De manière assez étonnante les tueurs en série fascinent : romans, films, séries, jeux vidéos… on parle d’eux dans un nombre considérable d’oeuvres avec plus ou moins de crédibilité et si on vous a déjà parlé des serial killers qui ont le plus d’admirateurs, des femmes tueuses ou même des meilleures séries sur les serial killers on a décidé aujourd’hui de s’attarder sur les plus flippants des États-Unis, parce qu’il y en a eu un paquet là-bas.

H.H. Holmes, la bête de Chicago

Il est le premier et plus ancien tueur en série de l’histoire des États-Unis (le premier répertorié du moins) et on lui attribue entre 20 et 200 victimes. Alors oui, il y a un écart entre les deux nombres mais les sources de l’époque compliquent un peu le truc pour avoir une estimation exacte. Déjà connu pour des fraudes diverses alors qu’il était étudiant en médecine, son activité de tueur en série aurait véritablement commencé en 1885 lors de son emménagement à Chicago.

Il a fait construire une immeuble de trois étages qu’il a organisé comme un véritable château de l’horreur. Trappes, chambres secrètes, salles de tortures, accès cachés et couloirs labyrinthiques… L’endroit est devenu un hôtel dans lequel Holmes tuait et torturait les clients jusqu’à se débarrasser des corps dans la cave.

Il est finalement arrêté en 1894 et aurait avoué près de 27 meurtres avant d’être pendu. Le problème c’est qu’en recoupant le nombre de disparitions locales de l’époque on pense que le vrai nombre pourrait monter jusqu’à 200. Holmes a inspiré notamment le film Psychose de Hitchcock et la saison 4 d’American Horror Story sur l’hôtel, vous voyez le tableau.

Crédits photo (Domaine Public) : though likely a mugshot.

David Berkowitz, le fils de Sam

Entre 1976 et 1977, David Berkowitz a tué six personnes dans la ville de New-York, créant une vague de panique et une chasse à l’homme conséquente. Berkowitz tuait presque au hasard des groupes de deux personnes en leur tirant dessus (couples en voiture ou se promenant dans les rues). C’est parce qu’il utilisait la même arme pour chaque meurtre que la police a retrouvé sa trace.

Une fois arrêté, Berkowitz a déclaré que c’était son voisin qui avait commandité les meurtres en utilisant son chien pour dialoguer avec lui, un chien qui aurait été possédé par un démon. C’est après son procès qu’il a finalement avoué que toute cette histoire était une connerie, mais il n’en reste pas moins un tueur impulsif et flippant et également un pyromane actif (il a avoué près de 1500 incendies volontaires).

Il est encore aujourd’hui en prison et son nom de tueur (qui lui a été attribué parce qu’il s’appelait lui-même comme ça dans une lettre) a été donné à une loi américaine qui oblige les recettes de la vente de produits liés à un serial killer a être reversés aux familles des victimes, à un état américain ou à des associations (plutôt qu’au tueur lui-même).

Ce contenu n'existe plus

"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

David Parker Ray, le "toy-box" killer

Si des doutes demeurent sur le nombre de victimes de Parker Ray, les estimations atteignent jusqu’à soixante femmes tuées. Il utilisait un camion avec une remorque qu’il appelait sa « toy box » (boîte à jouet) dans laquelle des objets de tortures étaient disposés pour commettre ses crimes (ce qui donnera son surnom). Kidnappings, viols, séquestration, torture, meurtres… Parker Ray agissait parfois avec sa femme pour commettre ses crimes et se débarrassait de ses victimes (uniquement des femmes) en les tuant ou en les droguant pour effacer leur mémoire.

Les sévices qu’il faisait endurer à ses victimes étaient aussi variées qu’horrible, il utilisait un nombre conséquent d’instruments de torture : lames, cisailles, générateur électrique, chaines et poulies, seringues, scies, écarteurs… Il gardait ses victimes pendant plusieurs mois avant de s’en débarrasser. David Parker Ray n’agissait pas toujours seul, il faisait venir sa femme mais également des amis qu’il invitait pour violer ses victimes lorsqu’elles étaient immobilisées. Ses chiens participaient aussi aux sévices et aux viols.

Crédits photo : : DR

Richard Trenton Chase, le vampire de Sacramento

Pourquoi on appelait Trenton Chase le vampire ? Je ne vais pas maintenir le mystère plus longtemps : il buvait le sang de ses victimes et en mangeait également certaines parties. À l’adolescence il présentait les trois signes de la Triade Macdonald qui est un moyen de « prévenir » le développement d’une personnalité qui pourraient devenir violentes : l’énurésie (mouiller son lit fréquemment après l’âge de cinq ans), la cruauté envers les animaux et la pyromanie.

Alors qu’il faisait une consommation appuyée de drogues hallucinogènes, Trenton Chase a commencé à tuer et dévorer des animaux car il était persuadé que cela empêcherait son coeur de rétrécir. Il a par la suite commencé à tuer des humains, dévorer et violer les cadavres de ses victimes et à boire leur sang, repoussant les limites de l’horreur à chaque meurtre.

Crédits photo : : DR

John Wayne Gacy, le clown tueur

C’est un peu le responsable du côté très creepy qu’on a donné aux clowns avec le temps et il a inspiré le personnage de Pennywise dans le roman Ça de Stephen King. Wayne Gracy se déguisait en clown pour enlever des enfants et jeunes adolescents. On compte près de 33 victimes, tous des garçons, qu’il a commencé à attirer en leur proposant de petits boulots, il tue majoritairement ses employés, ce qui fera remonter la police jusqu’à lui.

