Hey, on veut se frotter à une nouvelle scène de crime ? Quand on arrive sur place, on ne peut pas faire n'importe quoi, au risque de tout foutre en l'air et de mettre l'enquête en péril. Si tu veux découvrir encore plus d'affaires criminelles, Polar + est la nouvelle chaîne spécialement dédiée aux polars et enquêtes criminelles qu'il te faut ! Ils ont d'ailleurs récemment résolu la mystérieuse affaire de la Disaster Girl.

Se renseigner sur les changements éventuels survenus depuis la découverte du crime

C’est la première étape. Les enquêteurs dépêchés sur place parlent aux premières autorités qui ont découvert le corps pour déterminer quels éléments ont été modifiés depuis la découverte d’un corps : lumières éteintes ou allumées, fenêtres ouvertes ou fermées, une foule de détails qui peuvent en dire long sur la situation dans laquelle se trouvait le corps avant l’arrivée des flics.

Les alentours du cadavre

Les enquêteurs s’approchent alors du cadavre en prenant garde à ne rien altérer. Ils cherchent en priorité les taches, marques quelconques sur le sol, les murs et au plafond, car une scène de crime est en trois dimensions. On peut utiliser une lampe de poche orientée de manière oblique pour bien tout repérer, même s’il fait jour. Ouais, ça consomme des piles, mais c’est bien pratique.

Le cadavre en tant que tel

Il s’agit de bien tout regarder sans bouger le corps, déjà parce qu’on n’a pas envie de toucher un corps mort mais surtout parce que ça pourrait altérer d’éventuels indices. Existe-t-il des traces de lutte ? Des bleus sur les bras ? Que disent les ongles ? Il s’agit aussi de bien observer les fringues du mort, leur état, leur absence éventuelle. L’enquêteur prend aussi des notes sur l’état de décomposition du cadavre : couleur de la peau, état de la circulation sanguine : autant d’indices qui permettent de mieux situer l’heure du crime avant l’examen par les médecins.

Repérer des indices laissant entendre que le corps a ou non été déplacé

Dans ce cadre, l’état des fringues et la position du corps sont les deux meilleurs alliés. Des fringues à moitié arrachées ou souillées de boue dans une cuisine tendent à laisser penser que le meurtre n’a pas eu lieu sur place ; de la même manière, un corps disposé dans une position inhabituelle sans qu’il y ait de traces de violence sous-entend qu’il a été déplacé.

Prêter attention à tout ce qui est manquant

Une montre alors qu’il y a une marque de bronzage au poignet ? Une culotte ? Un portefeuille ? Ce que l’on voit est aussi important que ce que l’on ne voit pas. L’absence d’un objet qui, a priori, devrait être là, est tout aussi révélateur, sinon plus, que la présence d’un objet insolite. Bon, bien sûr, s’il manque la tête, l’idée vous aurait traversé l’esprit.

Se frotter aux taches de sang

Si la scène comporte des taches de sang, il s’agit de bien en noter l’emplacement, la taille, la disposition, le nombre. Ces indices permettent de mieux comprendre dans quelles circonstances la personne a été blessée puis / ou tuée, la nature de l’arme ayant été utilisée et de faire avancer l’enquête très rapidement.

Si la scène est publique, photographier tous les badauds

Ce n’est pas une légende : très souvent, le meurtrier est stressé et a envie d’être au plus près de l’info. Il sera présent lors de la découverte du corps et des premières observations réalisées par les autorités. Prendre en photo toutes les personnes présentes est une bonne technique pour ensuite établir d’éventuels liens entre ces personnes et la victime, voire vérifier leur présence dans les fichiers.

Identifier la victime

Prélèvements ADN, empreintes digitales, recherche de documents d’identité. Une étape incontournable pour l’enquêteur est l’identification de la victime car, dans les 3/4 des cas, la victime a été tuée parce qu’elle était-elle et non pas parce qu’elle était simplement là. Mais cette étape ne peut intervenir avant les observations prioritaires pour ne pas altérer la scène.

Une fois les photos de la victime prises, il s'agit de bien observer le corps en détail

La bouche est-elle ouverte ? Et les yeux ? Y’a-t-il de la salive ? Du vomi éventuel ? L’enquêteur commence son tour d’horizon par la tête et termine par les pieds, remarque les anomalies (ongle fissuré, blessure au genou), etc. Une fois le corps déplacé, il faut prendre le temps de répéter l’opération avec la partie jusqu’alors non visible du corps.

Une fois le corps retiré et tous les indices récoltés, fouiller la scène de crime

S’il s’agit d’une pièce intérieure, il faut ouvrir les tiroirs, rechercher des notes personnelles, des factures, des lettres, récupérer le maximum d’informations sur les circonstances de la vie du mort avant qu’il ne meure, justement. D’autant plus s’il est retrouvé mort chez lui. Si la scène a lieu en extérieur, une vérification des environs, des traces éventuelles plus lointaines pourra être pratiquée à ce moment-là, à la recherche d’herbe écrasée ou de traces de pas, par exemple.

Et à la fin, les méchants vont en prison. Presque toujours. Si comme nous, tu aimes les affaires criminelles, Découvre Polar +, la nouvelle chaîne spécialement dédiée aux polars et autres enquêtes criminelles. Ils ont d'ailleurs récemment résolu l'affaire du mème Disaster Girl !


Sources : Futura Sciences, Wikipédia, Médecinelégale.wordpress.com, Crime scene Investigator