Vous avez probablement déjà regardé une série en détestant un personnage en particulier, parce que finalement on a tous des gens qui nous tapent sur le système à un moment ou à un autre, mais avez-vous déjà éprouvé ce genre de sentiments pour le casting complet d’une série ? Eh bien on vous propose de voir certains exemples où l’on atteint à un certain stade un point de non retour : tous les personnages finissent par nous casser la tête et on les déteste presque tous au même niveau. Et rassurez-vous, bien souvent c’est fait exprès.

Succession

Une famille de milliardaires qui se déchire quand tout le monde veut récupérer les rênes de l’empire, voilà comment on pourrait (injustement) résumer Succession. On suit chaque membre de la famille et on voit parfois des côtés humains se dessiner chez eux, puis cinq minutes plus tard ils font un truc absolument odieux qu’on se rappelle à quel point ce sont tous d’immondes merdes humaines. Dur de s’attacher à eux, pourtant c’est d’une qualité exemplaire.

Sons Of Anarchy

Forcément, quand on fait une série sur un gang de bikers on sait que la plupart des personnages ne seront pas des saints et ne pourront pas plaire à tout le monde. Le problème c’est qu’au fur et à mesure la plupart des « bons » personnages se font buter, ce qui fait que dans les deux dernières saisons il devient difficile d’éprouver un minimum d’affection pour la plupart des personnages. La preuve que c’était bien maitrisé quand même.

The Watcher

Une famille exemplaire et au demeurant sympathique se fait terroriser et harceler par un taré on est en droit de penser qu’on va se prendre d’affection pour eux, sauf que non vu qu’ils prennent tous des décisions absolument débiles et passent leur temps à se mettre eux-mêmes dans la merde, du coup on n’aime personne, on passe un mauvais moment et on mange des saloperies pour passer le temps, comme à un mariage où on n’avait aucune envie de foutre les pieds.

Girls

Quand on centre sa série sur une bande de potes, on a un peu envie de ressentir un minimum de sympathie pour ces personnages, sauf que Girls c’est l’histoire d’un groupe de copines où aucune des fameuses copines ne se conduit comme une véritable amie. Ça va même au delà de ça vu qu’elles sont clairement égocentriques et n’hésitent pas à se tirer dans les pattes, un bon panier de crabe.

The Mist

En s’inspirant du roman (adapté en superbe film) de Stephen King, la série The Mist racontait l’histoire de plusieurs survivants au milieu d’une brume étrange qui abrite des créatures qui butent tout le monde. Le truc c’est que ces personnages la jouent souvent un peu solo pour sauver leur propre peau et deviennent vite insupportables. Quand l’une des critiques qui ressort sous la fiche de la série c’est « j’ai regardé la saison et à un certain moment j’attendais juste que la brume tue tout le monde » c’est que tout le monde est vraiment détestable.

How To Get Away With Murder

Passé la première saison où on suivait principalement des gens qui avaient fait une grosse connerie et tentaient de s’en tirer, on se retrouve juste face à d’horribles personnes qui vous donnent envie de prévenir vous même la police pour qu’ils se fassent choper, ou qu’il leur arrive d’ailleurs bien pire. Genre vraiment des trucs pas recommandables. C’est même pas qu’il y a des personnages secondaires relous, c’est qu’ils le sont tous.

Yellowjackets

Une équipe sportive de lycéenne se retrouve perdue en pleine forêt suite à un crash d’avion, et à peine on comprend qu’elles ont vécu l’enfer, on retrouve certaines d’entre elles à l’âge adulte tout en suivant en parallèle les évènements de leur jeunesse. Le problème c’est que quelle que soit l’époque où on se trouve elles sont pour la plupart tout simplement insupportables. Ça ne pense qu’à soi, ça n’hésite pas à sauver sa peau en foutant les autres dans la merde et ça complote les unes contre les autres… Pour le coup c’est très réussi vu que c’est complètement l’effet voulu.

The White Lotus

Les deux saisons de la série nous présentent des galeries de personnages différents qui ont tous pour point commun d’être d’immondes êtres humains qui parviennent à toujours blesser, offenser ou abuser des autres. Une bonne vision des ultra riches qui se rendent dans des palaces et qui globalement ne pensent qu’à eux. Même le personnage joué par Jennifer Coolidge auquel on parvient à s’attacher ne se gêne pas pour faire espérer une pauvre employée de l’hôtel de la première saison, parce que finalement ce sont tous des enfoirés.

Philadelphia

C’est totalement volontaire qu’on déteste tous les personnages de cette excellente série, vu que son créateur voulait tout simplement faire une série qui représentait « l’anti-Friends ». Et de ce côté-là c’est un sans faute, ils sont tour à tour racistes, intolérants, homophobes, misogynes, plein de préjugés, ne sont jamais là les uns pour les autres et se font bien souvent les pires crasses imaginables. Et malgré ça je vous assure qu’on a envie de les suivre, c’est proprement déroutant.

Les Sopranos

Le véritable coup de maitre des Sopranos c’est d’arriver à vous faire aimer et détester un personnage dans le même épisode, et ce à chaque épisode pendant six saisons. C’est tellement bien maitrisé qu’on apprend à aimer, à faire confiance, à se faire trahir, à pardonner et à retomber dans le piège juste après… Bordel, c’est une relation hyper toxique qu’on a avec la plupart des personnages, notamment Tony Soprano qui est absolument génial dans ce domaine.

Et pour contrebalancer avec toutes ces personnes absolument détestables on vous propose d’aller voir les meilleures séries feel-good, celles avec des gens qu’on voudrait inviter à son anniversaire, comme Ted Lasso ou Titus et Kimmy Schmidt.