ANLALA le classement tant attendu des meilleurs films de l’année est arrivé mes petits potes. On s’était saigné pour vous parler de nos films préférés 2021, eh bien cette année rebelote. Vous y trouverez des films que vous avez adorés (on espère), des films que vous avez détestés (désolée), et des films dont vous n’avez rien à cirer (trop dur la vie). En attendant, faites-vous un petit thé au riz soufflé et passez un bon moment.

She said, de Maria Schrader

Grosse réussite de l’année. Le récit de l’enquête menée par Jodi Kantor et Megan Twohey (dont elles ont fait un livre) du New York Times sur les multiples accusations de viol concernant Weinstein, enquête qui a donné naissance au mouvement planétaire #metoo.

Le plus mieux du film : l’accélération de l’enquête qui nous scotche le cul sur notre chaise (enfin, si on a vu le film sur une chaise, sinon sur un canapé (enfin, si on a vu le film sur un canapé sinon sur un)).

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : le générique, parce que ça voulait dire que c’était fini.

Coupez !, de Michel Hazavanicius

Qui a envie de voir un film de zombie super nul ? Personne. En revanche, voir comment a été réalisé un film de zombie super nul c’est tout de suite plus rigolo et Michel Hazanavicius le fait avec talent. Duris y joue un réalisateur complètement dépassé par les événements, avec des acteurs en carton et une équipe de bras cassés. Ce remake de Ne coupez pas ! (2017) de Shin’ichirô Ueda est une réussite.

Le plus mieux du film : le dénouement reste un moment d’une rare grâce comique.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : c’est un très bon remake, mais l’original était génial finalement avait-on besoin de cette adaptation french ?

La nuit du 12, de Dominik Moll

Une brigade de la police judiciaire enquête sur le meurtre d’un jeune fille, brûlée vive dans la banlieue de Grenoble. Mais comme l’indique un carton au début du film, cette affaire ne sera jamais résolue comme beaucoup d’autres, contrairement aux série policières toujours victorieuses qui inondent nos écrans de tv. C’est ce postulat qui fait, entre autres, la force du film car chaque suspect est potentiellement un meurtrier mais l’absence de preuves aboutit à une frustration, voire une obsession chez les enquêteurs et le spectateur. A travers les témoignages des suspects et ami.e.s de la victime, c’est aussi un portrait des violences ordinaires faites aux femmes et à la condamnation morale systématique des victimes féminines. Un des meilleurs films de Dominik Moll, l’auteur de Harry, un ami qui vous veut du bien et Seules les bêtes.

Le plus mieux du film : Bastien Bouillon, Bouli Lanners, Anouk Grimberg, je vous aime, venez manger à la maison pour le réveillon.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : C’est qui ce pu**** de meurtrier ??!! Julie Lescaut, Derrick, Corine Touzet faites kekchose !

Leila et ses frères, de Saeed Roustaee

Le réalisateur du formidable La Loi de Téhéran, Saeed Roustaee, revient avec ce film mélangeant polar, drame familial dans un Iran luttant contre le poids de ses traditions ancestrales et où l’on voit l’importance des femmes dans une société qui ne cesse de les mettre au second plan face à des hommes perdus et lâches. Sans aucun doute, l’un des meilleurs films de l’année.

Le plus mieux du film : Le casting incroyable, Taraneh Alidoosti en tête, star iranienne et porte-voix courageuse de la contestation féministe en Iran qui vient par ailleurs d’être arrêtée après avoir affiché son soutien aux manifestations depuis la mort de Mahsa Amini.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : Le trop peu de spectateurs pour ce film !

Everything Everywhere All At Once de Daniel Scheinert et Daniel Kwan

Véritable phénomène aux US, EAAO, comme on l’appelle, explore le multivers dans un film très fun qui a la particularité de ne comporter aucun homme araignée ou Sherlock encapé. De plus il se sert de cet argument pour exposer un portrait de femme cinquantenaire asiatique à travers un drame familial. Véritable prouesse technique, le film est autant ludique qu’émouvant et donne la part belle à la prestation de Michelle Yeoh, star du cinéma Hong-kongais et marque le retour de Ke Huy Quan, que l’on avait laissé enfant avec Indiana Jones.

Le plus mieux du film : Jamie Lee Curtis, qui milite pour que Hollywood fasse tourner les actrices âgées sans forcément passer sur le billard, s’en donne à cœur joie en interprétant une monstrueuse agente du Fisc.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : Bon j’avoue, je fais genre devant mes potes. Mais j’ai pas tout compris. Voilà ok ! C’est bon là ??? Ça arrive.

