Parfois la culpabilité peut ronger quelqu’un toute sa vie, au point qu’une fois sur son lit de mort cette personne décide de vider son sac et d’avouer quelque chose. C’est le cas de certains criminels et notamment des tueurs qui ont décidé d’avouer des crimes dans leurs derniers instants et on va en voir certains exemples. Ouais c’est pas super gai comme sujet, et l’excuse des remords ça compte pas vraiment.

François Verove, l'affaire du grêlé

L’histoire du violeur et tueur français surnommé le grêlé est restée un mystère pendant de nombreuses années jusqu’à sa résolution en 2021 près de 34 ans après l’ouverture de l’enquête. C’est une nouvelle action dans l’enquête qui consistait à prélever l’ADN de gendarmes et policiers en activité à l’époque qui a poussé l’ancien gendarme et policier François Verove à se suicider en laissant derrière lui une lettre de confession dans laquelle il avouait plusieurs crimes et être le fameux grêlé (dont on vous donne les trucs à savoir sur le Grêlé).

Paul Michael Stephani, le tueur à la voix sanglotante

Le « weepy-voice killer » (dans sa langue originale) est un tueur en série des États-Unis qui avait pour coutume d’appeler la police après ses crimes pour confesser ses meurtres avec une voix « larmoyante ».

Jamais identifié pendant plusieurs années, il est un jour arrêté par la police pour un meurtre qu’il était en train de commettre sans qu’on le soupçonne pour autant d’être le fameux tueur. Mais se savant atteint d’un cancer en phase terminale qu’on venait de lui diagnostiquer, Stephani a décidé d’avouer tous ses autres meurtres à la police lors de son arrestation, permettant de mettre un point final à cette traque..

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Shaun, le patient en soins palliatifs qui avoue tout aux médecins

En Nouvelle-Zélande, l’histoire du patient Shaun a relancé le débat sur la question du secret professionnel entre patient et médecin lorsque cet homme en phase terminale a avoué avoir été tueur à gages dans sa jeunesse. Après avoir arrêté cette activité il a passé sa vie à multiplier les bonnes actions, donnant par exemple des sommes colossales à des oeuvres de charité. Mais malgré ses « efforts » Shaun n’a jamais réussi à dépasser sa culpabilité et a décidé d’avouer ses meurtres avant de mourir aux médecins qui s’occupaient de lui. Ces derniers ont gardé son secret un temps mais l’ont poussé à écrire une lettre à la police pour tout avouer et peu de temps après sa port l’affaire a enfin été classée.

Ella Margaret Gibson, l'actrice qui a tué un réalisateur

Cette sordide histoire de l’Hollywood des années 20 a commencé lorsqu’un matin on a retrouvé le corps sans vie du réalisateur William Desmond Taylor abattu d’une balle dans le dos. Pendant des années on a essayé de retrouver le coupable en passant en revue chaque suspect et même la famille jusqu’à finalement abandonner l’affaire. Mais un jour de l’année 1964, l’actrice Ella Margaret Gibson a avoué être la fameuse meurtrière alors qu’elle venait de s’écrouler à cause d’une crise cardiaque.

Crédits photo (Domaine Public) : Kromo Gravure Photo Co. - Detroit, Michigan

Christopher Smith, 20 ans à cacher le viol et le meurtre d'une femme

C’est en 1975 qu’on a retrouvé le corps d’une prostituée mère de famille qui avait été violée et dont on a attribué le meurtre au tueur en série Peter Sutcliffe (en activité dans le secteur à l’époque). Le problème c’est que l’ADN de Sutcliffe ne correspondait pas complètement et ce n’est que 20 ans plus tard lorsqu’on a arrêté un homme du nom de Christopher Smith pour agression sexuelle qu’on a découvert une correspondance avec son ADN.

L’homme est un peu plus tard décédé d’un cancer en laissant derrière lui une lettre dans laquelle il parlait de culpabilité et disait « vivre avec ça depuis 20 ans », ce qui correspondait à la date du meurtre. La police a décidé de considérer la lettre comme une confession et de classer l’affaire.

