La drague est une affaire complexe. Les étapes successives menant une personne à fusionner avec une autre sont émaillées d’obstacles qui semblent infranchissables. Enfin, tout ça est derrière nous puisque, désormais, vous voilà cote-à-cote sur un canapé rouge, tout prêts à appuyer sur play… Mais pour regarder quoi ? Pas sûr que Funny Games soit l’oeuvre appropriée pour accomplir vos projets à moyens termes.

Love Actually, Richard Curtis, 2003

Le simple fait d’accepter de le regarder avec une personne qui ne partage pas déjà sa couche constitue un signal qui ne saurait être facilement ignoré. En plus, on peut s’inspirer du sourire cheval de Hugh Grant et de ses blagues pour mettre au point un procédé séduction hors-norme. Autant dire que la peau de l’ours est tuée, vendue, et utilisée par la suite comme support aux ébats.

Punch Drunk Love, Paul Thomas Anderson, 2002

Suffisamment lunaire pour que son visionnage puisse être interrompu par des échanges de miasmes intermittents, suffisamment romantique pour donner envie de se projeter dans une relation sans queue ni tête entre un quasi-autiste et une nana paumée, peut s’accompagner d’un très bon vin blanc propice à la désinhibition. Et puis, comme c’est du cinéma d’auteur, ça reste classe.

Chantons sous la pluie, Stanley Donen et Gene Kelly, 1952

Il existe un almanach magique daté du XI° siècle dans lequel il est prédit la chose suivante (je traduis du latin, lui-même issu du grec, lui-même émanant du perse) : « quiconque scrutera avec l’objet de son désir la meilleure comédie musicale de l’histoire terminera à lui lécher l’oreille ». Dont acte.

Casablanca, Michael Curtiz, 1942

« J’aimerais bien que tu sois mon Bogart… » « Tu veux bien être mon Ingrid Bergman ? »

Généralement, la réponse à ces deux questions est « oui ». Personne n’a envie de devenir bon ami avec le flic de la fin.

Charade, Stanley Donen, 1963

Trop souvent sous-coté, Stanley Donen a réalisé les meilleures comédies romantiques des années 50 et 60. Une ambiance à la Hitchcock, le charme dingue de Cary Grant et Audrey Hepburn, le désir absolu d’être eux. Or, pour être eux, il faut se déshabiller un peu. Pas tout de suite, mais quand même.

Un homme et une femme, Claude Lelouch, 1966

« Si je tiens cette moyenne, j’arrive à Paris à 6 heures, 6 heures et demie… 6 heures, 6 heures et demie, elle va être couchée, alors qu’est-ce que je fais ? J’attends dans un café, je l’appelle d’un café ? Ou alors je vais chez elle ? Une femme qui vous écrit sur un télégramme : « Je vous aime », on peut aller chez elle… Oui, je vais chez elle… »

Chabadabada.

Sailor et Lula, David Lynch, 1990

Et si on quittait tout avec un paquet d’argent et qu’on affrontait ensemble l’adversité en étant vraiment spéciaux et en faisant l’amour partout ?

Le sain visionnage de Sailor et Lula permet d’envisager la question sous un angle plus nu, l’un dans l’autre, ce n’est pas une mauvaise idée, surtout l’un dans l’autre.

Vacances romaines, William Wyler, 1953

Rome + une vespa + Audrey Hepburn + Gregory Peck + LOVE = envie. Que faire avec ce trop-plein d’endorphines ? Vous avez une heure.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Vicky, Cristina, Barcelona, Woody Allen, 2008

Il est impossible de ne pas être un minimum émoustillé par les amours de Scarlett Johansson, Javier Bardem (super classe) et Penelope Cruz, ni jaloux du coup de foudre entre Bardem et Rebecca Hall. Impossible. Ou alors, c’est que la personne que vous essayez de séduire n’est pas humaine.

A bout de souffle, Jean-Luc Godard, 1960

« J’adore la nouvelle vague ». In the pocket.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

L’amour l’après-midi.