Après avoir torturé et violé ses victimes, il les tue et continue de les violer avant de les enterrer sur sa propriété, ce sont d’ailleurs les odeurs qui alerteront les voisins et les agents de police quand ils arriveront chez lui. Il est arrêté en 1978 et exécuté en 1994.

Crédits photo (Domaine Public) : White House photographer

Edmund Kemper, L'Ogre de Santa Cruz

L’imposant Edmund « Ed » Kemper (2,06 m et 136 kg) a été rendu encore plus célèbre mondialement après la série Mindhunter. Son premier crime est le meurtre de ses grands parents alors qu’il n’avait pas encore 16 ans. Il se concentre ensuite sur des auto-stoppeuses qu’il tue avant de violer et, par occasions, de se livrer au cannibalisme. L’un de ses derniers crimes est le meurtre de sa mère qu’il décapite et utilise comme cible de fléchette (et dont on pense qu’il aurait utilisé la tête pour des rapports sexuels).

Extrêmement intelligent, courtois, cultivé et avenant, Kemper a été longuement « étudié » par un nombre important d’entretiens du FBI visant à comprendre sa psychologie. Il est actuellement encore en prison où il anime des sessions de lectures pour détenus aveugles et il est l’une des sources d’inspirations du personnage Hannibal Lecter.

Crédits photo (Domaine Public) : Santa Cruz County Sheriff's OfficeCropped by Zaostao

Rodney Alcala, le tueur du dating game

Si on est certain que Alcala a bien commis 9 meurtres, le nombre des victimes pourrait être largement supérieur et arriver jusqu’à 100. Fort d’un QI élevé, Alcala a utilisé son intelligence pour tromper ses victimes (des femmes et des jeunes filles), les violer et les tuer tout en les torturant. Il faisait preuve d’une cruauté malsaine en leur faisant espérer qu’elles allaient s’en sortir, les étranglait jusqu’à ce qu’elles s’évanouissent puis les tuait lorsqu’elles revenaient à elles.

Il mettait ses victimes en confiance en jouant avec son charme et se faisait passer pour un photographe, ce qui pouvait justifier le manque de méfiance de ses futures victimes pour le suivre. Son surnom lui vient du fait qu’il a participé à une émission de tv américaine de dating dans les années 70. Il a été finalement arrêté en 1979.

Crédits photo (Domaine Public) : San Quentin State Prison, California Department of Corrections and Rehabilitation

Tommy Lynn Sells

L’enfance de Lynn Sells est une succession de malheurs : il attrape la méningite avec sa soeur jumelle avant d’avoir deux ans et sa soeur en meurt, ce que sa mère lui reproche violemment en le délaissant (et en inscrivant son prénom sur la pierre tombale de sa soeur entre autres choses). Il grandit chez une tante et à l’âge de huit ans se rapproche d’un homme beaucoup plus âgé qu’on suspecte être un prédateur qui aurait abusé de lui.

Sells commence à tuer à 15 ans en s’attaquant à une mère célibataire dont il quitte le domicile après avoir également assassiné son enfant de quatre ans. Il viole et tue ses victimes dont l’âge varie entre 9 et 30 ans. De son propre aveu il aurait assassiné près de 70 personnes en restant toujours en mouvement et en voyageant de ville en ville. C’est une jeune fille de 11 ans qui a survécu qui a réussi à l’identifier et a mené à son arrestation en 1999.

Crédits photo (Domaine Public) : Texas Department of Criminal Justice

Ed Gein, le goule de Plainfield

Après la mort de sa mère lorsqu’il a 39 ans, Ed Gein tente de faire des incantations sur sa tombe pour la faire revenir. Il est seul pour la première fois de sa vie et c’est à ce moment qu’il commence a déterrer d’autres cadavres pour en récupérer les peaux. Obsédé par sa mère, il est la deuxième source d’inspiration du personnage de Norman Bates dans Psychose.

On pense qu’il a commis son premier meurtre en 1954 mais c’est seulement après la disparition d’une deuxième femme de la région en 1957 que la police se rend à sa ferme grâce au signalement d’un témoin. Les agents retrouvent les deux cadavres à son domicile mais également des peaux humaines « volées » pendant les exhumations que Gein a récolté. Il a fabriqué de nombreux objets avec les peaux : des abat-jours, des draps, des rideaux… Mais également des vêtements comme des gants et une veste. Son but, d’après lui, était de « fabriquer sa mère » avec les parties des cadavres.

Crédits photo : : DR

Dean Corll, le candy man

Le mythe du prédateur qui donne des bonbons pourrait venir de lui, sachant qu’en plus d’utiliser cette technique pour attirer ses victimes (uniquement des enfants) il a été propriétaire d’une usine de bonbons à une période de sa vie. Entre 1970 et 1973, Corll a tué près de 28 jeunes garçons qu’il torturait et violait également, souvent accompagné de deux complices adolescents (dont l’un finira par lui tirer dessus et le toucher mortellement).

On a appelé son affaire celle des meurtres de masse de Houston, tant le nombre de victime est marquant. La plupart des enfants étaient d’ailleurs des amis de ses deux complices, ce qui les mettaient en confiance. Suite à une dispute, l’un des deux adolescents lui tire dessus et le tue, ce qui mène la police à mettre un nom sur les coupables des meurtres et arrêter la tuerie.

Ce contenu n'existe plus

Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Sources : Biography, History, Ranker, CheatSheet, BuzzFeed.