Revoir Paris, de Alice Winocour

Mia, victime d’un attentat terroriste ayant une amnésie partielle, tente de recoller les morceaux de sa mémoire pour se souvenir ce qu’il s’est passé dans ce café. Virginie Efira, recordwoman des films sortis en 2022 ex aequo avec Léa Seydoux, parcourt ce film évoquant les attentats de Paris, tout en finesse et pudeur. Réalisé par la talentueuse Alice Winocour, auteure de Proxima (2019).

Le plus mieux du film : L’absence de sensationnalisme que l’on pouvait craindre au profit d’un récit intime sur le trauma et la puissance d’Efira, dont on découvre l’étendue de jeu film après film.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : Pourquoi Léa Seydoux n’est pas dans le film ? Bizarre, une erreur probablement.

As Bestas, de Rodrigo Sorogoyen

Mon autre petit chouchou de l’année. Ce thriller de haute tension dans lequel le conflit qui oppose Antoine et Olga (paysans français) à leurs voisins autochtones d’un petit village espagnol s’intensifie à chaque minute va vous faire transpirer par tous les pores de la peau.

Le plus mieux du film : les paysages bordel comment c’est beau on en oublierait presque les voisins relous.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : Rien. Me soulez pas.

Sans Filtre, de Ruben Östlund

Carl et Yaya (interprétée par la géniale Charlbi Dean Kriek qui nous a quitté des suites d’une pneumonie avant même que le film sorte en salle, une grand perte pour le cinéma) dont en vacances sur un magnifique yacht pour une croisière de luxe peuplée de gens super méga riches. Le voyage tourne court quand l’équipage se trouve aux prises d’une abominable intoxication collective qui nous plonge (littéralement) dans une scène scatologique d’anthologie. Une tempête meurtrière va toutefois changer les rapports de force des rescapés dès lors qu’ils tenteront de survivre sur une île déserte.

Le plus mieux du film : la scène de vomi collectif, tout simplement mémorable.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : des riches qui critiquent des riches, finalement est-ce qu’on ne resterait pas dans une forme d’entre-soi ?

Bullet Train, de David Leitch

Bizarrerie de l’année, Bullet train est un film de cascadeur avec des cascades, de l’humour, du Kawaï avec un Brad Pitt en pleine forme et un futur James Bond mega class (Aaron Taylor Johnson) dans un train japonais lancé à grande vitesse. Fun fun fun.

Le plus mieux du film : Belle pub pour le Shinkansen, TGV japonais qui a l’air tellement plus cool que notre… Inoui.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : La non-utilisation de cet organe permettant la réflexion, le raisonnement et la critique : le cerveau. Oui bon bah si vous vouliez un film intello va falloir repasser.

Saint Omer, de Alice Diop

Certainement une des expériences les plus étonnantes de film de procès au cinéma. Un film âpre. Lent. Silencieux. Et pourtant bouleversant tant il parvient à saisir notre empathie à l’égard de cette jeune mère qui a fait le choix inexplicable d’abandonner son enfant de quelques mois sur une plage du nord en attendant que la mer monte et ne l’emporte. Un infanticide de sang froid dont on va pourtant essayer de saisir la cause au fil des scènes, filmées de la manière la plus brute.

Le plus mieux du film : Guslagie Malanda absolument insensée dans ce rôle très troublant.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : le parallèle avec la maternité de l’écrivaine, franchement on a vu plus subtil.

The Chef, de Philip Barantini

A ce stade de ma vie je pense pouvoir clairement dire que je suis amoureuse de Stephen Graham (qu’on retrouvait dernièrement dans l’excellente série Arte Virtues et moins récemment dans This is England). Dans ce film tourné en plan séquence il incarne le chef d’un grand restaurant gastronomique le soir du « magic friday », une date particulièrement éprouvante puisque c’est le jour où les restaurants connaissent leur pic de fréquentation. Entre embrouilles en cuisine, clients influenceurs à la con, critique gastronomique et allergies, il y a de quoi subir une grosse montée de stress. Et on fait tourner les serviettteuuuuuuu…

Le plus mieux du film : la prouesse technique du plan séquence qui encore une fois nous donne à voir un film d’une haute technicité dans un environnement ultra stressant.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : la fin m’a achevée. Je dis pas qu’elle n’est pas bien. Je dis juste qu’elle m’a achevée.

Nope, de Jordan Peele

Jordan Peele qui l’air de rien, est en train de devenir un des plus grands réalisateurs de sa génération, nous a servi un nouveau film encore une fois très troublant. Dans un bled paumé au coeur de la vallée, une étrange créature céleste aspire des gens. Le reste est à découvrir.

