Déjà un an pour le Prince George, et comme on dit, c'est l'heure du bilan. Comment le jeune membre de la monarchie britannique a-t-il géré cette soudaine charge politique, comment a-t-il composé avec les attentes de ses sujets qui ont vu en lui un possible nouveau souffle pour la Maison de Windsor? Retour sur un an de règne bien mené malgré quelques prises de positions audacieuses :

  1. 22 juillet 2013 : une prise de fonction après 9 mois de négociations
    Le jeune George accède au titre de Prince au cœur de l'été, sans surprise, malgré son jeune âge (0 ans) et son manque d'expérience. Il sera jugé sur les actes.
  2. 24 juillet 2013 : premier communiqué relatif à son identité
    Deux jours après sa prise de fonction, le jeune prince se présente à ses sujets : ce sera "George Alexander Louis", donc pas "Georgie", pas "Giorgio", pas "vieille branche", mais "George Alexander Louis". Une première annonce forte qui marque les esprits.
  3. 19 aout 2013 : premier clash avec son père William
    C'est ce dernier qui ouvre les hostilités : selon lui, "George est un coquin". L'intéressé préfère ne pas s'engager dans une bataille médiatique et feint de ne pas avoir été informé de ces déclarations outrancières. Les observateurs notent la volonté d'apaisement du jeune régent, désireux de garder le royaume soudé face à l'adversité.
  4. 23 octobre 2013 : un premier geste fort vers la Chrétienté
    Le prince semble avoir hésité quelques mois entre l'Islam, le Bouddhisme et le Dudeisme, c'est finalement vers le Christianisme qu'il s'oriente, et plus particulièrement vers l'Eglise Anglicane. Les observateurs, globalement, s'en branlent.
  5. 4 février 2014 : des vacances qui font jaser
    Voilà à peine 6 mois qu'il est en poste, et le prince George s'offre des vacances à l'autre bout du monde dans une villa à 19 000 livres par semaine. Un jeune prince décomplexé par rapport à l'argent, le signal est fort et difficile à digérer pour les contribuables. Selo ses proches, George reste malgré tout joignable sur son Blackberry et garde un œil sur l'actualité internationale.
  6. 7 avril 2014 : arrivée glaciale en Nouvelle Zélande
    Au moment de rencontrer les officiels néo-zélandais, George semble tendu, mal à l'aise, il refuse de serrer la main du Premier Ministre et se refuse à toute déclaration. On craint un conflit diplomatique, ce n'était en fait qu'une diarrhée passagère, rien de méchant.
  7. 8 avril 2014 : rencontre diplomatique à haut risque en Nouvelle Zélande
    Aujourd'hui garant de l'unité du Commonwealth, George décide d'aller rencontrer des citoyens néo-zélandais pour s'enquérir des problèmes rencontrés par la population sur place (prix des couches, la label "fait maison" sur les pots pour bébé...) et renforce ainsi les liens historiques entre les deux pays.
  8. 19 avril 2014 : "l'affaire du bilby"
    Principal événement de cette première année de règne, l'affaire dite "du bilby", un marsupial qui ressemble à un lapin. Alors qu'on lui propose une peluche de cet animal, le prince refuse ce qu'il interprète comme une tentative de corruption. Une première dans l'Histoire de la Couronne, un acte fort, salué par la communauté internationale, "Vous ne m'achèterez pas avec un bilby" aurait-il déclaré (selon des sources non-officielles).

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    "*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

  9. 8 juillet 2014 : George inquiété par un jeune aux dents longues
    Est-ce l'usure du pouvoir, la volonté de ses sujets de tourner la page? Toujours est-il qu'on parle dans l'entourage de l'arrivée probable d'un deuxième enfant, un nouveau prince, plus jeune, plus ambitieux peut-être. Comment George va-t-il se préparer à cette concurrence, à ce nouveau venu pas encore né qui aura, peut-être, de nouvelles méthodes? L'avenir nous le dira.
  10. 19 juillet 2014 : premiers pas en politique
    George fait ses premiers pas, sans ses parents, signe d'indépendance qui rappelle les grandes heures du Thatcherisme, "non, je n'ai pas besoin de l'Etat pour avancer". Mais il les effectue en salopette, en tenue d'ouvrier, afin de rallier à sa cause les travaillistes. C'est politiquement bien joué, un coup de maître.

Et vous, vous faites quel bilan de cette première année aux commandes du royaume?

Source : Le Parisien