Un déménagement, c'est un moment important et pas toujours agréable. Mais c'est aussi le moment idéal pour pratiquer, entre amis qui portent des meubles, l'honesti. Une langue assez originale dont le principe est tout simplement de dire quelque chose en voulant dire autre chose. Heureusement, en plus de tes potes, MACIF t’accompagne dans cette transition pour bien te préparer. Découvre toutes les offres MACIF dédiées aux jeunes : assurance Habitation, complémentaire Santé, des bons plans Macif !

“Tu peux compter sur moi pour t’aider à déménager”

En langue honesti, une langue rare que seuls certains intrépides continuent de pratiquer, cela se traduit grossièrement par « Tu peux compter sur moi pour avoir autre chose de prévu le jour de ton déménagement et ne jamais décrocher le téléphone quand tu me harcèleras ce jour-là. »

"Je reste en bas pour éviter qu’on nous vole des trucs"

Les linguistes vous le diront : l’honesti est l’une des langues les plus difficiles à appréhender. Les mots y ont un sens différent : « Je reste en bas pour éviter qu’on nous vole des trucs » pourra se traduire par « Je reste en bas car j’ai vraiment la flemme de porter des choses lourdes et je suis pas venu pour souffrir. »

“Force avec les jambes, pas avec le dos !”

L’honesti a souvent recours à la litote pour envelopper les émotions négatives. Lors d’un déménagement, une machine à laver en train de leur scier les mains entre le troisième et le quatrième étage, il n’est pas rare d’entendre les honestiophones dire ce genre de recommandations. Elles signifient généralement : « Je porte tout, là, et je vais mourir si tu ne m’aides pas un peu. »

"Ça te dérange si on pose une minute, ça me gratte, là ?"

Les honestiophones sont connus dans le monde entier pour leur orgueil. Jamais ils ne reconnaîtront frontalement qu’ils sont à deux doigts de faire un arrêt cardiaque parce que cette table en chêne brut est décidément très très lourde. Lorsque, dans une descente ou une montée de meubles, l’honestiophone demande à poser pour une raison annexe il dira : « il faut que je change de prise », « ma jambe me gratte », « j’ai soif », et il faudra comprendre : « si on ne pose pas tout de suite je vais mourir ici, là, comme un chien. »

"Non non, t'inquiète, je peux porter seul"

C’est une des phrases les plus complexes de la langue honesti, car elle peut avoir deux significations dans le contexte du déménagement. La première acception possible est « Je veux faire mon malin et montrer que j’ai des muscles à tout le monde » et c’est la plus courante ; cependant, il arrive dans certains cas que cette même phrase veuille dire tout autre chose, à savoir « Ce truc a l’air lourd mais il est très très très léger et je ne veux pas que tu t’en rendes comptes parce que pendant que je le porte je n’ai pas à me coltiner les cartons de livres ». Seul un honestiophone chevronné saura faire la différence contextuelle entre ces deux sens.

"Mais si, ça va rentrer dans l'ascenseur !"

Comme tous les peuples du monde, les premiers Honesti avaient leur propre religion qu’on appelait alors la religion de l’espérance. Le dieu ascenseur était vénéré par tout un peuple qui comptait sur lui pour éviter les catastrophes majeures, comme de devoir descendre le canapé 4 places par l’escalier du septième étage. Il était donc de coutume d’utiliser des formules rituelles pour rendre hommage à ce dieu et ainsi s’attirer ces bonnes grâces : cette méthode dite coué dissimulait mal les inquiétudes. Le vocable est resté et désormais, « Mais si, ça va rentrer dans l’ascenseur ! » se traduit par « Pitié, faites que ça rentre dans l’ascenseur, pitié, mon dieu. »

"C'est fragile, ça ?"

Le respect de la propriété d’autrui est un des piliers de la vie en communauté chez les honesti. Ainsi, l’honestiophone aura-t-il à coeur de faire comprendre à son voisin qu’il compte prendre soin de ses affaires, comme une formule de politesse. La phrase, « C’est fragile, ça ? » entre dans ce cadre de la pure politesse de formalité. Quelle que soit la réponse apportée à la question, le carton sera maltraité lors d’une descente chaotique.

"Au pire on fera deux voyages"

Les honestis étaient réputés pour leur amour de la chose bien faite et rapidement expédiée. Ils conjuraient le sort en jouant de l’antiphrase. En l’occurrence, « au pire on fera deux voyages » en est un bon exemple. Cette expression toute faite pourrait en effet se traduire par : « On en a encore pour 5 heures d’effort sans compter les bouchons et j’en peux déjà plus je préférerais mourir que de faire deux voyages, je suis prêt à retirer le toit du camion pour que tout rentre dedans. »

"Y'a pas de prise !"

Toujours dans un souci de bon vivre-ensemble, l’honesti travestit le reproche en plainte factuelle. Ainsi, plutôt que de dire « T’aurais quand même pu te débrouiller pour avoir des cartons avec des anses et pour démonter ton étagère plutôt que de nous obliger à la descendre comme ça d’une traite », le locuteur honesti se plaindra d’un fait annexe et conséquent de tout cela. Exemple : « Y’a pas de prise ! »

"Tu veux une bière ?"

Pudique, l’honesti ne montre pas ses sentiments et a le remerciement difficile. Pour faire montre de sa reconnaissance, il préfère donc le geste à la parole. En fin de déménagement, la phrase rituelle « Tu veux une bière ? » se traduit mot à mot par « Merci infiniment je sais que je vous ai fait vivre l’enfer, là. »

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