Le plus mieux du film : toujours ce ton qui nous fait rire même dans les scénarios les plus flippants.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : j’ai pas compris la forme de la bestiole.

Un Monde, de Laura Wandel

Le monde des enfants est loin d’être mignon et apaisant. Dans ce film terriblement émouvant, on suit la petit Nora qui fait sa première rentrée en primaire et assiste impuissante au harcèlement que subit son grand frère. Difficile de lui venir en aide alors qu’elle cherche elle-même à s’intégrer dans un groupe de camarades sans pitié. Accrochez-vous c’est un film qui fait mal au coeur mais qui nous nous ouvre une porte nécéssaire sur la violence du harcèlement scolaire et la difficulté des adultes à le combattre.

Le plus mieux du film : un casting bien choisi et très bien dirigé.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : j’ai rien trouvé, je sais même plus pourquoi j’ai créé cette catégorie.

Un autre monde, de Stéphane Brizé

Rien à voir avec le précédent film, Stéphane Brizé vient ici fermer sa trilogie glaçante autour du monde du travail (après La loi du Marché et En guerre). Vincent Lindon y incarne cette fois-ci un patron d’entreprise devant répondre à des objectifs de rentabilité toujours plus intenables. Comme toujours on en sort enragé et prêts à en découdre avec le système capitaliste qui broie les pauvres âmes que nous sommes.

Le plus mieux du film : une Marie Drucker particulièrement convaincante dans le rôle de la bitch à qui on doit rendre des comptes.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : toujours ce côté un peu too much larmoyant des personnages de Brizé. En l’occurence ce patron en crise qui est en instance de divorce et dont le fils se retrouve en HP, manquerait plus qu’il fasse piquer son chat, c’est bon on a compris que la vie était horrible Stéphane au bout d’un moment, arrête de nous les Brizé (MDRRRRRRRRRR chui dans le même mood).

Novembre, de Cédric Jimenez

Pas facile de réaliser un film sur les attentats de 2015 mais Novembre relève parfaitement le défi en en faisant un film d’enquête sur la traque d’Abaaoud pendant les 5 jours qui ont suivi pour aboutir sur le siège de la planque de Saint-Denis. Le film évite tout sensationnalisme, évoque les attaques sans les montrer et se concentre sur le travail minutieux de la police et en fait un contre-la-montre haletant rappelant les films de Greengrass (Vol 93, Capitaine Philips) où l’émotion existe mais ne tombe jamais dans le pathos.

Le plus mieux du film : La part belle du film pour le personnage de Lyna Khoudri qui rend hommage au courage de cette femme qui a permis de trouver la planque et qui lors de son témoignage au procès des attentats a confirmé que malgré le danger qu’elle court toujours aujourd’hui, elle referait exactement la même chose sans hésiter.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : On regrette que Patrick Braoudé, sosie officiel de Hollande dans 3 films, n’apparaisse pas dans celui-ci.

Rien à foutre, de Emmanuel Marre et Julie Lecoustre

Adèle Exarchopoulos incarne Cassandre : hôtesse de l’air âgée de 26 ans qui oeuvre dans une compagnie low cost. On suit son quotidien, ses lassitudes, son environnement peu réjouissant sans aucune forme d’attache. C’est mi-déprimant, mi-drôle cette histoire qui reflète assez justement ces métiers mal rémunérés, symptômes d’une mondialisation sur le déclin et d’une jeunesse sans rêve.

Le plus mieux du film : Adèle Exarchopoulos livre une performance haute en couleur, difficile de ne pas s’attacher à ce personnage qui pourtant ne s’attache lui-même à rien.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : finalement, il se passe quoi dans ce film ? Pas grand chose. Un peu comme dans nos vies quoi.

Licorice Pizza, de Paul Thomas Anderson

Une histoire d’amour dans les années 70 pas loin de Los Angeles entre deux ados, Alena Kane et Gary Valentine un drôle de couple capable de tout faire qui nous saisit par sa folie et sa relation hors norme.

Le plus mieux du film : les physiques des personnages qui sortent clairement des canons de beauté actuels et c’est plutôt chouette.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : un poil long (pire critique, impossible que je me fasse embaucher par les Cahiers du Cinéma).

The Batman, de Matt Reeves

Kurt Cobain est triste parce que son pôpa et sa môman ont été tués quand il était petit donc il s’habille en Tokyo Hotel pour déjouer les plans de Colin Farell et de l’homme mystère.

