Si comme nous, vous aimez vous raconter des histoires qui font peur, vous êtes au bon endroit. Eh oui, parce que s’il y a bien un truc qui fait flipper, ce sont les légendes urbaines, ces petites histoires que tout le monde raconte mais dont on ne sait jamais si elles sont vraies ou fausses. Qu’on soit d’accord, il y a deux types de légendes urbaines : celles qui font pas peur, du type « Tu sais que si tu mets trois smartphones autour d’un grain de maïs ça va faire du pop-corn ? » et les autres qui vont te faire faire dans ton pantalon tellement elles foutent la chienne. C’est bien entendu la deuxième catégorie qui nous intéresse. Âmes sensibles s’abstenir (ou alors lisez ça en plein soleil à midi avec toute votre famille autour de vous pour vous soutenir psychologiquement).

La dame blanche

On commence par une des plus célèbres légendes urbaines. Celle-là est géniale parce qu’elle existe en 50 versions différentes et dans des tas de lieux différents. Bref, on peut croiser la dame blanche un peu partout. Selon la version qu’on retrouve le plus souvent, la dame blanche serait une jeune femme vêtue de blanc qui fait de l’auto-stop sur le bord de la route (ou qui chill dans un château hanté, ses apparitions sont assez variées). Si tu la prends dans ta voiture, elle restera silencieuse mais commencera à paniquer pour enfin disparaître à l’approche d’un virage (celui où elle aurait perdu la vie.) Si tu décides de l’ignorer et de ne pas la prendre en stop, alors c’est la mort assurée dans ce virage. Moralité, prends un taxi, ou évite les petites routes de campagne.

Difficile de trouver l’origine de cette légende tant elle s’inscrit dans le folklore de moultes communautés. On en voit les premières traces dans des écrits médiévaux. On parle alors plutôt de fées malveillantes. Il faudra attendre le XIXe siècle pour que ces légendes prennent définitivement leur empreinte dans la culture populaire, ce sont alors souvent des fantômes de vieilles châtelaines, elles se pavanent à oualp dans un tissu blanc (celui avec lequel on enveloppe les morts). Il faudra naturellement attendre les années 30 pour que la légende de l’autostoppeuse pointe le bout de son nez aux Etats-unis.

Bloody Mary

La légende raconte que Mary était une jeune maman qui s’est suicidée dans sa salle de bain après avoir perdu son bébé. Persuadée que quelqu’un est à l’origine de la mort de son enfant, elle hante aujourd’hui les miroirs des salles de bain pour tuer le coupable. Toute personne qui prononcerait trois fois « Bloody Mary » devant son miroir et tournerait trois fois sur lui-même apercevrait alors Bloody Mary se tenant derrière elle. Si la personne ajoute « I killed your baby », alors elle meurt attaquée par le fantôme. Toutes les personnes qui ont essayé ont été retrouvées la gorge tranchée face à leur miroir. Enfin, c’est ce qu’on raconte. Après si vous avez envie d’essayer, no problemo.

Crédits photo (Domaine Public) : Auteur inconnuUnknown author

La vieille dame et son chien

Une vieille dame qui vivait seule avait décidé d’adopter un chien pour lui tenir compagnie. Tous les soirs au moment de se coucher, après avoir éteint les lumières, elle tendait le bras vers son chien allongé sous le lit pour qu’il lui lèche la main et la rassure. Seulement, une nuit, la vieille dame se réveille en entendant un bruit de gouttes d’eau dans la salle de bain. Elle se lève dans le noir pour aller fermer le robinet correctement et retourne se coucher, sans oublier de tendre sa main vers le chien qui la lèche, comme d’habitude. Mais le bruit de gouttes persistant, la vieille dame doit à nouveau se lever pour fermer plus fermement le robinet. Puis elle se couche et tend sa main sous le lit pour recevoir le coup de langue habituel. Au troisième réveil à cause du bruit de gouttes, la vieille dame se dirige vers la salle de bain et allume la lumière. Le bruit de gouttes venait de son chien, égorgé au dessus de la baignoire, qui se vidait de son sang. Alors, qui était allongé sous le lit ? Nous on n’a pas la réponse et on ne veut pas l’avoir, surtout qu’à ce qu’il paraît cette histoire est arrivée à la voisine du cousin de notre pote du collège.

