Si tu as grandi dans les années 2000 et que tu n’as pas fait allemand au collège, tu as forcément entendu parler de la série espagnole qui a marqué toute une génération : Un, dos, tres. 20 ans plus tard, la série qui parle de danse et de baise fait son grand retour. Nos acteurs préférés de la série, Mónica Cruz et Miguel Ángel Muñoz, font partie du casting mais l’idée est aussi de découvrir une nouvelle génération d’élèves qui va faire revivre l’école Carmen Arranz.

Le générique qui nous transporte dans un état second

Un peu comme le générique de The White Lotus qui nous donne envie de danser au ralenti les yeux fermés, l’incroyable générique de Un, dos, tres nous transporte dans un état de transe. Rien d’inquiétant, c’est juste une vague de souvenirs qu’on se prend dans la gueule.

Passer la journée devant W9 pour regarder les redifs

La série est sortie sur M6 en 2004 mais a été rediffusée ensuite en boucle sur W9. Que de souvenirs, quand on passait des étés entiers devant la télé en changeant de programme à chaque coupure pub.

On adorait la VF

On sait que les Français sont doués pour le doublage et il faut avouer que la VF de Un, dos, tres n’est pas si mal. Evidemment, c’est gnangnan à souhait et pas très naturel mais on parle d’une série des années 2000 sur des ados qui dansent, fallait pas trop en demander non plus.

Le départ d'Antonio, le meilleur concierge du monde

C’était le seul personnage sincèrement gentil de la série mais l’acteur est parti après la saison 5 et on était bien triste. 10 ans plus tard, on a appris le décès de l’acteur et la tristesse est revenue. Saleté de poussière dans l’oeil.

Toutes les crasses horribles que manigançaient les élèves

Alors qu’ils étaient tous plus ou moins amis, les personnages n’hésitaient pas à trahir leurs proches juste pour mettre une touche de drama. On se souvient du moment où Roberto a jeté la canette de Pedro, qui contenait toutes les économies de ce pauvre fils de pêcheur qui travaillait ardemment en récurant les toilettes de l’école. Difficile aussi d’oublier comment Marta s’est faite passer pour la copine de Roberto en s’incrustant dans son lit. Glauque.

Les disputes insupportables de Lola et Pedro

« Ouin ouin je l’aime et lui aussi il m’aime mais en fait non et rien ne va jamais ». Sur le podium des pires couples de séries, il y a forcément Lola et Pedro. Ça nous rappelle la relation chiante à mourir de Ross et Rachel dans Friends mais en version ado et mal jouée.

Les retournements de situation improbables

Alors qu’on nous avait vendu une série avec des jeunes adultes qui dansent, qui chantent et qui se galochent, Un, dos, tres s’est transformée au fil des saisons en une version espagnole de Plus belle la vie. Comme les ragots et les claquettes ne suffisaient plus, il a fallu ajouter des histoires de famille, des disparitions en mer, des tentatives de suicide et des usurpations d’identité. Ils ne savent jamais s’arrêter…

C'était super mal joué et on en redemandait

Difficile de choisir qui jouait le moins bien dans cette série mais la scène où Jero supplie Lola de lui pardonner est particulièrement mal jouée. Si quelqu’un qui n’a jamais entendu parler de Un, dos, tres tombait là-dessus en allumant la télé, il penserait forcément que c’est une parodie.

Le malaise des relations entre les profs et les élèves

Quand on était ados, on n’avait pas le recul nécessaire pour comprendre qu’un prof de musique de 35 piges qui se tape la moitié de ses élèves, c’est loin d’être cool et romantique. On était tous passionnés par la relation d’Ingrid et Juan mais aujourd’hui, le souvenir est plus amer qu’ému.

Le look assez troublant de Beni

Crète iroquoise + queue de rat en dread + pantalon pattes d’eph + converses + marcel + collier à clou… C’était quelque chose la mode en 2002.

Dis-moi qui était ton crush dans Un, dos, tres et je te dirai ce que ça veut dire de toi (mille fois plus fiable qu’un horoscope).