Le plus mieux du film : L’ambiance polar crasseux proche des meilleurs comics du justicier, jamais vraiment exploité jusqu’ici.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : qu’est devenu le chat de Catwoman à la fin sur la moto dans le cimetière ???? Elle se barre comme ça la meuf. Très mauvais exemple pour notre jeunesse.

Le Riddler dans The Batman

Annie Colère, de Blandine Lenoir

Il y a quelques temps on avait eu droit au film L’événement, adaptation du texte d’Annie Erneaux sur l’avortement clandestin qu’elle a subi, le sujet était alors traité de manière froide, voire chirurgicale. Dans un autre genre on a ce petit bijou de fin d’année avec l’inégalable Laure Calamy, jeune ouvrière des années 70 qui se mêle aux actions d’une association offrant la possibilité de se faire avorter clandestinement certes, mais dans de bonnes conditions. On y découvre non seulement les premières méthodes efficaces d’avortement (autrement appelée la méthode de Karman) et l’engagement associatif qui se développe autour de ce droit fondamental avant d’aboutir enfin à la loi Veil en 75. C’est réjouissant, émouvant, ça nous rappelle à quel point ce droit est fragile et mérite qu’on le protège bec et ongle.

Le plus mieux du film : l’incroyable Monique (jouée par Rosemary Standley) avec qui on a envie de se faire avorter tous les jours.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : donnez-nous plus de Zita Hanrot.

La vraie famille, de Fabien Gorgeart

La famille d’Anna accueille un petit garçon de 6 ans (depuis ses 18 mois), mais un jour son père biologique souhaite retrouver son fils. Anna doit laisser partir celui qu’elle considère comme son propre fils et sans surprise ça ne va pas être une mince affaire. Encore un film très réussi sur la difficulté auxquelles sont confrontées les familles d’accueil (on avait adoré Pupilles de Jeanne Herry en 2018), c’est déchirant mais passionant.

Le plus mieux du film : sublimer performance de Mélanie Thierry as usual, j’aimerais voir cette personne dans tous les films de la terre.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : rien. J’ai eu envie de devenir famille d’accueil après avoir vu le film.

The Green Knight, de David Lowery

Le chevalier Gauvin, neveu du Roi Arthur, a voulu faire le malin avec le Chevalier Vert en lui coupant la tête. Mais quand celui-ci repart tranquille avec sa tête sous le bras et lui dit que Gauvain devra subir le même sort dans un an, notre jeune chevalier tente de prendre la poudre d’escampette.

Le plus mieux du film : Très beau film aux images léchées et envoutantes.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : Très chiant film aux images léchées et envoutantes.

En Corps, de Cédric Klapish

Abonné aux jeux de mots un peu foireux, Klapish nous offre un nouveau film sympathique dans lequel une jeune danseuse classique doit réapprendre à mouvoir son corps après un accident en scène. Trajectoire classique d’une renaissance physique et artistique au détour d’une histoire d’amour quelque peu attendue.

Le plus mieux du film : Muriel Robin. Always Muriel Robin.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : c’est sympa les gens qui dansent mais la scène des jeunes danseurs classiques qui s’encanaillent en matant du hip-hop au 104, c’est non.

Incroyable mais vrai, de Quentin Dupieux

Un des meilleurs films de Quentin Dupieux de l’année (MDR le gars en sort un tous les deux jours). Une expérience de pensée dont l’exercice de style plutôt marrant s’essouffle assez vite (un peu le problème de tous ses films passé les vingt premières minutes) : imaginez une trappe de votre maison qui vous permet chaque fois que vous la franchissez de rajeunir physiquement de quelques heures tout en faisant un bond dans le temps de deux jours.

Le plus mieux du film : la teub électronique de Magimel, une masterpiece.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : le coup du clip de 15 minutes qui résume l’heure de film que Dupieux a visiblement eu la flemme de tourner.

R.M.N, de Cristian Mungiu

Après avoir frappé un collègue qui lui a fait une insulte raciste, Matthias qui l’Allemagne où il travaillait en abattoir et revient auprès de sa femme et son fils dans un petit village en Roumanie. Village qui accueille deux ouvriers sri-lankais dans la boulangerie industrielle, et s’attire les foudres des locaux. « R.M.N. » qui veut dire IRM en roumain nous donne à voir effectivement une belle radioscopie d’une Europe en crise rongée par ses impératifs économiques et entravées par sa xénophobie galopante. Après quelques films incroyables dont 4 mois, 3 semaines, 2 jours, Cristian Mungiu nous montre encore à quel point il est un réalisateur de talent.

Le plus mieux du film : la scène de débat entre les villageois, longue et épuisante mais qui a le mérite de refléter assez bien une Europe qui se replie de plus en plus sur elle-même.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : plein de choses interessante mais il est parfois difficile de voir quel est le message porté par le film.

