A force de se comparer aux autres, on finit toujours par tomber sur des détails qui nous font défaut. Y compris chez nos voisins anglais, dont on pourrait, si l’on y regardait bien, jalouser deux, trois, voire une dizaine de bricoles made in England.

Leur sens de l’humour

Les Anglais sont la preuve que le ridicule ne tue pas. Des générations ont en effet survécu aux affres comiques des Monty Python, d’Oscar Wilde, de Mister Bean, de Benny Hill, ou plus récemment de Sacha « Borat » Cohen. De quoi développer un sens aigu de l’auto-dérision au sein de la société britannique, qui se ressent jusque dans la tignasse improbable de leur Premier ministre actuel ! Bon bah sinon, nous on a les meilleures blagues de beauf. C’est pas mal Bigard aussi.

Leurs séries TV

Utopia, Truth Seekers, Peaky Blinders, Years and Years, Black Mirror, Luther, Broadchurch, Fleabag… les séries anglaises sont à l’image de la culture britannique, mélange d’excentricité, d’ironie grinçante et d’un flegme hérité de leurs aïeux. De quoi rivaliser avec notre Capitaine Marleau !

Leurs bristrots (enfin leurs pubs quoi !)

A quel moment on a merdé, nous Français, pour que nos bistrots du coin se transforment en rade de joueurs PMU, anti-chambres des réunions des alcooliques et dépressifs anonymes ? Personne ne propose dignement de passer sa soirée au bistrot, alors que de leur côté, les Anglais terminent régulièrement leur journée au pub, sans risquer de passer pour des gros bœufs !

Leur passion pour le sport

Avant on appelait ça le « supportérisme » avant que des bas-du-front extrémistes ne transforment le terme en addiction fascisante par sa radicalité et sa haine de l’autre. Reste que les Anglais possèdent une vraie culture sport. Dans le foot en particulier qui réunit chaque week-end les familles dans les stades, y compris dans les divisions inférieures. Ici, on supporte son club de père en fils et de mère en filles, quelque soit le sport d’ailleurs : rugby, cricket… la ferveur est la même.

Leurs chips

Sans les Anglais, nous en serions encore à grignoter des chips trop salées. Heureusement, les chips au vinaigre, au bacon, au oignon et autres merveilles anglaises ont réussi à traverser la Manche pour venir égayer nos apéros ! God saves the crisps !

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Rainer Zenz

Leur sens de la fête

Déjà, des gens qui ont réussi à imposer que l’on pouvait commencer à trinquer dès 18h, méritent notre respect éternel. Au grand désespoir des couches-tôt qui n’ont plus d’excuse pour préférer une soirée devant la TV à une bringue entre amis. Ce sens de la fête va de paire avec un talent inné pour le lâcher prise, balayant au passage les qu’en-dira-t-on et autres retours de flamme !

Leur excentricité vestimentaire

Le point commun entre le look punk à crête et la mode des pulls moches de Noël dite « Ugly Christmas jumper » ? L’Angleterre of course ! Il suffit de flâner chez Top Man ou dans les rayons virtuels d’ASOS pour goûter à cette extravagance vestimentaire totalement assumée, qui participe aujourd’hui à forger l’art de vivre britannique.

Crédits photo (Domaine Public) : Pax

Leur langue maternelle

L’avantage quand on naît ou que l’on grandit en Angleterre, c’est que tout de suite, les langues étrangères deviennent accessoires. 375 millions de personnes dans le monde parlent anglais comme langue maternelle. Ils sont 750 millions supplémentaires à l’apprendre en première langue ! En plus, personne à l’école ne risque de les bassiner avec des cours de latin, ou pire de grec ancien. Et ça, c’est quand même pas mal !

Leur petit-déjeuner

Certes, il faut aimer le goût de la saucisse accompagnée de beans et de toasts à la confiture d’oignon au saut du lit ! Mais l’avantage du breakfast anglais est qu’il tient au corps et permet au passage, de se revigorer après les excès liquide de la soirée de la veille.

Leur météo

Pendant longtemps, on s’est bien foutu de leur temps pourri. Mais à l’heure du réchauffement climatique, beaucoup aimeraient observent avec envie les quelques nuages et gouttes de pluie qui s’abattent régulièrement sur la perfide Albion. Et peu importe que là-bas aussi il fasse 32 degrés au soleil en plein été, ce sera toujours plus vivable que nos 50 degrés à l’ombre !