Kuchisake-Onna

Cette histoire fait partie des légendes les plus racontées au Japon. Une jeune femme très belle et très vaniteuse était mariée à un samouraï plus âgé, et elle lui était infidèle. Le jour où son mari s’en est rendu compte, il lui a fendu la bouche jusqu’aux oreilles pour que plus personne ne la trouve jamais belle. Aujourd’hui, on peut la croiser lorsqu’on se balade seul dans une rue obscure. Elle s’approche, le bas du visage recouvert, et demande « me trouves-tu belle ? » Si la personne en face répond oui, elle découvre sa bouche fendue et repose la même question : « et maintenant, me trouves-tu belle ? » Si la réponse est non, Kuchisake-Onna tue sa victime sur le champ. Si la réponse est oui, elle suit sa victime jusque chez elle pour la poignarder dans le dos sur le seuil de sa porte, ou offre un rubis couleur rouge sang aux plus chanceux. D’une manière générale, il vaut mieux éviter de la croiser.

L'expérience russe sur le sommeil

En 1940, des scientifiques russes ont enfermé cinq prisonniers politiques dans une pièce sur écoute pour réaliser une expérience : les cinq hommes seront maintenus éveillés par un gaz et ne pourront plus dormir. Les cinq premiers jours, les prisonniers se racontent leur vie dans les moindres détails, mais rien de particulier ne se produit. Seulement, à partir du sixième jour, c’est le silence total, hormis quelques murmures de temps en temps, qui indiquaient que les sujets étaient toujours vivants. Au bout de dix jours, les scientifiques ont voulu voir ce qui se passait et ont ouvert la porte. Là, ils sont tombés sur un spectacle horrible : les prisonniers s’étaient auto-mutilés et nourris de leur propre chair. Des soldats furent appelés pour transporter les hommes à l’hôpital, mais les prisonniers sont entrés dans une rage folle et ont même tué plusieurs soldats grâce à une force surhumaine. Deux d’entre eux ont été abattus et les autres emmenés à l’hôpital tout en suppliant qu’on leur remette le gaz qui les maintenait éveillé. Là-bas, un médecin russe, ne sachant pas à quoi il avait affaire, a demandé à l’un des prisonniers qui il était. Et l’homme, avec un sourire décharné, lui a répondu : « Nous sommes vous. Nous sommes la folie qui vous habite et que vous réduisez au silence lorsque vous rejoignez le sommeil où nous ne pouvons pas vous suivre. »

BAM BAM BAM alors comme ça on a tous un fou furieux au fond de nous ? Ou alors c’est une histoire bien ficelée qu’on peut retrouver avec bien plus de détails ici ? A toi de voir.

Crédits photo (CC BY 4.0) :

La voisine

Un homme venait d’emménager dans une résidence. Au premier soir, il entendit frapper à sa porte. C’était une voisine qui lui demandait s’il pouvait l’héberger une nuit parce que son mari l’avait frappée et qu’elle avait peur. Comme il ne pouvait pas refuser, il lui a proposé de dormir sur le canapé. Le lendemain matin, à son réveil, la voisine était déjà partie. Le deuxième soir, elle frappa encore à sa porte. Elle lui demanda la même chose que la veille, et comme elle avait de nouveaux bleus sur le visage, l’homme accepta. Le lendemain matin, elle était encore déjà partie lorsqu’il se réveillait. Et ce scénario se répéta encore trois fois. L’homme voulut alors aller au commissariat pour dénoncer le mari de sa voisine. Là-bas, un policier, qui n’avait pas l’air surpris, lui montra une photo de la jeune femme que l’homme reconnut comme étant sa voisine. Le policier lui dit alors qu’elle avait trouvé la mort un an auparavant sous les coups de son mari.

La musique de Lavanville

Dans les premières cartouches du jeu Pokémon au Japon, la musique de Lavanville, où résident les fantômes des pokémons, aurait poussé des centaines d’enfants au suicide. D’autres auraient eu des comportements étranges ou se seraient plaints de maux de tête. On raconte aussi que dans la toute première version, on pouvait affronter un fantôme mystérieux nommé « 731 » dans un combat où étaient diffusées des images subliminales de cadavres. Heureusement, on n’a pas ça dans nos versions européennes, alors on peut continuer à jouer tranquilou.

The Grifter

Dans la même idée, cette vidéo est très connue sur internet pour une simple raison : ceux qui l’ont regardée se sont plaints de faire des cauchemars et de devenir fous, et d’autres se sont même suicidés. Aucun n’a voulu raconter ce qui se trouvait dans la vidéo tellement son contenu les avait traumatisés. Des versions ont été postées sur Youtube, mais elles sont différentes de la vraie version qui rend fou, difficilement trouvable sur le web. Si tu veux quand même essayer, cherche « the grifter » en ligne, mais on t’aura prévenu.