Doctor Strange in the Multiverse of Madness, de Sam Raimi

Un des plus gros succès de l’année jouant avec le multivers, on ne comprend pas tout mais il en reste un film sympathique réalisé par Sam Raimi, auteur des premiers Spiderman avec Tobey Maguire que l’on retrouve dans le Spiderman : No Way Home avec Tom Holland, celui qui jouait Billy Elliot au théâtre reprenant le rôle de Jamie Bell qui a incarné La Chose dans les 4 Fantastiques avec Miles Teller qui joue dans Top Gun Maverick, le fils d’Anthony Edwards qui jouait Mark Greene dans Urgences dans lequel jouait Georges Clooney qui a incarné Batman. CQFD.

Le plus mieux du film : Wanda Maximoff qui défonce Mister Fantastic et ses bras chewing-gum.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : La battle de Strange contre Evil Strange à coups de notes de musiques… Comment dire, c’est… original.

Notre Dame brûle, de Jean-Jacques Annaud

Bon on va pas se mentir le titre est assez éloquent. Un succès toutefois inattendu pour ce film dont la bande-annonce ne présageait rien de bon. Et puis surtout, en vrai est-ce qu’on s’en tape pas un peu du clocher qui crame dans le fond ? Vous l’aurez compris je n’ai pas vu le film. Si quelqu’un a quelque chose de plus constructif à dire dessus, qu’il s’exprime maintenant en commentaire ou se taise à tout jamais.

Le plus mieux du film : de belles scènes d’action qui vont vous faire suer du string.

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : C’est quoi cette affiche bordel ?

Bruno Reidal - Confession d’un meurtrier, de Vincent Le Port

Film radical, à la froideur clinique, nous exposant ce qui a poussé un jeune garcon de 17 ans à assassiner de sang-froid un petit camarade dans la France rurale du début du XXe. Un film passionnant à ne pas mettre entre toutes les mains pour sa dureté frontale.

Le plus mieux du film : La révélation Dimitri Doré et son visage inquiétant à suivre de près (l’acteur hein, pas son visage).

Le plus moins mieux du film mais pas pire non plus : La violence du meurtre filmé sans complaisance, de façon factuelle donc traumatisante. Moins Kawaï que Bullet Train.

Et tous les autres films qu'on a aussi adorés et dont on vous parlera plus longuement dans une autre vie

Barbare, de Zach Cregger

Critique à venir, mais en attendant voici mon ressenti exprimé avec beaucoup de construction : un bon p’tit film sympa avec une histoire de monstre et de séquestration et de maternité très cheloue dans la ville de Detroit. Warning : il va vous dégoûter du lait.

Nightmare Alley, de Guillermo del Toro

Critique à venir, mais en attendant voici mon ressenti exprimé avec beaucoup de construction : au début ouais c’est sympa mais après c’est un peu chiant. Enfin je crois, je m’en souviens plus je l’ai vu pendant que je faisais un coma après indigestion de concombre.

The Innocents, de Eskil Vogt

Critique à venir, mais en attendant voici mon ressenti exprimé avec beaucoup de construction : les enfants super méchants qui se retrouvent avec des super pouvoirs, faut vraiment pas leur donner de goûter.

Red Rocket, de Sean Baker

Critique à venir, mais en attendant voici mon ressenti exprimé avec beaucoup de construction : trop marrant cet ex acteur porno à la masse. De toute façon c’est le réalisateur de Florida Project et ça devrait vous suffire pour le mater.

L'innocent, de Louis Garrel

Critique à venir, mais en attendant voici mon ressenti exprimé avec beaucoup de construction : sympatoche si vous voulez mon avis, mais principalement parce que dans le fond je suis amoureuse d’Anouk Grimberg (comme je l’ai déjà signalé plus haut si vous avez bien lu).

Les Cinq Diables, de Léa Mysius

Critique à venir, mais en attendant voici mon ressenti exprimé avec beaucoup de construction : après Rien à Foutre et ce film, je suis à deux doigts de me réconcilier avec le jeu d’Adèle Exarchopoulos.

A plein temps, de Eric Gravel

Critique à venir, mais en attendant voici mon ressenti exprimé avec beaucoup de construction : écoutez moi à partir du moment où Laure Calamy joue dans un film, j’y vais.

Avatar 2, de James Cameron

On garde le meilleur pour la vin évidemment. Je l’ai pas encore vu mais il paraît que c’est ouf. Je vous tiens au courant de mes impressions dès que possible.