Avec du recul, on se rend compte que les années 90 étaient vraiment cheloues. On avait des modes bizarres dans les années 90 et on faisait des trucs qui, aujourd’hui, n’ont plus aucun sens. Mais pour nous, tout ça c’était normal. Un peu comme si on avait vécu dans une autre dimension. Un peu comme si on avait été con pendant à peu près 10 ans de notre vie. Alors que non, on n’était même pas con. Enfin je crois.

Acheter des magazines pour avoir des astuces de jeux vidéo

Que ce soit pour choper des cheat codes ou simplement des astuces sur les niveaux de jeux, il fallait cracher la monnaie pour acheter un magazine de jeux vidéo. Le truc chiant, c’est que pour ça, on devait se pointer chez le buraliste. Le truc cool, c’est que dans les magazines, y’avait aussi des CD avec des démos de jeux. N’empêche qu’on est quand même mieux avec Internet.

Commander des fringues dans des catalogues

Aujourd’hui, tout se commande en deux secondes sur les sites et tout est livré en moins de 3 jours, mais ça c’est une chance que ceux qui n’ont pas vécu dans les années 90 ne peuvent pas comprendre. Parce que ouais, nous, avant, si on voulait commander des fringues, des draps ou des sextoys (oui) fallait commander par courrier ou par téléphone. Vachement plus chiant, donc. Et pour la livraison, valait mieux être patient. On avait le temps de l’idéaliser ce magnifique pull Schott.

Attendre à côté du téléphone fixe qu'on nous appelle

Sans téléphone portable, la vie était un délire total. On avait des codes chelous qui consistaient à sonner une fois chez quelqu’un pour le prévenir qu’on était bien rentré, et quand on devait recevoir un appel on prévoyait une heure de rdv et on attendait. Oui, on attendait à côté du téléphone pour être sûr de bien être le premier de la famille qui décroche. Ne nous jugez pas trop, la vie était tout simplement différente.

Appeler un pote et tomber sur ses parents

La hantise maximale de tous les ados qui utilisaient le téléphone, c’était que ce les parents de leurs potes décrochent en premier. On bégayait alors toujours la même phrase : « Bonjour, est-ce que je pourrais parler à Camille s’il vous plaît ? » Le prénom changeait évidemment selon la situation car toutes les filles ne s’appelaient pas Camille à l’époque.

Utiliser des encyclopédies pour faire ses devoirs

Wikipédia ? Une bénédiction des dieux. Parce qu’avant Wikipédia, on ressemblait à de vieux archivistes qui devaient ouvrir 50 énormes bouquins pour trouver des infos même pas à jour. Préparer un exposé pour les cours, c’était tout de suite un peu plus éprouvant. Les plus chanceux avaient Encarta…

Allez louer un film en famille au vidéo club

Aujourd’hui c’est déjà une galère pas possible de choisir un film à mater à 2 sur Netflix, mais dans les années 90 on était tellement des malades qu’on s’y mettait à 4 ou 5. Et puis c’était pas devant un écran mais dans les allées du vidéo club, un lieu où la moitié des cassettes étaient déjà louées. Le miracle, c’est qu’on finissait quand même par se mettre d’accord sur un film et qu’on kiffait ces moments.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Rembobiner les VHS pour les clients suivants

Oui, il fallait revenir au début du film par respect pour les prochains qui allaient louer la cassette. Ça n’a vraiment plus aucun sens maintenant.

Crédits photo (Domaine Public) : Evan-Amos

Prévenir tout le monde qu'on enregistrait un film sur le magnétoscope

Pourquoi on devait en informer tout le monde dans la baraque ? Ben parce qu’il fallait que la télé soit réglée sur la bonne chaîne à enregistrer. Le magnétoscope se contentait d’enregistrer le canal en cours, donc si quelqu’un s’avisait de zapper sur France 3 en cours d’enregistrement, la cassette passait d’un coup des Enfants de la télé à La Carte aux Trésors. Pas la même ambiance.

Se déplacer pour acheter des places de concert

Généralement, on se pointait au coin « Loisirs » des grandes surfaces pour demander s’il restait des places pour David Bowie et puis comme il ne restait plus de places eh ben on repartait avec 5 tickets pour Julien Clerc. Parce que c’est ça aussi la vie : beaucoup de déception.

Écouter le même CD 2 titres encore et encore

Et quand je dis encore et encore, je ne parle pas forcément de Francis Cabrel. Le problème, c’est qu’on n’avait pas Spotify, Deezer, YouTube et compagnie. Si on voulait de la musique, il fallait l’acheter, et comme ça coûtait cher, notre sélection était limitée. Du coup, on a saigné des albums et des CD 2 titres contenant un single et son remix tout pourri. Ça rendrait fou n’importe qui aujourd’hui.

Découvrir que toutes les photos que t'as prises sont foirées

Les appareils photo jetables c’était à peu près notre seule façon de capturer des clichés dans les années 90. Une chouette invention qui nous permettait de prendre une trentaine de photos ratées qu’on découvrait des semaines plus tard en allant les faire développer. Le bon vieux temps.

Passer des heures à jouer au démineur

Si on avait du bol on avait une Playstation, mais pour les autres les deux meilleurs jeux vidéo disponibles étaient le démineur et le solitaire. De grosses parties de fun en perspective.

Ne l’oubliez jamais : les enfants des années 90 sont des survivants. Maintenant, si vous voulez faire revivre cette belle période à vos amis, on a plein de cadeaux des années 90 ici.