Mark Read, le gangster qui se vantait un peu trop pour vendre son livre

Emprisonné pendant 23 ans pour plusieurs crimes (mais pas de meurtres), le gangster Mark Read avait également rédigé un livre intitulé Comment tuer des amis et influencer les gens. Jouant sur de fausses confidences de meurtres pour « se la raconter » en prison et faire grimper les ventes de son livre, c’est au moment où on lui a diagnostiqué un cancer qu’il a décidé d’avouer de véritables meurtres en donnant des détails comme preuves. Trois meurtres datant d’avant son incarcération et un quatrième qui avait eu lieu pendant son emprisonnement (la victime était un co-détenu tueur d’enfant). Finalement il ne blaguait pas.

Crédits photo : : DR

Henry Alexander, un membre du Klu Klux Klan qui admet avoir tué un jeune homme après des années de soupçons

En 1957, un jeune homme noir conducteur de camion est arrêté par quatre membres du Klu Klux Klan qui le tabassent et le forcent à sauter d’un pont. Le pauvre homme meurt. Près de neuf ans plus tard, pris de remords l’un des quatre meurtriers dénonce ses trois compères en disant que la victime avait agressé une femme blanche et qu’il s’agissait d’une opération de vengeance.

Les quatre membres ne seront jamais réellement inquiétés par la justice, faute de preuves et c’est à la fin de sa vie que l’un d’entre eux, Henry Alexander, avoue à sa femme que non seulement ce sont bien eux qui ont tué le pauvre homme mais qu’en plus ils avaient totalement inventé l’histoire de l’agression de la femme. SANS BLAGUE.

L'homme inconnu et le meurtre de la prostituée

Un jour de 2015 au Canada un homme de 95 ans est entré dans un commissariat pour avouer le meurtre d’une prostituée commis à Londres en 1946. L’homme en question a avoué qu’après une embrouille financière avec la victime il a paniqué et l’a tuée d’une balle avant de disparaitre dans les rues. À 95 ans et atteint d’une maladie il a décidé de se rendre aux autorités canadiennes qui, après avoir vérifié avec celles de Londres si l’affaire était crédible ont engagé les démarches pour le faire juger en Angleterre et clôturer cette affaire.

Samuel Little, serial killer au plus grand nombre de victimes des États Unis

Emprisonné depuis plusieurs années à perpétuité pour trois meurtres, Samuel Little a décidé d’avouer un nombre extrêmement conséquent de meurtres supplémentaires à la fin de sa vie. Voyant qu’il ne sortirait de toute façon pas de prison et qu’il n’allait pas tarder à mourir, Little a déclaré qu’il n’avait pas tué 3 personnes, mais 93. En donnant des détails sur un nombre important de victimes les autorités ont réalisé qu’il disait effectivement la vérité et que de nombreuses affaires non élucidées pouvaient être clôturées. Il est devenu à ce moment le tueur en série le plus « prolifique » des États-Unis, un record qui fait froid dans le dos.

Crédits photo (Domaine Public) : FBI

James Wahsington, le tueur pris à son propre jeu

L’histoire de James Washington est assez cocasse dans le sens où il était en train de purger une peine de 15 ans de prison pour tentative de meurtre lorsqu’il a été victime d’une crise cardiaque. Pensant vivre ses derniers instants il a avoué le meurtre d’une femme commis plusieurs années auparavant. Seul problème pour lui : il s’est pas la suite complètement remis de sa crise cardiaque et a survécu. Du coup il a bien essayé de changer sa version des faits en revenant sur sa déclaration mais c’était trop tard, on a donc rallongé sa peine de prison, parce qu’il s’agissait là bien d’aveux.

Vous pouvez aussi aller voir les serial killers les plus flippants de l’histoire.

Sources : TopTenz, Listverse, Ranker, Stuff, Ny Times,