La baby sitter et l'homme en haut de l'escalier

Une jeune étudiante américaine arriva un soir chez une famille pour faire du baby sitting. Les parents, avant de partir, lui indiquèrent que les deux enfants dormaient déjà là-haut et qu’il n’était pas utile de les réveiller. Peu après leur départ, le téléphone s’est mis à sonner. L’étudiante décrocha et entendit une voix grave lui dire : « Etes-vous allée voir si les enfants vont bien ? » Pensant que c’était une blague, la jeune fille raccrocha, sans aller vérifier. Une heure plus tard, le téléphone sonna à nouveau et la fille entendit la même chose. Elle demanda qui était au bout du fil, mais la personne raccrocha. Inquiète, elle appela la police, qui lui dit que c’était sûrement une blague. Mais une heure après, l’homme appela encore une fois pour lui demander si elle avait été voir si les enfants allaient bien. Elle appela à nouveau la police, qui cette fois la prit au sérieux et lui demanda de rester plus longtemps au téléphone la prochaine fois pour localiser l’appel. Lorsque l’homme rappela, la jeune fille ne répondit pas, pour faire durer la communication. Il finit alors par raccrocher. Le téléphone sonna encore. C’était la police qui lui ordonnait de sortir immédiatement : l’appel venait de l’intérieur de la maison. Une fois dehors, les policiers arrivèrent pour arrêter l’intrus. Il était couvert de sang. Celui des enfants.

On vient de faire dans notre culotte.

La poupée

C’est l’histoire d’une mère qui emmène sa fille au marché aux puces. En se prommenant dans les allées, la fillette remarque une jolie poupée de porcelaine, en bon état, et la réclame à sa mère. La mère demande le prix au vendeur et achète la petite poupée à sa fille. De retour chez elle, la fillette commence à jouer avec sa nouvelle poupée, une jolie poupée en robe rose, aux yeux bleus et aux cheveux blonds. Dans une main elle tient une jolie ombrelle, et l’autre a deux doigts levés. La mère, qui a d’autres courses à faire, laisse sa fille seule chez elle environ une heure, le temps d’aller au supermarché du coin. La petite reste alors seule dans sa chambre, à jouer avec sa poupée. Soudain, elle entend le téléphone sonner et descend dans la salle à manger pour répondre. « Ne joue pas avec ta poupée après minuit ! » lui ordonne une voix avant de raccrocher. Effrayée, la petite fille retourne dans sa chambre et range sa poupée au fond de son coffre à jouets. Sa mère rente un peu plus tard, et la petite fille ne lui parle pas du coup de téléphone, ni de sa poupée. Une semaine se passe sans aucun problème, jusqu’au samedi suivant. En effet, la mère est invitée à une soirée, et, comme elle n’as pas trouvé de baby-sitter, elle décide de laisser sa petite seule chez elle. Elle part donc en voiture, et passe la nuit à cette fameuse soirée. Lorsqu’elle rentre, à une heure du matin, elle décide d’aller voir dans la chambre de sa fille si elle dort.

Elle ouvre la porte et pousse un cri.

Sa fille est allongée sur le sol, égorgée. Le coffre à jouets est ouvert, et à côté de lui se trouve la poupée de porcelaine. Malgré une enquête, la police n’as trouvé de traces ni d’effraction, ni du meurtrier. La mère, folle de douleur, décida de revendre la poupée de sa petite fille, qui avait désormais trois doigts de levés…

Les cadavres dans les matelas

Allez, on finit avec une plus amusante, parce qu’elle est en partie vraie.

Un homme, après avoir passé une nuit dans sa chambre d’hôtel, va à la réception pour se plaindre : la chambre sent mauvais. Les employés lui assurent alors qu’ils vont tout faire pour débarrasser la chambre de cette odeur. Sur place, ils se mettent à nettoyer chaque recoin, mais la puanteur persiste. Ce n’est que lorsque l’un d’entre eux retourne le matelas très lourd qu’ils comprennent : un cadavre était caché dedans. L’homme avait dormi toute une nuit avec un mort en dessous de lui.

En fait c’est déjà arrivé, et à plusieurs reprises.

Et si vous aimez les trucs un preu creepy on a aussi les meilleurs lieux abandonnés d’Ile-de-France (pour faire de l’urbex), les villages abandonnés d’Ile-de-France ou encore les récits d’inceste les plus connus dans l’histoire (et glauques), pour ceux qui ont des fantasmes bizarres (qu’on ne juge pas of course, TANT QUE ça reste du fantasme).

Sources : Ça m’intéresse