Ah la Belgique ! Son cinéma, sa bande-dessinée, ses comiques, son Jean-Claude Van Damme et sa gastronomie qui va direct sur les hanches et dans les poignées d’amour… Mais la Belgique, c’est aussi des histoires de fantômes. Des lieux hantés qui font méchamment flipper, aux histoires parfois glauques, parfois mystérieuses. Des endroits propices aux frissons et aux ghost hunts. Esprit es-tu là une fois ?

Le Fort de la Chartreuse (Liège)

C’est en 1823 que cet impressionnant fort entre en fonction, lui qui est censé protéger la cité. Depuis, il a servi de prison pendant la Première Guerre mondiale et les Américains le transformèrent en hôpital militaire pendant la Seconde. Maintenant, plus personne ne l’utilise et il est juste très flippant… Si vous prévoyez de vous y rendre, attention aux bouchons… (désolé).

Le Château de Beersel (Beersel)

Un bon gros château du XIVe qui se pose comme l’un des plus flamboyants représentants de l’époque médiévale en Belgique. Un lieu hanté par des fantômes qui, si on en croit la légende, se manifesteraient en période de grands troubles politiques afin d’annoncer des bouleversements.

Le Charbonnage numéro 10 du Gouffre (Châtelet)

Un site aujourd’hui déserté, qui a connu plusieurs vies. Exploité de 1916 à 1969, ce charbonnage a ensuite été reconverti en zoo, de 1979 à 1982 puis est devenu un site de déconstruction automobile. Sur place demeurent les vestiges de toutes ces périodes et la nuit c’est plutôt flippant. Le jour aussi tout compte fait.

Le sanatorium Joseph Lemaire (Tombeek)

Déjà un peu effrayant à la base, un sanatorium devient carrément épouvantable quand il est désaffecté. Depuis plusieurs années au centre de divers projets de réhabilitation, celui de Tombeek est pour le moment surtout « célèbre » dans la communauté des amateurs de chasse aux fantômes. D’anciens pensionnaires hanteraient les couloirs et les chambres et se montreraient à ceux qui prendraient la peine d’y faire un petit séjour.

L'ancienne école vétérinaire d'Anderlecht (Anderlecht)

Complètement laissée à l’abandon depuis la délocalisation des cours à Liège cette école a tout de flippant. À une époque, on pouvait même y trouver des membres d’animaux conservés dans du formol.

La mine de Waterschei (Genk)

Fermée en 1987, cette mine reste tristement célèbre pour le coup de grisou qui s’y produisit en 1929. Un accident qui fit 24 victimes et 851 blessés.

Le château féodal de La Roche-en-Ardenne (La Roche-en-Ardenne)

Le fantôme d’une comtesse qui aurait fait un pacte avec le Malin hante ce château. Il suffit d’aller sur le site officiel du monument pour s’apercevoir que les actuels propriétaires, qui organisent des visites et autres animations, jouent à fond sur cette légende. Le lieu n’en reste pas moins impressionnant.

La forêt de Soignes (Bruxelles)

Plusieurs témoins ont rapporté d’étranges événements survenus dans cette forêt située près de la capitale belge. Un brouillard envahirait parfois les lieux, n’annonçant rien de bon. Une brume dans laquelle flotteraient deux yeux menaçants, appartenant, si on se fie à leur taille et à leur distance du sol, à une créature gigantesque. Un phénomène qui va de pair avec des apparitions tout aussi effrayantes.

Le château de Noisy (Celles)

Également connu sous le nom de château Miranda, ce bâtiment de style néo-gothique aussi beau qu’un poil intimidant, a plusieurs fois été condamné à la destruction mais il est pour l’instant toujours là. Le dernier permis de démolition ayant été annulé en juin 2017. Attention, car le lieu est jugé très dangereux. Pas forcément parce que des fantômes pourraient vous tétaniser mais plutôt parce que le bordel peut s’effondrer à tout moment. On garde donc ses distances.

Le Béguinage de Bruges (Bruges)

Beaucoup d’histoires de fantômes circulent au sujet de ce lieu mystérieux et forcément assez secret. La plus connue relate la romance contrariée d’un moine et d’une nonne. Nonne qu’on peut apercevoir certaines nuits, comme le spectre du moine, qui hante lui aussi les lieux…
Sinon, rien à voir avec les fantômes, mais ce béguinage est inscrit à l’UNESCO.

On va peut-être pas s’attarder hein ?