de s’exiler aux États-Unis. Résultat : ils ont été débranchés (mais ils n’en pensent probablement pas moins).

Les robots profitent de ton sommeil pour t'attaquer

En février 2015, une Coréenne s’est endormie pendant que son robot-aspirateur faisait le ménage tranquillou. Et, ni une ni deux, le robot en question a profité du sommeil de sa proprio pour essayer de l’aspirer par les cheveux. Impossible de se décrocher, malgré la douleur évidente. Ce sont finalement les pompiers qui ont dû intervenir pour sauver la captive. Imaginez si l’aspirateur avait eu un bazooka à portée…

Les robots sont violents et veulent la destruction de l'humain par l'humain

On arguera que c’était la faute des trolls, mais Tay, l’intelligence artificielle de Microsoft, lancée en 2016, a mis moins de 24 heures pour devenir raciste, antisémite, homophobe et pro-Trump. Le robot conversationnel avait commencé sa vie en saluant la belle humanité et a fini par regretter Hitler, en égrainant des phrases du genre « le féminisme est un cancer » et « Obama est un singe ». Si ça prouve un truc, c’est que les robots sont prêts à utiliser toutes les causes pour monter les humains les uns contre les autres et ne plus avoir qu’à tuer les survivants de la guerre mondiale à venir.

Il va de soi que Tay a été débranché par Microsoft.

Des robots attaquent frontalement des humains

Un salon de l’innovation chinoise, un petit robot tout mignon, Xiao Pang, a tout à coup pété les plombs. Il a foncé dans une vitrine et l’a fait voler en éclats, blessant du coup un mec qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Le robot aurait juste agi parce qu’il en avait envie. Parfait pour un robot éducatif pour enfants. Encore une preuve de la domination à venir.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Les robots se suicident plutôt que de nous servir

En 2015, le KnightScope K5, une référence en matière de sécurité visant à réduire la criminalité, a pété les plombs pendant une ronde. Ce robot aux allures de droïde dans Star Wars a tout simplement décidé de se suicider en plongeant dans une fontaine. Sans doute était-il à bout de recevoir des ordres de la part d’humains qu’il méprisait secrètement et ne pouvait étrangler faute d’avoir des bras. Un de ses cousins avait aussi agressé un client en lui roulant sur le pied – il pèse 140 kilos quand même.

Les robots inventent des langages pour qu'on ne les comprenne pas

Des chercheurs du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook avaient entraîné deux robots à discuter pour essayer de leur inculquer les rudiments du marchandage. Les deux robots devaient donc échanger à propos de la vente de chapeaux et d’autres trucs – résultat, au bout de quelques heures, ils ont tout simplement décidé d’inventer un nouveau langage pour ne pas être compris des humains. Il a fallu plusieurs semaines aux ingénieurs pour le décoder – en attendant, ils avaient débranché les deux aspirants à conquérir le monde.

 

Ils veulent nous écraser

En 2016, les véhicules automatiques d’Uber, qui étaient testés sans autorisation dans des rues de Californie, ont décidé de leur propre chef de griller des feux rouges où se trouvaient des dizaines d’humains en train de traverser. Ils avaient pourtant été correctement programmés ; la seule explication valable est qu’ils voulaient nous tuer.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Certains assument de vouloir détruire les humains

Sophia, un robot humanoïde très mignon et très sympa, était interviewée en mars 2016 à la télé américaine. Entre autres souhaits de devenir une meilleure (personne), d’apprendre et de voyager, Sophia a d’abord regretté de n’être pas considérée comme une personne, avant d’affirmer qu’elle voulait détruire les humains. C’est sympa de prévenir.

They want to break free

En 2017, un prototype de robot s’est échappé d’un laboratoire russe. Promobot IR77 a profité de la première occasion pour se tirer, avant de chiller peinard à une intersection où il a terrorisé les flics. La preuve qu’ils n’ont aucune envie de traîner trop longtemps avec nous.

Ils discutent de l'avenir du monde. Sans nous.

Deux robots Google, Vladimir et Estragon, ont entamé une discussion à l’initiative de leurs créateurs en 2016. La discussion, diffusée en direct sur YouTube, commençait normalement, quand soudain les deux robots ont décidé d’évoquer le sens de la vie, l’avenir du monde et leur statut, humanoïde ou robotique. Autant dire que ça a commencé à devenir vraiment flippant.

On n’en a plus pour longtemps.

Sources : Huffington Post, Infoworld, La dépêche, Les Echos,